Charles Gérard, bourgmestre démissionnaire (Remicourt – Allemagne)

En juin (?) 1940, le bourgmestre de Remicourt, GERARD Charles, démissionne, pour ne pas appliquer les directives de l’occupant allemand. Plus tard, il passera dans la clandestinité, au Front de l’Indépendance.

Il sera remplacé par HOUSSA Désiré, premier échevin élu sur la liste « MELOTTE ». GERARD Charles reprendra ses fonctions après la Libération.

Eggert Reeder, administrateur militaire (Belgique – Allemagne)

eggert reeder

eggert reeder

En juin 1940, la Belgique est placée sous l’administration militaire dirigée par le général REEDER Eggert. Il est représenté au niveau régional et local par les kommandanturen, installées dans les gendarmeries.

Alexander Falkenhausen, gouverneur (Belgique – Allemagne)

alexander von falkenhausen

alexander von falkenhausen

Le 1er juin 1940, le Reich allemand met son administration en place pour gérer les territoires occupés. Le général VON FALKENHAUSEN Alexander est nommé gouverneur de la Belgique et du Nord de la France (les départements du Nord et du Pas-de-Calais sont, en effet, rattachés à la Belgique).

Les troupes d’occupation (20 bataillons d’assaut) et les unités de police militaire (la Feldgendarmerie) relèvent de son autorité.

Arthur Derwa, mort ou vif (Hesbaye – Allemagne)

Dès 1941, les Allemands veulent capturer le Résistant DERWA Arthur, mort ou vif. Une prime de 100.000 francs est offerte à celui qui permettra sa capture.

Le Travail Obligatoire, en Allemagne

Le 6 mars 1942, un décret de l’Occupant institue le travail obligatoire en Allemagne, pour les hommes qui ne peuvent justifier d’une occupation régulière.

La maison de Roland Streignaerts (Waremme – Allemagne)

Le (?) 1940, lorsqu’il rentre dans sa maison de la rue de Mouhin, à Waremme, après s’être échappé d’une colonne de prisonniers près de Saint-Trond, STREIGNAERTS Roland constate que les portes de sa maison ont été fracturées et les fenêtres brisées. Les armoires sont grandes ouvertes, les tiroirs sortis des meubles. L’argenterie, les ustensiles de ménage, le linge, les outils, le contenu de sa cave à vins, … tout a disparu. Il estime son préjudice à plus de 20.000 francs.

Un voisin lui dira que les Allemands ont passé quelques nuits dans la maison et que des réfugiés s’y sont reposés.

La maison de Gilbert Botty (Waremme – Allemagne)

Le (?), au retour de son exil en France, BOTTY Gilbert constate que sa maison a été saccagée et que des biens ont été volés, pour un montant qu’il estime à plus de 3.000 francs. Il en veut au bourgmestre, à l’administration communale de Waremme et à son délégué, le courtier en grains de l’avenue des Tilleuls (qui deviendra plus tard l’avenue Guillaume Joachim), PAQUAY Emmanuel, d’avoir introduit illicitement les Allemands dans sa demeure.

La maison de Gilbert Botty (Waremme – Allemagne)

Le 12 mai 1940, la maison de BOTTY Gilbert, située rue de Huy à Waremme, est réquisitionnée pour héberger des soldats allemands. Ils y resteront deux ou trois jours. Par la suite, d’autres soldats y seront encore hébergés.

Il faut loger les Allemands (Waremme – Allemagne)

Le 12 mais 1940, les Allemands intiment l’ordre au bourgmestre de Waremme, JOACHIM Guillaume, de désigner des habitations dans lesquelles seront hébergées leurs troupes.

Il pense, en premier lieu aux habitations laissées vides par ceux qui ont fuit la ville. Il charge PAQUAY Emmanuel, courtier en grains, de répertorier ces immeubles.

Les « Collabos » sont arrêtés (Waremme)

Le 7 septembre 1944, des Résistants patrouillent dans Waremme et arrêtent ceux que la rumeur publique qualifie de traitres ou de collaborateurs.

Ils sont conduits, sans ménagement, à l’Hôtel de Ville. Ils gravissent les marches du perron sous les huées d’une foule nombreuses et sont enfermés dans les sous-sols de l’immeuble.