Le 11 décembre 1684, un édit du Prince-Evêque de Liège, DE BAVIERE Maximilien-Henri, enjoint à ceux qui aspirent à l’exercice de la phlébotomie et à l’état d’arracheur de dents, de subir un examen, en présence de chirurgiens.
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On ne peut dire du mal du Prince-Evêque (Liège)
Le 26 février 1685, un édit du Prince-Evêque de Liège, DE BAVIERE Maximilien-Henri, défend à tous les bourgeois et autres, de mal parler de son Altesse, de ses ministres, officiers et magistrats, en se servant de propos injurieux, séditieux ou plein de mépris. Les cabaretiers et autres qui auront entendu de tels discours sans en faire rapport au grand Mayeur ou à ses lieutenants, seront considérés comme complice et châtiés de la même peine que les auteurs desdits propos.
Droit de vote aux Plaids Généraux
En 1756, un édit n’accorde le droit de vote aux Plaids Généraux qu’aux propriétaires ou, à défaut, à leurs fermiers, en proportion des terrains qu’ils possèdent.
L’élevage de moutons (Liège – Hesbaye)
En 1725, un édit liégeois stipule que les agriculteurs, qui n’ont pas de charrue de labour, ne peuvent élever qu’un mouton pour 2 bonniers de terre arable. (Un modeste paysan ne peut donc détenir que 2 ou 3 moutons).
Pigeonniers en Hesbaye
En 1712, un édit du Prince-Evêque de Liège prescrit que pour tenir un pigeonnier en Hesbaye, il faut « posséder un héritage de 5 bonniers à la saison, faisant 15 bonniers de terres labourables » (cette mesure vise à protéger les semis et les récoltes des terres voisines).
(Posséder des pigeons est donc un privilège réservé aux nantis)
Note: 1 bonnier = 87 ares
Signature de « l’Edit de Janvier » (France)
Le 17 janvier 1562, le Roi de France CHARLES IX signe l’Edit de Janvier (que l’on nomme parfois l’Edit de Tolérance de Saint-Germain, du nom du château où le texte a été signé).
Cet acte accorde aux Protestants le droit de pratiquer leur culte dans les faubourgs, hors des villes fortifiées. En contrepartie, ceux-ci doivent restituer les lieux de culte dont ils se sont rendus maîtres.
La Bériche à Oleye
L’église Saint-Denis d’Oleye est construite sur un promontoire surnommé « la Bériche ». Ce promontoire servait autrefois de lieu de rassemblement; on y criait les avis officiels, avant de les placarder. le mot « bériche » trouve peut-être son origine dans le mot allemand ‘bericht », qui signifie « avis ».
En face de ce lieu se trouvait la maison du sonneur.
La qualité de « Bourgeois » de Waremme
Le 26 mars 1767, le Prince-Evêque de Liège, D’OUTREMONT Charles-Nicolas publie un édit fixant le droit à payer par les étrangers et surséants du pays qui veulent acquérir la bourgeoisie dans la ville de Waremme, et défendant de choisir dans les hameaux de Mouhin et de Longchamps aucun assumé pour la magistrature s’il n’est propriétaire permanent.
De nouvelles foires sont organisées (Waremme)
Le 27 avril 1776, le Prince-Evêque de Liège, DE VELBRUCQ François-Charles, par un édit, établit une 3ème et 4ème foire dans la ville de Waremme, avec imposition, à charge du vendeur et au profit de la caisse de la ville, d’un droit à payer sur les chevaux, les bêtes à cornes et les porcs qui s’y vendent.
Il faut payer pour devenir bourgeois de Waremme
Le 26 mars 1767, le conseil privé du Prince-Evêque de Liège D’OUTRELMONT Charles émet un édit fixant le droit à payer par les étrangers et les surséants du pays qui veulent acquérir la bourgeoisie dans la ville de Waremme et défendant de choisir dans les hameaux de Mouhin et de Longchamps aucun assumé pour la magistrature, s’il n’est propriétaire permanent.