Assassinat du Tsar Alexandre II (Russie)

Tsar ALEXANDRE II de Russie

Le 1er mars 1881, le Tsar ALEXANDRE II, Empereur de Russie est assassiné par des anarchistes, dans un attentat à la bombe.

Le Tsar est la cible de l’attentat en route pour le Palais d’Hiver. Un premier conspirateur, le jeune RYSSAKOV Nicolas, lance une bombe au passage du convoi, mais seul un Cosaque de la garde du Tsar et quelques passants sont blessés. Mais le convoi s’est arrêté et un autre conspirateur, GRINEVITSKI Ignati, lance une deuxième bombe, qui explose juste à côté du Tsar. Gravement blessé, il mourra peu après son transfert au Palais.

Le quartier général français s’installe à Waremme

En juillet 1794, le quartier général en chef de l’armée française vient s’établir à Waremme et y séjourne 5 à 6 semaines. Un parc d’artillerie, composé de 7.000 chevaux, est installé auprès du Bois des Deux Tombes de Grand-Axhe et de Celles et y cause de grands dommages. Les autorités françaises réquisitionnent fourrage et grains.

Des troupes hollandaises logent à Waremme

Les 4 et 5 décembre 1793, Waremme doit loger des troupes hollandaises qui se rendent à Namur. La ville doit leur fournir toutes les voitures et les chevaux d’attelage nécessaires pour transporter leurs effets et traîner leur artillerie.

Le bâton des Waremmiens

Avant 1790, l’arme du Hesbignon waremmien est un énorme bâton. Il ne se passe aucune fête de village sans quelques bras, jambes ou têtes cassés.

La guerre de Trente Ans à Waremme

En 1630, l’Europe occidentale est plongée dans la Guerre de Trente Ans. Nos régions sont bouleversées par le passage des troupes. Nombreux sont les hommes de la région de Waremme qui, faute de mieux, s’enrôlent dans ces armées.

A cette époque, on utilise des mousquets, des arquebuses, des estramaçons (épées à deux mains). On porte des hauts-de-chausses et des pourpoints. On mesure les grains en setiers. Les pièces utilisées sont les patacons, les sous.

L’hôtel « Curtius » (Liège)

En 1600, le munitionnaire des armées espagnoles, DE CORTE Jacques, fait construire l’Hôtel « Curtius » à Liège.

Des canons sont installés à Waremme

En 1591, la menace espagnole devenant de plus en plus précise, BOUX Gisbert reçoit des troupes liégeoises, ainsi que quatre pièces de canons, pour garder la ville.

La garnison de Waremme est renforcée

En 1590 (?), les Etats de Liège décident de mettre un terme aux exactions perpétrées dans la région par différentes troupes, et notamment par les Espagnols. Pour cela, ils lèvent deux régiments de fusillés à cheval, autant de piquiers, ainsi que six compagnies de miliciens combattant à pied. Les garnisons de Saint-Trond et de Hasselt sont renforcées, tandis que Waremme, spécialement convoitée par les Espagnols, reçoit quatre pièces d’artillerie et un fort contingent de cavaliers et de fantassins. Le commandement de ces troupes est confié à BOUX Gisbert. Ayant connaissance de ces dispositions défensives, FARNESE Alexandre préfère « établir ses pénates » en d’autres lieux.

alexandre farnese

alexandre farnese

Les arquebusiers remplacent les arbalétriers (Waremme)

gé́rard de groesbeek

gérard de groesbeek

En 1576, un mandement du conseil privé du Prince-Evêque de Liège, DE GROESBECK Gérard, autorise l’établissement d’une société d’arquebusiers dans la ville de Waremme, en remplacement de la Confrérie d’archers, qui utilisait, jusque-là l’antique arbalète.

Texte du mandement:

« Gérard de Groesbeck, par la grâce de Dieu, évesque de Liège, duc de Builhon, comte de Looz, marquis de Franchimont, etc …, à tous ceux qui ces nos présentes lettres verront et orront, salut.

Savoir faisions, comme d’anchienneté a, en nostre ville de Waremme, esté instituée une compaignie et confrairie d’archiers et de l’arc à la main, soubz certains articles, conditions et privilèges, laquelle compaignie pour le temps qui court et pour, selon les occurrences, en avoir et tirer plus de service, l’on désireroit muer et changer en société des harquebisiers, et y prendre en employer gens exercités à la harquebuse, s’il nous plaisoit ad ce octroyer et interposer nostre consentement et auctorité, nous requérant de ce bien instamment;

pour ce est-il que nous, ce que dit est considéré, désirant le bien et la seureté de nos pays et sujetz, et que iceux en honneste exercice, plus tôt (qu’) en autres occupations s’employent et passent le temps, ayant fait examiner fait examiner les précédentes institutions susdites par lesquelles ces présentes nos lettres sont transfixées, avons consenti et accordé, consentons et accordons par ces présentes, que ladite compaignie d’archiers se change et soit transmutée en confrairie des harquebisiers, et, en lieu de l’arc à ma main qu’ils soloient exercer, ils prendent et s’exercent au trait de l’harquebuse, soulz toutes telles concessions, grâces, privilèges et immunitez que contiennent et portent lesdites lettres de première institution, icy annexées comme dit est.

Et sera en outre chacun, par les roy, gouverneurs et jurés de ladite confrairie admis et enrôllé en ladite compaignie, tenu premièrement et avant tout de faire et prester le serment sur saintes Evangiles, qu’il est et demeurera bon et obéyssant filz et subjet de nostre mère sainte-Eglise catholique et romaine, et ne se donnera à nulle autre foy, religion et créance que celle que, dès son institution et jusques à présent a tenu et tient ladite Eglise catholique et romaine.

En outre, que, à toute semonce, il sera prest et obéyssant, en deues armes et équipaige, à nous, nos successeurs évesques et princes de Liège, leurs baillitz et officiers de Hasbaingne, mayeurs de nostredite ville de Waremme, leurs lieutenantz, substitutz ou austres, telz que de part nous ou nos successeurs ilz pourriont estre députez, pour divertir tout mal, dangiers et emprinses, des pays et princes de Liège susdits, avancer et promover leur bien, honneur et proufit, assister lesdits officiers et chacun d’iceux, en estantz requis, en toutes appréhensions, saisies, détentions et garder à tous criminelz, malfaiteurs, vagabonds et autres méritans appréhension ou faisans foulles et dommaiges en nosdits pays et subjetz manas et inhabitans de nostredite ville et appartenances d’icelle.

Avons aussy telz que seront receuz et admis desdites compaignies et confrairies réciproquement prins et accepté, prenons et acceptons par ces présentes en nostre singulière protection et sauvegarde, défendant bien par exprès à tous et chacun, soyent nos subjetz ou autres, que auxdits confrères, compaignons et harquebusiers, ne à aucun d’iceux, aux jardins , déduitz et exercice de ladite harquebuze et en l’accomplissement du surplus de leursdits devoirs, ilz ne donnent ou fassent quelque empeschement ou destourbier en aucune manière, à peine d’estre chastiez et punis comme contraventeurs et infracteurs de sauvegarde, sans aucun part ne dissimulation; car nostre plaisir est tel.

La Confrérie Saint-Sébastien des Archers de Waremme dispose d’un local à l’étage de l’Hôtel de Ville.

Ambroise Paré traite les premières blessures par armes à feu (France)

PARE Ambroise

En 1545, le médecin français, PARE Ambroise, publie « La Méthode de Traiter les Plaies faites à l’Arquebuts et Autres Bastons à Feu ».