Le 1er septembre 1954, l’instituteur de Crisnée, TOMBALLE (TOMBAL ?) Joseph, doit démissionner pour des raisons de santé. Il mourra moins d’un an plus tard.
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Mort de Charles Lapierre (Crisnée)
En 1918, LAPIERRE Charles décède d’un refroidissemnt à Crisnée, à l’âge de 32 ans. Il a été charron et scieur en long à Crisnée. Sa jeune veuve est COENEN Elise-Marie-Hélène. Il laisse 4 enfants en bas-âge qui seront placés chez des habitants du village:
- LAPIERRE Edgar, chez JACQUEMOTTE Nicolas, dit « Amon Griff »
- LAPIERRE Jules, chez PRINCEN
- LAPIERRE Albert, chez BOLLAND Gérard
- LAPIERRE Léopold, le benjamin, chez le pharmacien TOMBEUR Nicolas
L’abbé Piron, nommé vice-curé (Crisnée)
En 1581, l’abbé PIRON Gilles est nommé vice-curé de Crisnée, suite au retrait du curé du village, l’abbé DENIS Jean, devenu impotent des jambes. Il exercera cette fonction jusqu’en 1586.
L’abbé Lhoest, rapatrié (Crisnée – Zaïre)
Le 11 juillet 1965, l’abbé LHOEST Lucien, dit « Père Luc », natif de Crisnée, malade, est rapatrié du Zaïre. Il fera une licence en histoire à l’UCL.
Mort de l’abbé Lhoest (Crisnée – Fooz)
Le 24 juin 1983, l’abbé LHOEST Augustin, natif de Crisnée, curé à Fooz, y décède des suites d’un infarctus, à l’âge de 49 ans. Ses parents étaient LHOEST Auguste et TIBO Catherine.
Mort de Marie-Elisabeth Bolland (Crisnée – Nivelles)
En 1939, BOLLAND Marie-Elisabeth, dite « Soeur Marie-Vincent », native de Crisnée, religieuse au couvent de l’Enfant-Jésus à Nivelles, décède à la clinique de Louvain, suite aux blessures à la main, causées par un coq, et qui ont provoqués des abcès au cerveau.
La chapelle Notre-Dame de Lourdes (Crisnée)
En 1898, la famille MARNEFFE-COX N., de retour d’un pèlerinage à Lourdes, fait élever au bout de son jardin, près du pont de Crisnée, une chapelle dédiée à Notre-Dame de Lourdes, en remerciement pour une guérison obtenue.
Le curé du village, l’abbé SIMONET Joseph, y célébrera les offices durant la construction de la nouvelle église. Un grand baraquement en planches, couvert, est ajouté à la chapelle pour mettre les fidèles à l’abri des intempéries.
Mort de Marthe Kempeners (Ligney – Petit-Hallet)
Le 13 février 1928, KEMPENERS Marthe décède à Ligney, à l’âge de 26 ans, des suites d’une courte maladie. Elle était native de Petit-Hallet. Son mari veuf est DOCQUIER Hubert. Leurs enfants sont DOCQUIER Charles, DOCQUIER Octave et DOCQUIER José.
Joseph-Pascal Haling écrit à son oncle (Remicourt – France)
Le 30 avril 1807, HALING (HALIN ?) Joseph-Pascal, journalier à Remicourt, soldat au 26ème Régiment d’Infanterie de Ligne, écrit à son oncle depuis l’hôpital militaire de Saint-Denis, en France:
« Mon cher oncle,
La présente est pour vous prévenir que je suis malade à l’hôpital militaire de Saint-Denis, et que j’ai la fièvre. Si vous pouviez m’envoyer quelque peu d’argent, suivant votre bonté cela m’aiderait à me rétablir. Vous devez savoir que ce n’est pas avec ce que l’on donne à l’hôpital que l’on puisse se rétablir.
Faite bien des compliments à ma mère à mes mes deux frères et à ma sœur et à tous mes camarades. J’ai encore resté cinq mois et demi à l’hôpital de Mézières.
J’ai écrits trois lettres à ma mère sans avoir aucunes réponses. J’étais dans les prisons.
Mon cher oncle, je suis avec respect votre neveu. »
Hubert Rome écrit à ses parents (Momalle – France)
Le 26 Pluviôse de l’An XII, ROME Hubert, de Momalle, soldat au 3ème bataillon 7ème compagnie eu 96ème Régiment d’Infanterie de Ligne, en garnison à Paris, écrit à ses parents:
« Mon cher père et ma chère mère,
Je mets la main à la plume pour répondre à la vôtre en date du 18 Pluviôse qui m’a fait un sensible plaisir d’apprendre que vous jouissez d’une parfaite santé, quant à l’égard à la mienne, elle est un peu meilleure. Je suis sorti de l’hôpital depuis le 7 de ce mois, je suis surpris de ce que vous m’apprenez que mon frère est pour la Réserve. Je vous prie de chercher tous les moyens possibles afin qu’il en soit exempt ou faite votre possible pour le faire remplacer afin que vous, vous ayez une aide pour vous accompagner à faire valoir le peu de terrain que vous avez.
Quant au sujet du certificat que vous m’avez fait passer pour que je puisse me procurer le mien d’obtenir une permission ou convalescence pour aller au pays, il n’y a aucun moyen dans ce moment, il est très difficile à en obtenir, même ceux qui ne sont qu’à 10 et 15 lieue de Paris ne peuvent en obtenir que par cause bien constatée. Le plus de 8 jours ainsi mon cher père, s’il eut été possible d’en avoir vous pouvez certainement être assuré que j’ai fait tout mon possible pour pouvoir en obtenir. C’est qui m’a été impossible d’en obtenir.
Au sujet que les affaires de la guerre ne sont pas terminées, nous avons un bataillon du régiment qui est parti pour se rendre au Havre pour embarquer. Ils sont au nombre de 800 hommes et si je n’eus pas été malade, je serai parti avec ce même bataillon.
Je vous apprendrai pour nouvelle que l’on vient d’arrêter dans Paris trois personnes qui conspiraient la mort du P. Consul BUONAPARTE (BONAPARTE) qui sont le général MAUREAU, DUMOURIEZ général en chef de l’armée d’Angleterre, et PICHEGRU, et on ne sait s’est qui leur sera fait.
Rien autre à vous marquer. Bien (des) compliments à toute la famille ainsi qu’au citoyen JACO, maire. Je finis en espérant que la présente vous trouvera en parfaite santé telle que je la désire. Je suis pour la vie votre fils. Mon adresse est toujours la même.