Commando de parachutistes belges (Belgique – Allemagne)

Le nuit du 15 au 16 août 1944, un peloton composé de 11 parachutistes belges (9 soldats et 2 officiers) est largué derrière les lignes ennemies. Ce commando belge est la première unité Alliée qui foule le sol national.

Il fera plus de 300 victimes allemandes (dont un général) et détruira plus de 100 véhicules, ainsi qu’un important stock de munitions.

« Le Roi Salomon a chaussé ses gros sabots » (Belgique – Angleterre)

Le 5 juin 1944, le message codé « Le Roi Salomon a chaussé ses gros sabots » est diffusé sur la BBC. Il est adressé à la Résistance intérieure belge. Il lui ordonne l’exécution immédiate du plan de sabotage qui prévoit la destruction des voies ferrées, des lignes à haute tension, des câbles téléphoniques ; mais aussi l’attaque des transports allemands et de leurs installations militaires.

Rosa Fusch chez Hyacinthe Docquier (Remicourt)

Vers 1943, FUSCH Maurice, dit « Le P’tit Russe », un Juif d’origine polonaise, confie sa fille FUSCH Rosa, à DOCQUIER Hyacinthe de Remicourt. Elle vivra chez lui jusqu’à la Libération.

Charles Gérard, bourgmestre démissionnaire (Remicourt – Allemagne)

En juin (?) 1940, le bourgmestre de Remicourt, GERARD Charles, démissionne, pour ne pas appliquer les directives de l’occupant allemand. Plus tard, il passera dans la clandestinité, au Front de l’Indépendance.

Il sera remplacé par HOUSSA Désiré, premier échevin élu sur la liste « MELOTTE ». GERARD Charles reprendra ses fonctions après la Libération.

Le Roi à Bruxelles (Belgique)

Le 22 novembre 1918, le Roi ALBERT 1er revient à Bruxelles à la tête de ses troupes.

Le Groupe « Zoro » (Hesbaye)

Début 1943, le Commando de Résistants dirigé par DERWA Arthur, dit « Arthur », compte environ 80 hommes. Il prend le nom de « Section Punitive Belge (SPB), mais est familièrement appelé « Groupe Zoro ».

Son rayon d’action comprend 21 villages:

  • Bergilers
  • Crisnée
  • Fooz
  • Grandville
  • Herstappe
  • Hodeige
  • Hognoul
  • Jeneffe
  • Kemexhe
  • Lamine
  • Lantremange
  • Lens-sur-Geer
  • Lowaige
  • Momalle
  • Oreye
  • Otrange
  • Pousset
  • Remicourt
  • Roloux
  • Thys
  • Velroux

Il a pour mission principale de faire la chasse aux collaborateurs, indicateurs et dénonciateurs. Chaque cas est instruit, passe en « Conseil de Guerre » (généralement dans une grange). L’accusé est assisté d’un aumônier. Il est ensuite généralement exécuté.Pour chaque exécution, un dossier est établi. Il sera remis à la Justice, à la Libération.

Les Résistants logés à Waremme

En septembre 1944, près la Libération de la Hesbaye par les Américains, les Résistants viennent s’installer à Waremme:

  • Ceux du Groupe Otarie quittent Les-Waleffes pour venir à Waremme. La plupart d’entre-eux sont hébergés dans les locaux de l’Ecole Moyenne de l’Etat, rue Charles Lejeune.
  • Ceux du Front de l’Indépendance, moins nombreux, sont regroupés dans l’immeuble des Oeuvres Sociales, au n° 19 de la rue Joseph Wauters.

C’est la liesse à Waremme

Le lundi 7 septembre 1944, c’est la joie à Waremme. La ville est libérée des Allemands par les Forces Alliées et la Résistance. On chante, on danse dans les rues, dans les cafés. On improvise un bal à la Maison du Peuple.

Tensions à l’Hôtel de Ville (Waremme)

Le 7 septembre 1944, en pénétrant à l’Hôtel de Ville de Waremme, les Résistants de l’Armée Secrète (AS), MOUREAU Edmond et GODBILLE Maurice, y trouvent quelques membres du Front de l’Indépendance (FI) qui les ont précédés:

  • GAUNE François
  • DERYDT Alfred
  • RENKIN André

Il y a des divergences de vue entre les deux organisations de Résistants.

Les membres du Front de l’Indépendance veulent une répression impitoyable et immédiate des traitres et des collaborateurs, alors que les membres de l’Armée Secrète veulent avant tout réinstaller l’autorité qui existait en mai 1940, c’est-à-dire le bourgmestre JOACHIM Guillaume. Les membres du Front de l’Indépendance déclarent que celui-ci a collaboré avec l’Occupant et qu’il doit être démis. Pour eux, le seul représentant de l’autorité doit être le commissaire HARDY Camille, qui a refusé toute collusion avec les Allemands, dès le début de l’Occupation.