Le 31 mai 1750, les manants de Hemricourt, assemblés au son de la cloche au cimetière, après avoir eu lecture du mandement et des ordonnances communiqués à la communauté par le Prince-Evêque de Liège, nomment comme bourgmestres VILLEGIA Wathieu (greffier de la Cour de Justice) et BRASSINNE Paschal. Ils sont tous deux censiers propriétaires.
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Les possessions de l’église de Lamine
Le 18 avril 1192, un Bulle du Pape confirme les possessions de l’église de Lamine:
- La cure de Lamine et ses dépendances.
- La chapelle de Hemricourt (Remicourt), avec ses dîmes.
- La chapelle de Pousset, avec ses dîmes.
- La chapelle de Hodeige, avec ses dîmes.
- La chapelle de Bleret, avec ses dîmes.
Lantremange dans le domaine laïque
Le 13 avril 862, par une Charte de l’Empereur LOTHAIRE II, le village de Lantremange est retiré des possessions de l’abbaye de Stavelot-Malmedy. Il entre dans le domaine laïque.
Lantremange à l’amende
Le 1er juin 1330, suite à la rébellion contre DE LA MARCK Adolphe, la « Paix de Flône » frappe la communauté de Lantremange d’une taxe de 50 livres petits tournois.
La « Décision de Spire » (Stavelot – Malmedy – Turquie)
En 1545, aux termes de la « Décision de Spire », la Principauté de Stavelot-Malmedy paie une taille de 2.688 florins du Rhin, pour continuer la guerre contre les Turcs.
Selon cette décision:
- Les fiefs et non-fiefs paient sur les héritages et meubles, un demi florin pour 100 florins.
- Les marchands, les rentiers et les gens d’église paient le dixième denier sur leurs patrimoine et revenus.
- Le paiement a lieu en la résidence des biens se trouvant dans le Pays de Stavelot.
Jean Renchon, victime de la « Paix d’Oleye »
Le 10 septembre 1466, lors de la « Paix d’Oleye », RENCHON Jean LE CUVELIER est livré comme otage au Duc DE BOURGOGNE et ses biens sont confisqués.
Aux jours de colère et de calamités pour la Cité et le Pays de Liège, RENCHON Jean LA CUVELIER, riche bourgeois, était devenu partisan du fameux DE HEERS Raës, un des chefs de l’opposition au Prince-Evêque, DE BOURBON Louis.
La « Loi de Liège » en application à Lantremange
En 1445, la « Loi de Liège » est bien en application à Lantremange, au côté de la « Loi d’Aix », malgré les termes de la « Concordia Amicabilis » du 12 mars 1300.
Par l’introduction de sa Loi dans la Justice de Lantremange, le pouvoir liégeois a réalisé un empiètement substantiel, qui servira d’autres desseins. Sans doute, pour l’instant, la Loi de Liège ne s’applique encore qu’aux droits et propriétés du nouveau Seigneur, mais par une extension progressive, elle va s’infiltrer dans d’autres secteurs de la vie juridique et économique de la communauté de Lantremange.
La volonté d’usurpation ne se limite pas au seul village de Lantremange, ni à la Principauté liégeoise. Parmi les voisins de Stavelot-Malmedy, Cologne, Aix-la-Chapelle, les Ducs de Luxembourg et de Limbourg, participent à « la curée ». La petite Principauté ardennaise a toujours souffert de l’absence d’une force armée capable de défendre son droit.
Heluid de Lieriwe devant la Cour de Lantremange
Le 15 octobre 1445, devant la Cour de Justice de Lantremange, jugeant à la « Loi de Liège », DE LIERIWE Heluid (Helwy), veuve de l’écuyer LEBEAU Jean, et DE SAIVE Jean, mari de LEBEAU (LEBEAL) Isabelle, soeur de LEBEAU Guillaume, assignent à l’Aumône de la Cathédrale 8 muids d’épeautre sur les terres de la dîme de Lute, dite « Les Engiers », à Lantremange.
La Cour de Justice de Lantremange est composée de:
- DE LANTREMANGE Libert, mayeur
- DE SAIVE Thiry, échevin
- DE SAIVE Jean, échevin
- DE MOLIEN Libert, échevin
- DE LANTREMANGE Adam, dit « Robert », échevin
- CHAMONT DE PUCEY Guillaume, échevin
Le Pape évoque Lantremange
Pas de Juifs dans l’administration (Belgique – Allemagne)
Le 10 octobre 1940, une ordonnance allemande exclut les Juifs des emplois publics.
