Banneret

Au Moyen-Âge, lorsqu’un seigneur veut partir en guerre, il convoque le ban (ses vassaux) et s’il le faut l’arrière-ban (tous ceux qui possèdent un sous-fief dans sa seigneurie). Les vassaux ainsi réunis constitue sa « bannière ».

Le seigneur qui jouit du droit de lever ainsi ses vassaux porte de nom de « banneret ».

Jean de Landris, avoué (Hodeige)

En 1366, le chevalier DE LANDRIS (DE BEAUDRIS ?) Jean est avoué de Hodeige.

Jean Delle Grange, avoué (Hodeige)

En 1351, le chevalier DELLE GRANGE Jean est avoué de Hodeige.

Mort de l’avoué Nakis (Hodeige)

Le 22 juin 1290, le chevalier NAKIS, avoué de Hodeige, décède à (?). Il sera inhumé dans l’église du village.

Jean de Beaudris, avoué (Hodeige)

En 1366, le chevalier DE BEAUDRIS Jean est avoué de Hodeige.

Jean Delle Grange, avoué (Hodeige)

En mai 1331, le chevalier DELLE GRANGE Jean est avoué de Hodeige (?).

L’avouerie de Hodeige

La fonction d’avoué n’est pas gratuite. Comme indemnité de ses frais, il perçoit ordinairement une part des amendes infligées par les Plaids Généraux et certaines redevances des habitants.

Mais plusieurs avoués ne se contentent pas de leur rétribution légitime. Ils extorquent des aides ou subsides aux habitants:

  • soit chaque année,
  • soit à l’occasion du mariage de leurs enfants,
  • soit à l’époque où leurs fils sont adoubés chevalier

De plus, ils leur imposent des corvées. Souvent, ils s’emparent des revenus des biens des ecclésiastiques et parfois des biens eux-mêmes.

L’avouerie, avec ses dotations, deviendra un fief héréditaire qui passera de père en fils (et parfois même en fille); comme les autres fiefs, elle pourra faire l’objet de contrats.

Le Chapitre de Saint-Denis possédant la Seigneurie de Hodeige, elle y a constitué une avouerie. Elle aura plus d’une fois à se plaindre des procédés et des usurpations de l’avoué.

Préparatifs de la bataille de Dammartin

Le 25 (?) août 1325, le châtelain de Waremme, DE DAMMARTIN DE JEHAING DE JENEFFE Guillaume, se prépare à la bataille de Dammartin. Il prend un maximum de précautions pour que les coups ne puissent le transpercer: il se recouvre le corps d’une longue cotte de mailles, renforcée de plaques de fer ceignant tous ses membres, et aptes à parer toutes les percussions les plus violentes des piques, pertuisanes, lances et autres engins pointus analogues. Mais quand il veut enfourcher son fidèle destrier « Moreau de Dave », il doit demander l’aide de deux « solides et rudes gaillards ».

A la remarque qui lui est faite que son poids est nettement exagéré, il répond d’une voix tonitruante: « Or ça, qu’on se taise ! Je vous jure par Dieu et Saint-Georges que s’il a fallu deux piquiers pour me hisser sur Moreau de Dave, il en faudra quatre au moins pour me démonter. A la garde de Dieu et de Saint-Georges ! »

Selon la coutume, des gardes de corps sont préposés à maintenir la bride de Moreau de Dave; cet honneur est réservé à DE TROGNEE Robert et DE HEMRICOURT Thomas. Les deux frères du châtelain de Waremme, DE JEHAING (DE GEHAING) Arnould et (?) Libert Butor, se placent à ses côtés.

Les Awans se regroupent

En août 1325, après différents accrochages entre partisans des Awans et des Waroux, malgré les quarantaines prescrites par le Prince-Evêque de Liège, les Awans regroupent leurs forces à Jeneffe. (On cite la présence de 300 chevaliers environ et d’une quantité de fantassins)

Importants travaux au château (Otrange)

En 1962, le propriétaire du château d’Otrange, le Chevalier DE SCHAETZEN Jean, entreprend d’importants travaux de sauvegarde et d’aménagement. Un aile du 18ème siècle, en mauvais état, est supprimée. Le côté Sud est remanié, notamment par le percement de nouvelles fenêtres. Un soin tout particulier est donné à l’équilibre esthétique. Une partie des douves est comblée.