Mort de Dieudonné Bollen (Lantremange)

Le 27 août 1940, miné par la maladie, le bourgmestre de Lantremange, BOLLEN Dieudonné, décède à (?).

Dieudonné Bollen, bourgmestre (Lantremange)

En 1939 et mai 1940, BOLLEN Dieudonné est bourgmestre de Lantremange. Il habite sur la route de Bleret, à deux kilomètres du centre du village. Il est malade.

Armand Jamoulle, bourgmestre faisant-fonction (Viemme)

A l’été 1940, le notaire JAMOULLE Armand, échevin à Viemme, exerce les fonctions de brougmestre, en raison des problèmes de santé de STASSE Jules.

René Gelaesen, hospitalisé (Waremme – Momalle)

Le 10 mai 1940, lors du déclenchement du conflit, GELAESEN René, de Momalle, est hospitalisé à la clinique Joseph Wauters, située avenue Reine Astrid, à Waremme.

Guillaume Lambert est malade (Waremme)

En août 1944, le siropier de Waremme, LAMBERT Guillaume est atteint d’un cancer rénal. On ne lui donne plus que quelques semaines à vivre.

Les époux Vananderoye, concierges (Waremme)

Durant la Seconde Guerre Mondiale, VANANDEROYE Louis et son épouse Alphonsine sont les concierges de la Scierie « HAMBROISE » de la rue de Huy, à Waremme. Ils occupent un appartement au-dessus des bureaux de l’entreprise.

Alphonsine a des problèmes d’audition.

Ambroise Jamar transporte ses propriétaires (Waremme – Grand-Axhe)

Le matin du 10 août 1944, l’officier de gendarmerie JAMAR Ambroise, de Grand-Axhe, emmène les propriétaires du logement qu’il occupe, JOASSIN Alfred et son épouse Marie, à bord de sa voiture « Juvaquatre, pour faire des emplettes à Waremme.

Marie souffre d’asthme.

Les ordres et congrégations religieux sont supprimés (Waremme – Belgique – France)

Le 1er septembre 1796 (15 fructidor de l’An IV), une loi française ordonne la fermeture des maisons ou établissements religieux, couvents, monastères, abbayes et prieurés; supprime tous les ordres et congrégations réguliers des deux sexes, en Belgique, et confisque leurs biens au profit de la République.

Cette loi accorde:

  • aux religieux, un bon de 15.000 francs
  • aux religieuses, un bon de 10.000 francs
  • aux frères laïcs, un bon de 5.000 francs
  • aux soeurs converses, un bon de 3.334 francs

Ces bons ne peuvent être employés qu’en acquisition de biens nationaux.

Les religieux doivent sortir de leur couvent dans les 20 jours après la réception de leur bon et quitter en même temps le costume religieux.

A Waremme:

  • au couvent des Sépulchrines: 12 religieuses et 2 soeurs accepteront le bon;
  • au couvent des Récollets: 11 religieux et 6 frères accepteront le bon.

Le Législateur prévoit une exception à cette suppression pour les maisons religieuses qui ont pour objet l’éducation publique ou le soulagement des malades et qui tiennent réellement des écoles ou des salles de malades.

La direction des domaines nommera des commissaires pour faire l’inventaire des biens et meubles des couvents supprimés et préparer leur vente publique.

 

Note:

Le bon que le gouvernement présente à chaque religieux fera l’objet d’une vive controverse. Il s’agit de savoir s’il est permis de l’accepter. Les uns soutiennent qu’en l’acceptant, on approuve la loi de suppression et on coopère à son exécution; qu’en rachetant les biens de son couvent avec ce bon, on viole son voeu de pauvreté. Les autres répliquent qu’en acceptant le bon, on accepte simplement une partie de ce qui a été injustement enlevé au couvent et qu’en rachetant au moyen de ce bon les biens de son couvent, on ne fait que racheter son propre bien. La plupart des religieux et religieuses du département de l’Ourte croient que l’acceptation du bon est licite.

Mort de Gisbert-Eugène Boux (Bleret – Liège)

Le 4 février 1855, BOUX Gysbert-Eugène décède à Liège. Il était phtisique. Il a été avocat, bourgmestre de Bleret et conseiller provincial de Liège.