En 1345, l’écuyer DE THYS Rigaud, Seigneur de Thys, est adoubé chevalier.
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Rigaud de Thys, écuyer (Thys)
En 1321, DE THYS Rigaud est écuyer. Il est le fils du Seigneur de Thys, DE THYS François.
François de Thys, Seigneur (Thys)
En 1312, l’écuyer DE THYS François, fils du chevalier DE THYS Renier, est Seigneur de Thys.
Vente à Thys
Le 30 juin 1242, le Comte DE LOOZ Arnould fait savoir que le chevalier DE LOWAIGE Watrekin a vendu au chevalier DE THYS Renier le fief consistant en la Haute Justice de Thys, de Nomerenge et d’Awilhour Pont.
Mort de Henri de Ferme
Le 23 (29 ?) novembre 1263, le chevalier POUILLET DE FERME Henri décède à (?). Il était le fils du chevalier DE FERME Humbert. Il a porté l’étendard de Saint-Lambert à la Bataille de Steppes. Il possédait les seigneuries de Celles, de Termogne et de Ferme (Faimes).
Il sera inhumé dans la chapelle de Ferme (Faimes).
Fin de la Guerre des Douze Lignages
Le 25 septembre 1334, DE MOUMALE Wathy II, désigné par le clan des Waroux, et DE HANEFFE Thiry, désigné par le clan des Awans, entrent à l’Abbaye de Saint-Laurent, accompagnés chacun de 5 chevaliers, pour négocier la fin de la Guerre des Douze Lignages.
Ils ne pourront sortir avant d’avoir conclu la paix. Un accord sera trouvé le 16 mai 1335.
Pierre Eloy de Burdinne, chevalier
Le 13 mai 1843, ELOY-DE BURDINNE Pierre-Lambert est fait chevalier de l’Ordre de Léopold.
Amalric Was, chevalier (Bruxelles – France)
En 1461, le bourgmestre de Bruxelles, WAS Amalric, est fait chevalier par le Roi de France LOUIS XI.
La Chevalerie
Les Croisades ont donné une vive impulsion à l’une des plus belles institutions du Moyen Age. La chevalerie, fruit de la religion et du sentiment de l’honneur, est une association de guerriers destinée à protéger les faibles contre les abus de la force. Les nobles seuls, après de longues épreuves, peuvent y entrer.
Dès l’âge de 7 ans, le futur chevalier est confié à quelque vaillant baron, qui lui donne l’exemple des vertus chevaleresques. Jusqu’à 14 ans, il accompagne le châtelain et la châtelaine comme page. Il les suit à la chasse, lance et rappelle le faucon, manie la lance et l’épée, s’endurcit aux plus rudes exercices. Par cette activité incessante, il se prépare aux fatigues de la guerre, et acquiert la force physique nécessaire pour porter les fortes armures du temps. A 15 ans, il devient écuyer. Il y a des écuyers de corps ou d’honneur, qui accompagnent à cheval le châtelain et la châtelaine ; des écuyers tranchants, qui servent à la table du seigneur ; des écuyers d’armes, qui portent sa lance et les diverses pièces de son armure. Les idées du temps ennoblissent ces services domestiques. Souvent, à 17 ans, l’écuyer part pour des expéditions lointaines. Enfin, lorsqu’il a 21 ans et qu’il parait digne par sa vaillance d’être fait chevalier, il se prépare à cette initiation par des cérémonies symboliques et religieuses. Le bain, signe de la pureté du corps et de l’âme, la veillée d’armes, la confession, la communion précédent la réception du nouveau chevalier. Couvert de vêtements de lin blanc, autre symbole de pureté morale, il est conduit à l’autel par deux chevaliers éprouvés, qui sont ses parrains d’armes. Un prêtre dit la messe et bénit l’épée. Le seigneur, qui doit armer le nouveau chevalier, le frappe de l’épée en lui disant : « Je te fais chevalier au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit ». Il lui fait jurer de consacrer ses armes à la défense des faibles et des opprimés, puis il lui donne l’accolade, et lui ceint l’épée. Les parrains d’arme couvrent le nouveau chevalier de diverses pièces de l’armure et lui chaussent les éperons dorés, signe distinctif de la dignité du chevalier.
La chevalerie confère des privilèges et impose des devoirs. Formés en association et liés par un serment d’honneur et de fraternité, les chevaliers se défendent mutuellement. Mais si l’un d’eux manque à la loyauté et à l’honneur, il est déclaré félon et dégradé solennellement.