Waremme est pour l’adoption du projet de loi sur l’instruction

Le 26 avril 1859, le conseil communal de Waremme, réuni en séance extraordinaire sous la présidence de Monsieur le Bourgmestre LEJEUNE, adresse une pétition à la Chambre des Représentants à Bruxelles. Il supplie MM les membres de la Chambre des Représentants d’adopter le projet de loi sur l’instruction, maintenant en discussion, tel qu’il a été présenté par Monsieur le Ministre de l’Intérieur.

Il ajoute qu’il est aussi de son devoir de faire observer que les deux pétitions signées par quelques personnes de Waremme ne peuvent représenter que l’opinion d’une bien mince fraction des Waremmiens.

La pétition est signée par :

  • JACQUESON C-A ( ?)
  • FLEUSSU X.
  • DEWONCK
  • FRAIPONT
  • HONNAY J.
  • M. DOTRENGE ( ?)
  • JACQUES
  • LEJEUNE (bourgmestre)

Loi sur le « Service Médical des Pauvres » (Belgique)

En 1853, la Loi sur le « Service Médical des Pauvres »

– Article 1° : Le Service Médical des Pauvres comprend la médecine interne et externe, les accouchements et la fourniture de médicaments. Il ne peut être confié qu’à des praticiens légalement admis à exercer leur profession en Belgique, aux termes et conditions de la présente loi.

– Article 2 : Ce service est organisé dans chaque commune par les soins et sous la surveillance de l’autorité locale. Néanmoins, la Députation permanente du Conseil provincial peut, s’il y a lieu, autoriser deux ou plusieurs communes à organiser entre elles un service médical commun.

– Article 3 : Les médecins chargés du service des pauvres, sont nommés et révoqués par les bureaux de bienfaisance sous l’approbation du Conseil communal. Toutefois, lorsqu’un service commun est établi entre deux ou plusieurs localités, l’approbation appartient à la Députation permanente du Conseil provincial. Les pharmacies chargées de la fourniture des médicaments sont également désignées par les bureaux de bienfaisance, sous l’approbation de la Députation permanente du Conseil provincial.

– Article 4 : Les frais du Service Médical des Pauvres sont supportés par les communes et les bureaux de bienfaisance, dans la proportion déterminée par la Députation permanente du Conseil provincial, sans préjudice des subsides à fournir, s’il y a lieu, par la province ou par l’Etat. Le recours est ouvert auprès du gouvernement contre les décisions de la Députation permanente du Conseil provincial.

– Article 5 : Le traitement ainsi que le tarif des rétributions spéciales à accorder aux praticiens chargés du service, est arrêté annuellement par le Conseil communal, sous l’approbation de la Députation permanente du Conseil provincial. En cas de refus d’approbation, les communes pourront recourir au Roi.

– Article 6 : Des règlements provinciaux, approuvés par le Roi, déterminent tout ce qui est relatif au Service Médical des Pauvres.

Le livret d’ouvrier (Waremme)

Le 12 avril 1803, le livret d’ouvrier est rendu obligatoire à Waremme par la loi française.

En vertu de cette nouvelle loi: « Nul ne pourra recevoir un ouvrier, un apprenti s’il n’est porteur d’un livret portant le certificat d’acquit de ses engagements, délivré par celui de chez qui il sort. Tout ouvrier qui voyagerait sans être muni d’un livret visé sera réputé vagabond et pourra être arrêté et puni comme tel ».

Par le livret, coté et paraphé par un commissaire de police, l’ouvrier est à même de justifier ses bons antécédents, de prouver qu’il avait bien terminé ses engagements auprès de son employeur et qu’il avait réglé toutes ses dettes vis-à-vis du patron ou de tiers.

Interdiction de fumer dans les restaurants en Belgique

A partir du 1er janvier 2007, il est interdit de fumer dans les restaurants. Pour accepter les fumeurs, les cafés doivent être équipés d’extracteurs de fumée.

Le droit de vote aux communales est étendu (Belgique)

Le 20 février 2004, le Parlement Belge vote une loi qui accorde, aux étrangers non européens, résidant depuis plus de 5 ans en Belgique, le droit de vote aux élections communales.

L’Avortement pose un problème « Royal » (Belgique)

Le 4 novembre 1990, le Roi Baudouin renonce pendant 24 heures à ses pouvoirs constitutionnels pour ne pas avoir à signer la loi libéralisant l’avortement.