Le 24 octobre 1792, les premières troupes françaises, victorieuses à Waroux, viennent occuper Waremme.
Archives de catégorie : Batailles
Naissance d’Albert Leduc (Crisnée)
Le 28 avril 1917, LEDUC Albert voit le jour à Crisnée. Ses parents sont LEDUC Joseph et MARNEFFE Joséphine. Il combattra durant la Deuxième Guerre Mondiale (Campagne des Dix-Huit jours). Il sera brigadier au 3ème Régiment d’Artillerie. Il sera blessé à la jambe par un éclat d’obus, dans les combats sur la Lys.
Nicolas Bolland, prisonnier (Crisnée – Pittem)
Le 27 mai 1940, à 7 heures, l’adjudant BOLLAND Nicolas, de Crisnée, est fait prisonnier après l’engagement de Pittem.
Combat aérien (Crisnée – Otrange)
Le 30 juin 1943, un combat aérien se déroule au-dessus de Crisnée. Les rafales s’éparpillent à des kilomètres à la ronde. Des balles sifflent près du presbytère. Le Focke Wulf allemand s’écrase à Otrange devant l’épicerie du village, tuant la gérante.
Combat aérien à Crisnée
Le 12 mai 1940, 2 chasseurs s’affrontent dans le ciel de Crisnée. Des balles de mitrailleuse s’abattent près de l’église.
Ferdinand Bure échappe aux Allemands (Crisnée – Waroux)
Le 15 août 1914, après l’explosion du Fort de Loncin, BURE Ferdinand, de Crisnée, échappe aux recherches des Allemands, caché sous des gerbes dans la campagne de Waroux.
Des troupes se font face à Crisnée
Le 1er octobre 1325, les troupes du Prince-Evêque de Liège, DE LA MARCK Adolphe, font face à celles des villes insurgées, dans la plaine de Crisnée.
L’attitude équivoque de l’allié du Prince-Evêque, le Roi de Bohème « JEAN L’AVEUGLE », l’oblige à se retirer.
Eglise incendiée (Crisnée)
En 1467, les Bourguignons, vainqueurs de la bataille de Brusthem, incendient l’église de Crisnée.
Mort de André-Bernard Delvaux (Remicourt – Allemagne)
Le 21 mai 1813, DELVAUX André-Bernard, journalier à Remicourt, soldat au 23ème Régiment d’Infanterie de Ligne, décède à la bataille de Bautzen.
Gaspard Leva écrit à son ami Jonquer (Bettincourt – Pologne)
Le 7 décembre 1806, LEVA Gaspard, cultivateur à Bettincourt, soldat dans la 1ère Compagnie du 1er Bataillon Principal Train d’Artillerie du 3ème Corps de la Grande Armée de Pologne, écrit de Varsovie à son ami JONQUER:
» A monsieur Jonquer
Mon très cher ami,
La présente est pour m’informer de l’état de votre santé; à l’égard de la mienne elle est très bonne, Dieu merci. Je souhaite que la présente vous trouve de même. Mon très cher ami voilà la troisième que j’ai l’honneur de vous écrire sans avoir de vos nouvelles. C’est ce qui me fait beaucoup de peine, je ne sais à quoi attribuer cela. Je ne sais pas si c’est que les lettres ne vous parviennent pas, je ne pas encore reçu de vos nouvelles depuis que je suis parti de Compiègne, et je suis parti pour aller chercher des chevaux de remonte dans nos endroits et étant à Marche-en-Famenne, j’ai demandé la permission pour aller faire un tour au pays de mes chefs, et ils n’ont pas voulu me la donner vu qu’il y avait trop loin et qu’il fallait partir de suite. Quand je vis cela, je vous ai écrit de Marche dont je n’ai pas reçu de réponse, et nous sommes partis tranquilles comme Baptiste rejoindre l’armée.
Mon cher ami je vous dirai que voilà bien du chemin que nous faisons depuis ces temps-là. Nous avons commencé par les Autrichiens et nous avons passé à Vienne ville Capitale de l’Autriche sans beaucoup de peine, mais nous avons eu une bataille a cinquante lieues de Vienne qui est la bataille d’Austerlitz qui était une bataille sanglante et nous sommes revenus au cantonnement dans la Bavière pendant six mois, et nous étions très bien, et nous ne pensions pas avoir la guerre avec les Prussiens, mais l’on nous a trompé, et nous sommes partis de la Bavière le 26 de septembre pour nous battre avec les Prussiens, et nous ne les avons pas rencontrés que le 14 octobre que nous avons eu une bataille assez sanglante (le 14 octobre 1806, ont eu lieu simultanément la bataille d’Iéna et la bataille d’Auerstedt), mais notre compagnie a eu du bonheur nous n’avons perdu personne, Dieu merci, mais notre Corps d’Armée a très souffert nous avons des régiments qui ont perdu considérablement de morts et après, nous avons marché sur la ville Capitale de la Prusse qui est Berlin, et nous y sommes entrés sans tirer un coup de fusil, et nous sommes actuellement à la ville Capitale de la Pologne dont il y a une très grand rivière (la Vistule) et le Prussien et le Russien n’avait eu que le temps de couper le pont, et il gardait le côté du pont, et nous gardions l’autre, mais nous les avons fait évacuer et nous attendons que le pont soit raccommodé pour passer et nous avons deux Corps d’Armée qui les ont pris par derrière et ils sont bloqués à l’environ de cinquante mille tant Russes que Prussiens et les Prussiens se rendent tous les jours. Voilà cher ami ce que je peux vous apprendre pour le présent de la guerre.
Je vous prie d’assurer bien de mes respects à monsieur MATTELAUT Henri ainsi qu’à sa femme et ses enfants, mon très cher MATTELAUT Henri je vous prie de me faire part de l’adresse de mes deux frères LEVA Gilles-Joseph et LEVA Robert, si vous les savez parce que l’on m’a dit que l’île de Saint-Domingue était rendue. Je vous prie de me faire passer un certificat de currele (?) et je vous prie de faire réponse de suite. Je vous prie de faire mes compliments à BOCQ Biéthé (?) et que je le salue en écrivant la lettre le verre à la main, bien des compliments à ma belle-soeur, à Marie, ainsi qu’à mon neveu LEVA (?) Lambert, ainsi qu’à tous les amis de la boutique MATHELOT Henri. Et si je vous prie de me donner des nouvelles du pays, si les jeunes gens partent. Je vous dirai que j’ai vu la femme de LELARGE Arnold et je n’ai pas vu son homme; il est dans la 5ème Compagnie du 3ème Bataillon Bis.
Le finis en vous embrassant de tout mon cœur et je suis pour la vie votre ami. »