Clélia Trapelli, au Liban avec MSF (Waremme)

En octobre 1987, le jeune infirmière de Waremme, TRAPELLI Clélia, (30 ans), rejoint la zone musulmane de Beyrouth-Sud, pour se mettre au service de l’organisation « Médecins sans Frontières », qui prodigue une assistance médicale à l’ensemble de la population, meurtrie par douze ans de guerre civile.

TRAPELLI Clélia a suivi des études secondaires à l’Athénée Royal de Waremme et a obtenu un diplôme d’infirmière accoucheuse à l’Institut Provincial d’Etudes Paramédicales de Liège (Barbou).

Combats autour de la Citadelle de Liège (Belgique – Pays-Bas)

Le 27 septembre 1830, dans la soirée, le faubourg Sainte-Walburge est occupé par les Révolutionnaires, pour empêcher le ravitaillement de la Citadelle occupée par les Hollandais.

Après plusieurs jours de face – face, la bataille s’engage le 30 septembre 1830.

Le 6 octobre 1830, les Hollandais capitulent et quittent Liège.

Le poste hollandais d’Oreye est attaqué

Dans la nuit du 22 au 23 septembre 1830, le poste, installé dans la campagne d’Oreye par des Hollandais venus de Maastricht pour couper les voies de communications et empêcher que des renforts liégeois arrivent à Bruxelles, composé d’infanterie d’infanterie et de cavalerie est attaqué par surprise par un détachement de révolutionnaires liégeois, notamment une douzaine de cuirassiers commandés par le Major MATHOT et par LUCAS Alexandre-Joseph et un détachement est commandé par CHARLIER, dit « Jambe de Bois », ancien artilleur de NAPOLEON. Un détachement, commandé par WASSEIGE Jean-Joseph, de 1.000 hommes a quitté Liège avec 2 pièces d’artillerie, par le Faubourg Sainte-Marguerite, avant de rejoindre une autre colonne, composée en partie de membres de la garde communale. 

L’engagement a lieu au lieu-dit « Chevenotte », à l’entrée du village de Thys. Une fusillade nourrie éclate. Le capitaine des cuirassiers, WELLE D. se distingue par son intrépidité.Du côté révolutionnaire, le nommé » BATAILLE est frappé à mort. 3 ou 4 autres sont blessés, dont le notaire de Liège, WASSEIGE J. B., atteint d’un coup de feu dans la poitrine, après avoir désarmé une sentinelle hollandaise. Du côté hollandais, les pertes sont plus considérables. Ils sont mis en déroute. Ils abandonnent le village et se retirent précipitamment vers Saint-Trond, en abandonnant des armes, des munitions, des vêtements et plusieurs chevaux. plusieurs d’entre-eux sont faits prisonniers.

Dans un mouvement de panique, Monsieur COCHOUL, l’instituteur de Momalle, tombe dans le Geer. Il refroidira et perdra la vie peu après.

Une partie des volontaires liégeois rentre à Liège vers 8 heures du matin. D’autres, avec CHARLIER, dit « Jambe de Bois » installé sur l’affut d’un canon, poursuivent vers la Capitale, pour porter secours aux Bruxellois, rassemblés dans le Parc de Bruxelles; contribuer ainsi à la libération de la Belgique du joug hollandais et conquérir l’indépendance.

 

Le Gouvernement Provisoire proclame l’Indépendance (Belgique – Pays-Bas)

Le 4 octobre 1830, le Gouvernement Provisoire déclare solennellement que les provinces de la Belgique, détachées de la Hollande, constituent un état indépendant.

La « Violette » est prise à Liège

Le 18 août 1789, la « Violette » est prise sans heurts à Liège. Les deux nouveaux bourgmestres à peine élus, DE CHESTRET Jean-Remy et FABRY Jacques-Joseph, contraignent le Prince-Evêque HOENSBROECK, ramené de Seraing, à abolir le règlement contesté de 1684 et à avaliser un nouvel ordre communal, plus démocratique.

Wathieu Datin à la tête d’une insurrection à Liège

Vers 1430, le notable liégeois DATIN Wathieu fomente une insurrection. Ses troupes sont composées de houilleurs qui travaillent sur ses terres de Montegnée, de Berleur, de Moulin et d’Ans. Cette révolte est soutenue par le Duc PHILIPPE LE BON.

philippe le bon

philippe le bon

La Querelle des Chiroux et des Grignoux (Waremme – Liège)

Vers 1650, la « Querelle des Chiroux et des Grignoux » constitue une regrettable dissension du camp liégeois, qui sera mise à profit, dans les années qui vont suivre, par les Italiens, les Croates, les Espagnols, les Français et surtout les Lorrains, pour occuper et rançonner les populations, sous prétexte d’avoir été appelés à l’aide par l’une ou l’autre des deux factions rivales.

Les Chiroux ou « Hirondelles » (tchirou en wallon), à cause de l’habit porté par leur milice armée : des habits noirs, des bas et chausses blancs qui font penser à des hirondelles plumées jusqu’au bout des pattes. C’est le camp de l’aristocratie, défenseur de l’autorité princière. Ils sont, de tendance conservatrice.

Les Grignoux ou les « Grincheux », le parti du peuple, de tendance plus républicaine et progressiste. Ils sont dits « grincheux » car ils contestent sans cesse le pouvoir du Prince-Evêque. Ils ont leur sanctuaire dans le quartier d’Outre-Meuse qui, au 17ème siècle, n’est pas aussi pauvre, donc aussi « populaire » qu’on se le représente. Ce parti « populaire » est dirigé par LARUELLE Sébastien et est soutenu par la France.

Waremme n’échappera ni au pillage, ni à l’incendie, perpétrés par les troupes du Prince DE CONDE et du sanguinaire DE WEERT Jean.

sébastien la ruelle

sébastien la ruelle

jean de weert

jean de weert