Hyacinthe Couchant confronté à la Guerre (Waremme – Bierset)

Le 10 mai 1940, peu après 6 heures du matin, le Waremmien COUCHANT Hyacinthe arrive, par le train, en gare de Bierset. Celle-ci vient d’être bombardée par des Stukas de l’aviation allemande.

On dégage les rues à Waremme

Le 2 septembre 1944, des hommes réquisitionnés s’activent à dégager l’entrée de la rue Gustave Renier et le carrefour avec la rue de Huy, à Waremme.

Déblaiement des ruines d’Hesbaco (Waremme)

Le 2 septembre 1944, les débris du bâtiment « Hesbaco », détruit lors du bombardement du centre de Waremme du 28 août dernier, sont transportés sur le tronçon de la Chaussée Romaine, compris entre la chapelle Saint-Eloi et le carrefour des Quatre-Bras, pour combler les profondes ornières laissées depuis des décennies par les véhicules agricoles.

Un projet de sabotage avorté (Waremme)

Le 30 août 1944, suite à l’échec du bombardement du 28 août 1944, qui visait à interrompre la circulation des trains entre Bruxelles et Liège, des membres du Font de l’Indépendance (F.I.) décide de couper cette ligne en provoquant le déraillement d’un convoi. Ces Résistants sont DERYDT Alfred et GAUNE François.

Ils portent leur choix sur le « MITROPA » (contraction de « mittel » et de « europa ». C’est un train international qui traverse l’Europe Centrale). Ce convoi transporte presque exclusivement des militaires allemands et des personnes travaillant pour des organisations inféodées à la Wehrmacht.

Ils ont décidés de déboulonner les tire-fonds qui immobilisent les rails, à un endroit situé entre le passage à niveau de la râperie et le petit pont du chemin de fer vicinal qui enjambe la ligne 36. Pour éviter d’être surpris, les deux saboteurs demandent à LOYAERTS Frans de faire le guet. Sa maison est exactement en face de la ligne.

Vers 21h30, après la tombée de la nuit, les deux Résistants passent par la cour de LOYAERTS Frans et s’avancent vers les voies. Ils enlèvent une dizaine de tire-fonds avec une clé à molette, ils démontent des éclisses et essayent de désaligner les rails. Le décalage n’est pas très important, mais ils ne peuvent s’attarder, sous peine de se faire remarquer.

Vers 23h30, le train approche, arrive à l’endroit où les voies ont été sabotées et … passe sans problème.

Les saboteurs ne comprennent pas. Ils doivent maintenant remettre les voies en état, pour ne pas qu’un autre convoi, chargé de civils belges, déraille.

La dépouille de Charly Lambert, au Collège (Waremme)

Le 30 août 1944, la dépouille du dentiste LAMBERT Charly, décédé lors du bombardement de la ville, est ramenée dans la grande salle du Collège Saint-Louis de Waremme.

Le corps de Léon Berger chez sa maman (Waremme)

Le 29 août 1944, vers 20 heures, la dépouille de BERGER Léon est transportée de la clinique Notre-Dame, située rue Joseph Wauters à Waremme, au domicile de sa mère, GIHOUSSE Marie, au n° 45 de la rue Hubert Stiernet.

L’ARFEG au travail (Waremme)

Le 29 août 1944, les jeunes volontaires de « l’Aide et Reconstruction des Foyers Eprouvés par la Guerre » (ARFEG) transportent les meubles, objets de valeur, vêtements, vaisselle, … retirés des décombres des maisons touchées par le bombardement, à l’aide de charrettes à bras, dans l’ancienne centrale électrique de la rue Sous-le-Château.

Tous ces volontaires portent un brassard d’identification.

Mort de Léon Berger (Waremme)

Le 29 août 1944, BERGER Léon décède à 19h. Il est la douzième victime du bombardement. Hospitalisé à la clinique Notre-Dame, il a été blessé durant le bombardement, de la veille, du centre de Waremme.

Gaston Nélis au chevet de Léon Berger (Waremme)

Le 29 août 1944, bien qu’il se sait recherché par les Allemands, le bijoutier NELIS Gaston, membre de l’Armée Secrète (A.S.), se rend au chevet de BERGER Léon, blessé lors du bombardement du centre de Waremme de la veille, hospitalisé à la clinique Notre-Dame, rue Joseph Wauters à Waremme.

BERGER Léon décède à 19h. Il est la douzième victime du bombardement.

Henri Bierna gagne sa dernière résidence (Waremme – Bressoux)

En juillet 1945, la dépouille de BIERNA Henri est exhumée du caveau provisoire dans lequel elle a été enterrée en août 1944, suite au bombardement de Waremme. Il est inhumé définitivement au cimetière de Bressoux.