Le Conseil Communal de Waremme se rallie au Gouvernement Provisoire

Le 9 octobre 1830, le Conseil Communal de Waremme manifeste unanimement son adhésion au nouveau Gouvernement Provisoire et lui promet zèle et dévouement.

Formation du Gouvernement Provisoire (Belgique)

gouvernement provisoire de la belgique en 1830

gouvernement provisoire de la belgique en 1830

A la fin du mois de septembre 1830, un Gouvernement Provisoire se constitue à l’Hôtel de Ville de Bruxelles

Combats à Bruxelles en septembre 1830 (Belgique)

Le 23 septembre 1830, une lutte sanglante s’engage à Bruxelles entre les troupes du Prince FREDERIC des Pays-Bas et les volontaires arrivant des quatre coins de la Belgique. Les volontaires « liégeois » sont commandés par ROGIER Charles.

La mission d’Isidore de Chestret (Belgique)

En 1830, DE CHESTRET Isidore, qui vit au château de Donceel, reçoit une missive de ROGIER Charles, chef du gouvernement provisoire. Elle lui commande de se rendre à Waremme, d’y lever un corps de volontaires et de marcher sur Tongres, menacé par un retour offensif des Hollandais. Pour couvrir les frais, il peut utiliser l’argent de la caisse de la Recette des Contributions de Waremme.

A la lecture de ces ordres, DE CHESTRET Isidore selle son cheval et galope vers Waremme. Il s’arrête d’abord à la caserne des Maréchaussées (gendarmerie) et s’adresse au chef de poste :

« Brigadier, je suis général du Plat Pays, voici ma nomination. Je vous nomme major. Rassemblez vos hommes ! ».

Le major, fraîchement émoulu, présente ses trois hommes au général DE CHESTRET. Celui-ci les nomme capitaine, lieutenant et sergent, et leur fait part de leur mission :

« Rendez-vous au domicile du Receveur Communal, faites-vous remettre l’argent de la caisse, parcourrez la ville pour engager des volontaires et, dès demain matin, nous partons en campagne ».

A cette heure, le Receveur Communal HOUSSA est toujours au lit, en déshabillé. Lorsque la Maréchaussée se présente à son domicile, sa servante apeurée s’écrie :

« Monsieur, Monsieur, ce sont les gendarmes ! »

HOUSSA prend peur, s’élance dans son jardin (qui longe les remparts) et escalade le mur pour fuir dans la campagne. Mais la profondeur du fossé l’effraie. Il passera plusieurs heures, perché sur la crête du mur.

Entretemps, la Maréchaussée a envahit la demeure. DE CHESTRET demande :

« Où est le Receveur ? »

La servante balbutie :

« Il est absent … »

DE CHESTRET rétorque :

« Peu importe, nous connaissons le chemin de son bureau ! »

Les gendarmes se rendent au bureau du Receveur, emportent la caisse communale et se dispersent dans les divers cabarets de la ville pour recruter des volontaires grâce à l’argent dont ils disposent maintenant.

Le lendemain, la petite troupe se met en marche, mais ne rencontre que peu d’ennemis. Elle disperse, tout au plus, quelques petits détachements de hollandais, surpris par cette rencontre.

Les Journées de septembre 1830 (Belgique)

journées de septembre 1830

journées de septembre 1830

Les 23, 24, 25 et 26 septembre 1830, combats victorieux des insurgés bruxellois et des volontaires provinciaux sur les troupes royales de GUILLAUME 1er.

Le 23 mai au matin, l’armée, sous les ordres du Prince FREDERIC, fils cadet du souverain, réussit à se rendre maître du Parc et des palais royaux mais échoue aux portes de Flandre et de Laeken.

Le 4 septembre 1830, ROGIER Charles quitte Liège, « La Cité Ardente », en direction de Bruxelles, avec plusieurs centaines de volontaires.

Le petit peuple de Bruxelles, le groupe organisé des liégeois arrivés le 7 septembre, les Louvanistes de ROUSSEL, des isolés accourus dans la capitale se battent avec une audace désespérée, retranchés dans des maisons et derrière des barricades. La résistance est renforcée par l’arrivée de volontaires de la banlieue, du Brabant wallon et du Hainaut.

Le 20 septembre, ROGIER Charles met la main sur les armes stockées à l’Hôtel de Ville de Bruxelles.

Afin d’empêcher l’arrivée de nouveaux combattants liégeois, les Hollandais s’emploient à couper les voies de communications passant par la Hesbaye. Un poste est notamment installé à Oreye.

Les efforts du Prince Frédéric pour obtenir par la négociation la fin des combats échouent devant l’exigence de la retraite de l’armée réclamée par les insurgés.

Dans la nuit du 26 au 27, le Prince ordonne finalement le repli de l’armée sur Anvers. Le 24 au soir, une commission administrative a été formée à l’Hôtel de Ville. Le 26, le Gouvernement provisoire a été constitué. Le 4 octobre, il proclame l’indépendance de la Belgique.

Les pertes de l’armée sont de 108 tués et 620 blessés. Elles sont plus sévères chez les insurgés, moins bien armés et plus téméraires : 430 tués et 1200 blessés. La victoire du Parc souleve l’enthousiasme dans les provinces méridionales et l’âpreté des combats dresse un mur entre Belges et Hollandais.

roi guillaume 1er

roi guillaume 1er

charles rogier

charles rogier

La « Muette de Portici » est jouée au théâtre de la Monnaie (Bruxelles – Belgique)

muette de portici affiche 1830

muette de portici affiche 1830

Le 25 août 1830, la « Muette de Portici » est jouée au théâtre de la Monnaie à Bruxelles.

Cette représentation est initialement donnée à l’occasion du 59ème anniversaire du Roi GUILLAUME DES PAYS-BAS.

Cette œuvre met en exergue le patriotisme napolitain et celui des peuples opprimés en général. La salle est comble. Lorsque le ténor LA FEUILLAFE entonne l’air « Amour sacré de la Patrie », la salle se lève et retentit d’exclamations frénétiques. C’est le détonateur qui va mettre le feu aux poudres et amorcer la révolution.

Quelques heures avant la fameuse représentation, le journal « Le Belge » a publié une lettre de l’avocat montois, GENDEBIEN Alexandre. Cette parution va servir de signal pour le soulèvement.

alexandre gendebien

alexandre gendebien

Le Coup d’Etat du 18 brumaire An VIII (France)

coups d'état du 18 brumaire

coups d’état du 18 brumaire

Le 9 novembre 1799, le Coup d’Etat du 18 brumaire An VIII.

Renversement du Directoire et prise du pouvoir par BONAPARTE Napoléon. Il instaure un pouvoir exécutif fort. De fait, la Constitution de l’An VII accorde aux trois consuls (BONAPARTE Napoléon, premier consul, assisté de SIEYES Emmanuel-Joseph et DUCOS Roger) tous les pouvoirs exécutifs et une part importante du pouvoir législatif. Le consulat à vie en 1802 et l’établissement de l’Empire en 1804 accentuent encore cette tendance.

Le Directoire (France)

Du 26 octobre 1795 au 10 novembre 1799, Gouvernement de la France du 4 brumaire An IV au 19 brumaire An VIII. Le pouvoir exécutif est aux mains de cinq Directeurs. Le Directoire doit lutter d’abord contre les élus de droite en 1797, puis en 1798 contre ceux de gauche. Pour éliminer ceux-ci, il a recours à BONAPARTE Napoléon qui liquidera ce Directoire lors du coup d’Etat du 18 brumaire.

Mort de Saddam Hussein (Irak)

saddam hussein exécution

saddam hussein exécution

Le 30 décembre 2006, l’ancien dictateur de l’Irak, HUSSEIN Saddam, est exécuté par pendaison, pour le massacre de 148 villageois.