Mort de Fastré de Longchamps (Waremme – Hesbaye)

Le 12 septembre 1505, DE LONGCHAMPS Fastré décède à (?). Il a été lieutenant-bailli de Hesbaye et mayeur de Waremme.

Rassemblement de « mayeurs » (Waremme – Wallonie)

En mai 1984, 164 mayeurs, venus des quatre coins de la région francophone, assistent à la conférence des bourgmestres de Wallonie, qui se tient à Waremme.

Les thèmes abordés sont:

  • les conditions du redressement financier des communes
  • l’impact des intercommunales, régies, ASBL et CPAS sur les budgets communaux
  • les problèmes de personnel et d’emploi dans les administrations locales
  • les coûts de la sécurité
  • l’enseignement communal.

Portrait de Fastré de Longchamps en 1565 (Waremme)

DE LONGCHAMPS Fastré est le fils de DE LA NEUVILLE (DE LA NEUFVILLE) Arnould et de DE BLEHIN Catherine.

Il est nommé mayeur de Waremme en 1538. Il est également lieutenant-bailli de Hesbaye.

Il épouse  DE VANNES (VANESSE) Catherine, fille du mayeur de Pousset, DE VANNES (VANESSE) Henry et de DE GLYMES Sybille.

Ils auront une fille, DE LONGCHAMPS Catherine, qui épousera DE ROUMALE Charles, censier à Cras-Avernas.

Mandement du Prince-Evêque (Liège – Hesbaye)

En juin 1563, le Prince-Evêque de Liège adresse un mandement au Bailli de Hesbaye:

« Vu les mauvaises rues, voies et chemins (…) à raison desquelles nos communs sujets et marchands … ne peuvent (…) passer, chevaucher ni charrier pour le mauvais entretien et réparation d’iceux, il est prescrit à tout seigneur et communauté de faire visiter par la justice (…) toutes fosses droites, rues, voies, ponts, rivières, ruisseaux et passages, de les faire réparer et sous leur pertinente largeur (?) faire élargir et profonder, que l’eau puisse passer et les dits chemins sécher; et tous autres chemins fera un chacun réparer et refaire là et si avant que s’extendent les héritages (propriétés); et ce dans un délai de 2 mois après proclamation de l’édit, sous peine d’une amende de 12 florins. »

L’urgence semble telle que le Prince autorise d’y oeuvrer les dimanches et les jours de fête, après la grand-messe. La plantation d’arbres le long des chemins est encouragée; les frais étant partagés entre le Seigneur, l’autorité publique et le riverain. Les officiers de justice (échevins, mayeur) sont inviter à faire l’inspection de la voirie deux fois l’an: la veille de la Saint-Jean (24 juin) et la Saint-Remy (1er octobre).

L’organisation de Waremme au 11ème siècle

Vers 1078, il existe déjà à Waremme: un marché local (mercatum), sur lequel une taxe (theloneum – tonlieu) rapporte au Seigneur la somme annuelle de 2 livres (à savoir l’équivalent d’un troupeau de 40 porcs ou de 80 moutons); une église domaniale, dont le curé desservant doit acquitter, chaque année, un porc, six pains, deux setiers de vin et quatre chapons. L’église a donc sa (ses) propre(s) ferme(s).

L’organisation générale du domaine est assurée par un mayeur (villicus) et la justice est rendue par une Cour de Justice (appelée « plaid ») qui est présidée par le mayeur. La protection du domaine est assurée par un avoué laïc (advocatus), en l’occurrence DE DURBUY Henri, frère du Comte de Namur ALBERT II. Pour cette fonction d’avoué, DE DURBUY Henry reçoit le hameau de Hartenge, dont il touche les revenus et où il vit dans une villa. Il perçoit également le troisième denier sur les « Plaids Généraux » : chaque année, les habitants se réunissent en assemblée générale, à 3 reprises, pour régler les affaires communales, juger les contraventions légères, réparer les torts et les injustices. Le mayeur ou chef de la cour de justice, préside les plaids généraux.

Enfin, un forestier (forestarius) gère les forêts du domaine et un percepteur des droits (thelonarius) récolte les impôts et les taxes. Les censitaires doivent, en effet payer une rente : 4 deniers pour un homme et 2 pour une femme. En contrepartie de ces impôts, Ils peuvent demander la protection de l’avoué contre tout acte de violence ou d’usurpation des biens. Cet avoué peut utiliser la force, car l’action des cours de justice ne suffit pas, dans cette première période du Moyen-Âge, pour assurer la sécurité des individus et la conservation des propriétés.

Le tonloyer est le percepteur des « tonlieus » : des droits perçus sur la circulation des marchandises et sur les transactions.

En 1078, le forestier, le prêtre et le tonloyer doivent des offrandes au Seigneur de Waremme, à Noël et à Pâques : chacun doit lui fournir 1 porc, 2 setiers de vin, 6 pains et 4 poulets. Le villicus doit, quant à lui : 2 porcs, 2 setiers de vin, 6 pains et 6 poulets. Le doyen laïque doit : 1 porc, 1 setier de vin, 4 pains et 2 poulets.

En 1078, Waremme n’est pas une agglomération au sens actuel du terme. C’est un grand domaine, vivant en autarcie dans un milieu rural, parsemé de fermes exploitées par des censitaires.

Le Moyen-âge

Cette période est marquée par un particularisme accentué des institutions. Ainsi, vers 950, le « Seigneur », le « Voué » ou le « Mayeur » d’un village n’a pas exactement les mêmes attributions dans un autre village. Si un Prince est souverain sur un village, le village voisin peut relever de la souveraineté d’un autre Prince.

Mariage de Jean Bonaventure de Creeft et de Thérèse Boux (Waremme / Saint-Trond)

Le 28 octobre 1848, BOUX Thérèse-Françoise-Caroline épouse le chevalier DE CREEFT Jean-Bonaventure-Charles, de Saint-Trond. Elle est la fille de BOUX Jean-François et de GOSIN Thérèse-Caroline.

Les « BOUX » sont une ancienne famille qui, depuis trois siècles, a fourni des mayeurs et des échevins à la ville de Waremme.

Bauduin-Joseph Bovy, mayeur (Waremme)

En mai 1793, le notaire BOVY Bauduin-Joseph est nommé mayeur de Waremme.

Jean-Gisbert Boux, mayeur (Waremme)

De 1772 à 1793, BOUX Jean-Gisbert est mayeur de Waremme et président de la Cour de Justice.