Le « protectionnisme » belge

En 1834, grand partisan des droits protectionnistes, le député de l’arrondissement de Waremme, ELOY DE BURDINNE Pierre-Lambert, propose au Parlement (et obtient) le relèvements des droits de douane à l’entrée sur les céréales.

René Constant, décoré (Waremme – Belgique)

Le 9 décembre 2014, le Juge de Paix de Waremme, CONSTANT René, est promu Officier de l’Ordre de Léopold, par Arrêté-Royal.

La réformation des 12 juges (Waremme – Liège)

En 1372, le châtelain de Waremme, DE MONDERSDORP Bauduin, figure, avec les principaux nobles du Pays de Liège, à l’acte de réformation des Douze Juges des familles.

Son épouse est la dame DE HEYENHOVEN.

Waremme, dans les villes de 5.000 à 30.000 habitants

Le 31 janvier 1955, un Arrêté-Royal classe Waremme parmi les villes de 5.000 à 30.000 habitants.

Le ramassage des ordures (Waremme)

En octobre 1947, un règlement communal de Waremme fixe à 80 francs par an le ramassage des ordures: un dépôt d’un bac de maximum 30 kilos par semaine.

Guy Coëme renvoyé en Cassation (Waremme – Belgique)

Le 1er février 1994, le Waremmien COEME Guy est renvoyé devant la Cour de Cassation, seule habilitée, selon la Constitution, à juger un ministre pour des infractions commises dans l’exercice de ses fonctions.

La Ville condamnée (Waremme – Liège – Allemagne – Etats-Unis)

Le 8 juin 1950, la Cour d’Appel de Liège condamne la ville de Waremme à payer 5.510.262 francs de dommages et intérêts à DOYEN Camille, en réparations des dommages causés par la population à la fin de la Première Guerre Mondiale.

La moitié de cette somme représente les intérêts depuis 1932, date à laquelle le Tribunal des Dommages de Guerre a débouté la famille DOYEN.

Devant la Cour, les « DOYEN » ont invoqué un décret du 10 Vendémiaire de l’An IV (le 2 octobre 1795) qui règle la police dans les communes. Ce décret stipule qu’en cas d’émeutes et de dommages, les autorités communales sont tenues pour responsables et doivent payer les dégâts occasionnés. DOYEN Camille a ajouté que le bourgmestre faisant-fonction, JOACHIM Guillaume, n’a rien fait pour protéger ses établissements de la vengeance populaire.

La ville de Waremme, quant à elle, a déclaré que la gendarmerie n’était pas encore rétablie et que, par conséquent, il lui a été impossible de maintenir l’ordre. De plus, elle a insisté sur le fait que la population a été excitée par les soldats alliés présents. Or, ce même décret de 1795 prévoit que, si les émeutes ont été provoquées par des membres extérieures à la « communauté villageoise », les autorités communales sont dispensées de dédommager les victimes.

Des « Droits de barrière » à Waremme

Le 26 août 1856, un arrêté-royal autorise les conseils communaux, de Bleret, Pousset, Lantremange et Waremme, à percevoir, pendant 10 années consécutives, à partir d’une époque à fixer par le Gouverneur de la Province de Liège, un droit de barrière égal aux 3/5 de celui qui est perçu aux routes de l’Etat, sur la partie du chemin de grande communication de Waremme à Fexhe-le-Haut-Clocher, comprise entre la chaussée Romaine et la limite de Lamine.

La perception du droit se fera conformément au tarif indiqué dans les susdites délibérations, avec une concurrence de 530 mètres vers Waremme.

Les lois et règlements, ayant pour objet la police du roulage, le mode de perception des droits de barrière sur le routes de l’Etat, sont rendus applicables à ce chemin.

Dérogation pour Guillaume Joachim (Waremme – Liège)

Le 28 mai 1941, le bourgmestre de Waremme, JOACHIM Guillaume, obtient l’autorisation de la députation permanente de Liège de poursuivre ses fonctions à Waremme, malgré l’ordonnance allemande du mois de mars qui prévoit une limite d’âge.

(Pour mémoire, il a déjà exercé les fonctions de bourgmestre, lors de la Première Guerre Mondiale)

Rajeunissement des bourgmestres (Belgique – Allemagne)

Le 7 mars 1941, une ordonnance allemande vise le « vieillissement des cadres de l’administration en Belgique« . Elle prévoit la démission de tous les bourgmestres de plus de 60 ans, sauf dérogation. Le but évident est de nommer des bourgmestres plus complaisants à l’égard de l’occupant.