En mai 1940, lors des combats sur la Lys, le Waremmien RENSON René, lieutenant au 12ème Régiment de Ligne, voit son casque frappé par une balle et son baudrier sectionné, alors qu’il porte secours à son ami HOVEN Henri.
Archives de catégorie : Fait de guerre
Des éclaireurs allemands ? (Waremme – Liège)
Le 5 août 1914, des bruits courent sur la présence d’éclaireurs allemands dans la campagne waremmienne, malgré la résistance des forts de Liège.
Eli Fraipont, blessé (Waremme – Loncin)
En 1914, lors de l’explosion du fort de Loncin, le Waremmien FRAIPONT Eli est blessé à l’oeil et brûlé aux mains et aux jambes.
« Tchof Electrica » (Vieux Waleffes)
Pendant la Seconde Guerre Mondiale, le surnom de « Tchof Electrica » est donné par la Résistance à GALAND Théophile, natif de Vieux Waleffes, en raison de ses hauts faits.
Des aviateurs américains de retour en Hesbaye (Omal – Etats-Unis)
En septembre 1987, quatre aviateurs américains, abattus au-dessus de la Hesbaye la nuit du 29 au 30 mai 1944 et récupérés par des Résistants du Groupe Otarie, reviennent à Omal pour retrouver ceux qui les ont aidés. Ces aviateurs sont:
- FIZPATRICK Ernest
- SWARTZ Walter
- KASZA Paul
- SCHACK Bill
Lors de la cérémonie, ils retrouvent NELIS Gaston, président de la Fraternelle des Anciens Combattants.
Un avion américain abattu (Etats-Unis – Grande-Bretagne – Hesbaye)
La nuit du 29 au 30 mai 1944, un Libertador B24 de l’US Air Force, chargé d’un parachutage d’armes destinées à la Résistance, est abattu au-dessus de la Hesbaye par un avion allemand. L’équipage a juste le temps de sauter en parachute, avant que l’avion ne s’écrase.
Les Américains sont récupérés, sains et saufs, par des membres du Groupe Otarie, et cachés. Ils se nomment:
- FIZPATRICK Ernest, pilote
- SWARTZ Walter, ingénieur de bord
- KASZA Paul, opérateur radio
- SCHACK Bill, mitrailleur arrière
Ils seront plus tard rapatriés en Angleterre.
Extrait de la Gazette de Huy du 20 août 1914 (Waremme – Allemagne)
Le jeudi 6 août 1914, à la brume, une centaine d’uhlans sont aperçus près de Waremme, sur la chaussé de Huy, par six carabiniers cyclistes. Ces braves n’hésitent pas un instant. Deux vont s’embusquer près du viaduc du chemin de fer et commencent à tirer rapidement afin de donner le change à l’ennemi en lui faisant croire qu’il se trouvait en présence d’une troupe nombreuse. Quatre uhlans sont tués et six blessés. Les quatre autres carabiniers surgissent à l’improviste, obligeant une quarantaine de cavaliers ennemis, dont le commandant , à se rendre. Les quarante uhlans fait prisonniers par les vaillants carabiniers sont conduits chez le Juge de Paix DETILLEUX et gardés, jusqu’à l’arrivée des renforts, par le Juge et par HALLET Emile, Commissaire d’Arrondissement. La conduite de celui-ci mérite d’être signalée. Alors que d’autres occupant des fonctions officielles ont quitté la ville depuis vendredi, HALLET Emile est resté à son poste, se multipliant, rassurant la population, veillant à ce que les soldats soient ravitaillés par les habitants, s’occupant des réquisitions, assurant la marche normale des services administratifs, secondé par les échevins de la ville. C’est à ce titre que je tiens à signaler la conduite de HALLET Emile et des autorités restées à Waremme. Leur sang-froid a rassuré la population. Des soldats ennemis, des uhlans notamment, passent à tout moment par ici, la population de n’en inquiète plus.
Dimanche, comme je me trouvais chez HALLEUX Michel, un notable d’ici, des cyclistes ennemis sont signalés près de la gare. Peu après, quelques coups de feu sont tirés. Croyez-vous que la population ait été prise de panique ? Pas du tout. Les habitants sont rentrés simplement chez eux et lorsque la fusillade a cessé ils sont sortis de nouveau, comme si rien d’anormal ne s’était passé.
Jean de Selys-Longchamps attaque de l’immeuble de la Gestapo à Bruxelles
Le 20 janvier 1943, le Baron DE SELYS-LONGCHAMPS Jean décolle de la base de Manston à Thanet dans le Kent, avec son équipier BLANCO André, dit « Le Men ». Leur objectif est le bombardement d’une gare de triage près de Gand.
L’attaque se passe bien. Il ordonne à son équipier de retourner à la base et lui se dirige vers Bruxelles. Il fonce vers Asse, puis Zellik. A partir de cette localité, il peut apercevoir le dôme du Palais de Justice de Bruxelles. Il vire à gauche, passe au-dessus des Marolles, survole le Palais Royal et se dirige vers le Cinquantenaire. Là, il vire à droite et, après quelques secondes, aperçoit le champ de course de Boitfort. C’est son repère visuel primaire.
Il le place dans son dos et remonte vers le nord-ouest. Son axe de pénétration est celui de l’avenue des Nations (qui deviendra plus tard l’avenue Franklin Roosevelt). Il ramène sa vitesse aux environs de 200 km/h au-dessus du parc de l’Abbaye de la Cambre, puis vire à gauche au-dessus de l’avenue De Mot.
Il avait très consciencieusement préparé son coup depuis des semaines. Les journaux clandestins et les rapports de la Résistance, reçus en Angleterre, avaient bien indiqué où se trouvait le quartier général de la Gestapo. De plus, le BARON connaissait l’immeuble où un de ses amis possédait un appartement avant-guerre. Et, par chance, la construction était la plus haute de l’avenue Louise, douze étages. Un bel objectif !
Ses canons se mettent à cracher des obus de 20 mm. Il arrosera la façade de quelque 200 obus. Il vire pour éviter de s’écraser sur l’immeuble. Il ouvre sa verrière et lance un drapeau belge au dessus du parc de Laeken.
Son attaque fait quatre tués et treize blessés graves, dont un responsable de la Gestapo.
Une colonne militaire belge est détruite par les Allemands, à hauteur de Lantremange
Le 11 mai 1940, vers 19 heures, une colonne militaire belge, en retraite, transportant du ravitaillement est détruite par les Allemands, à hauteur de Lantremange.
La colonne débouche sur la Chaussée Romaine en venant de Pousset. C’est le peloton d’approvisionnements du lieutenant LEROI DU VIVIER, qui a reçu l’ordre de gagner au plus tôt Wasseiges, mais qui s’est fourvoyé sur cette route de campagne. Protégé par le peloton de défense anti-aérienne du lieutenant SIQUET, le convoi est constitué d’une vingtaine de véhicules, auxquels il faut ajouter quelques voitures de réfugiés.
Alors que le premier camion de la colonne vire vers Waremme, des blindés allemands, des « Panzers », postés le long de la Chaussée Romaine, au carrefour des « Quatre Abias » ouvrent le feu sur le convoi. En moins d’une minute, cinq véhicules sont incendiés. Les tirs se poursuivent. La compagnie de transport est anéantie. Des véhicules civils, qui la suivent, sont également incendiés. Il y a de nombreuses victimes mort militaires et civiles. Après avoir capturé les rescapés, les chars allemands se retirent vers Mâlpa où les équipages bivouaquent pour la nuit. Les prisonniers sont expédiés à pied vers Oreye, d’où ils partiront vers Tongres, en colonne gardée.
Témoignage de PRESSIA Florent : « Le commandant de la Compagnie belge qui avait bivouaqué la nuit précédente à Pousset donna l’ordre de recharger rapidement les caisses de vivres et de reprendre la route en direction de Waremme. Mais au lieu de se diriger vers Bleret, les camions prirent les routes en direction de Lantremange. Erreur funeste, ils se jetèrent dans la gueule du loup ! Un char allemand était déjà embusqué au lieu-dit « Malpas ». Il tira sur le convoi et toucha cinq camions qui brûlèrent immédiatement. »
Waremmiens décorés pour leurs faits d’arme durant la Première Guerre Mondiale (Waremme)
Plusieurs Waremmiens sont décorés pour leurs faits d’arme durant la Première Guerre Mondiale:
- BOXUS Carl, volontaire de guerre en mai 1917 ; soldat mitrailleur au 6ème Régiment des Chasseurs à pied, décoré de la Croix de Guerre, de la Médaille de la Victoire et de la Médaille de la Reconnaissance Nationale.
- BRUSKIN Armand, 1er Régiment des Carabiniers, blessé 3 fois, 8 chevrons, décoré de la Croix de Guerre, de la Médaille de la Victoire et de la Médaille de la Reconnaissance Nationale.
- DORMAL Charles, sergent au 21ème Régiment de Ligne, 8 chevrons, décoré de la Croix de Guerre, de la Médaille de l’Yser, de la Médaille de la Victoire, de la Médaille de la Reconnaissance Nationale, Chevalier de l’Ordre de Léopold II, Citations à l’Ordre du Jour du Régiment et de l’Armée pour sa conduite au pont de Rapenbrug.
- DIRIX Lambert, volontaire de guerre en décembre 1914, 1er Régiment des Grenadiers, campagne de Russie dans les auto-mitrailleuses, blessé une fois, 5 chevrons, décoré de la Croix de Guerre Belge et Russe, de la Médaille de la Victoire et de la Médaille de la Reconnaissance Nationale.
- FONTINOY Gabriel, volontaire de guerre en avril 1915, sergent au 6ème de , Brigadier au 1er Régiment d’ArtillerieLigne, réformé pour la vue, adjudant-instructeur au Centre d’Instruction n° 3, professeur à l’Ecole de Rééducation des Mutilés de Guerre, décoré de la Médaille de la Victoire et de la Médaille de la Reconnaissance Nationale.
- GONTHIER Joseph, 1er sergent au 10ème de Ligne, 8 chevrons, décoré de la Croix de Guerre, de la Médaille de l’Yser, de la Médaille de la Victoire, de la Médaille de la Reconnaissance Nationale, de la Fourragère de l’Ordre de Léopold, cité à l’Ordre du Jour de l’Armée comme « Soldat d’Elite ».
- JACQUES Maurice, Brigadier au 1er Régiment d’Artillerie, combattit au Fort de Loncin, 3 blessures, décoré de la Médaille de la Victoire et de la Médaille de la Reconnaissance Nationale.
- LECLOUX Emile, volontaire de guerre en décembre 1914, lieutenant mitrailleur au 6ème Chasseur à pied, une blessure , 6 chevrons, décoré de la Croix de Guerre, cité à l’Ordre du Jour du Régiment.
- LECLOUX Gustave, volontaire de guerre le 4 août 1914, ambulancier et soldat, 8 chevrons, décoré de la Croix de Guerre Belge, de la Médaille de l’Yser, de la Médaille de la Victoire, de la Médaille de la Reconnaissance Nationale, de la Croix de Guerre et de la Médaille Militaire Françaises, cité à l’Ordre du Jour de l’Armée.
- PIRSON Louis, canonnier au Fort de Hollogne, fait prisonnier lors de la reddition du fort le 16 août 1914.

