Mort de Dieudonné Haccourt (Waremme – Russie)

Le 21 janvier 1948, HACCOURT Dieudonné décède à (?), à l’âge de 74 ans. Il a épousé TINLOT Marie-Thérèse-Jeanne, puis GALMACE Joséphine (sans avoir divorcé de sa première épouse). Ce second mariage sera annulé pour bigamie. Il a eu une relation extraconjugale avec GAILLARD Marguerite, qu’il a assassiné pour jalousie. Il a été condamné et incarcéré en France. Il a combattu en Russie durant la Première Guerre Mondiale. Il sera inhumé au cimetière de Waremme.

Daniel François et Alain Michelet, coupables (Waremme – Liège)

Le 26 mars 2015, la Cour d’Appel de Liège (1) confirme la peine que le Tribunal Correctionnel a prononcée à l’encontre de l’ancien chef de la zone de police de Waremme, FRANCOIS Daniel, et de son adjoint, MICHELET Alain, pour harcèlement et traitement inhumain et dégradant, mais (2) en sus, déclare que ces attitudes coupables sont à l’origine de la mort de KOCH Sandra et de sa fille, et des graves blessures de son fils.

RAPPEL DES FAITS

Le 11 novembre 2011, la policière de Waremme KOCH Sandra, récemment mutée à Crisnée, se rend dans les bois de Stoumont en voiture, avec ses enfants Emilie (17 mois) et Bastien (4 ans). Elle prépare un petit « bûcher », s’asperge, ainsi que ses enfants, d’alcool et y met le feu. Ils sont gravement brûlés, mais ne décèdent pas. Elle s’empare alors d’un couteau, tue sa fille et inflige de profondes blessures à son fils (qui conservera toute sa vie d’importantes séquelles). Elle appelle alors les secours. Elle explique avoir été la victime de harcèlement de la part de ses supérieurs hiérarchiques. On la retrouvera pendue dans sa cellule le 6 décembre 2012.

Comme en première instance, FRANCOIS Daniel est condamné à 12 mois de prison avec sursis, et MICHELET Alain à 10 mois également avec sursis, pour harcèlement au travail et traitement inhumain et dégradant.

Mais de plus, la Cour déclare que c’est ce harcèlement moral, ce traitement inhumain et dégradant, qui ont involontairement poussé KOCH Sandra à blesser gravement son fils, à tuer sa fille et à se suicider. Pour les juges d’Appel, c’est bien le comportement malveillant des deux commissaires qui est à l’origine du drame. Les juges précisent que les deux policiers ont créé un climat hostile qui a plongé leur subalterne dans un état psychologique fragile. Les magistrats considèrent que ces deux supérieurs hiérarchiques auraient du prévoir que cet état psychologique pouvait entraîner des conséquences tragiques.

Si la peine de prison avec sursis est maintenue, l’élargissement de la responsabilité des deux hommes amène la Cour à les condamner, en sus, à payer des dommages et intérêts provisionnels de 75.000 euros à la famille. Cette somme servira, notamment, à payer les frais très lourds du traitement du fils de KOCH Sandra.

Une telle condamnation devrait avoir d’importantes conséquences sur la carrière de FRANCOIS Daniel et MICHELET Alain à la police.

Les avocats des deux condamnés annoncent leur intention de se pourvoir en Cassation de l’arrêt de la Cour d’Appel. Pour rappel, la Cour de Cassation ne se prononcera pas sur le fond de l’affaire, en l’occurrence la culpabilité des deux hommes, mais sur la forme de l’arrêt de la Cour d’Appel et le respect des règles de procédure et de droit.

Rémunération de l’avoué (Waremme)

Au 11ème siècle, l’avoué de Waremme reçoit le tiers des amendes pour coups avec ou sans blessures, ainsi que le tiers de celles infligées aux larrons (voleurs) arrêtés.

Combat à Liège

Le 5 janvier 1433, D’ATHIN Guillaume envahit Liège, pour obtenir le rappel de son frère, D’ATHIN Wathieu. Après un combat acharné, le peuple de Liège obtient la victoire. les D’ATHIN et leurs partisans sont bannis et leurs biens confisqués.

Wathieu d’Athin, exilé (Liège)

En janvier 1430, D’ATHIN Wathieu est exilé de la Principauté de Liège.

Il a été bourgmestre de Liège en 1404, 1416 et 1417. Seigneur de grande autorité, il a gouverné la pays et la Cité à sa guise. Son despotisme a entraîné sa chute.

Pierre Cloosse condamné (Waremme)

Le 8 juin 1794, (le 20 prairial An II), CLOOSSE Pierre, âgé de 53 ans, manoeuvre à Pousset, canton de Waremme, accusé d’avoir volé dans les premiers jours de pluviose An I, 16 gerbes de seigle non battu, dans la grange du citoyen HANNOSSET Jean-Henri, cultivateur à Pousset, est condamné à 6 mois d’emprisonnement et aux frais de la procédure.

La Ville condamnée (Waremme – Liège – Allemagne – Etats-Unis)

Le 8 juin 1950, la Cour d’Appel de Liège condamne la ville de Waremme à payer 5.510.262 francs de dommages et intérêts à DOYEN Camille, en réparations des dommages causés par la population à la fin de la Première Guerre Mondiale.

La moitié de cette somme représente les intérêts depuis 1932, date à laquelle le Tribunal des Dommages de Guerre a débouté la famille DOYEN.

Devant la Cour, les « DOYEN » ont invoqué un décret du 10 Vendémiaire de l’An IV (le 2 octobre 1795) qui règle la police dans les communes. Ce décret stipule qu’en cas d’émeutes et de dommages, les autorités communales sont tenues pour responsables et doivent payer les dégâts occasionnés. DOYEN Camille a ajouté que le bourgmestre faisant-fonction, JOACHIM Guillaume, n’a rien fait pour protéger ses établissements de la vengeance populaire.

La ville de Waremme, quant à elle, a déclaré que la gendarmerie n’était pas encore rétablie et que, par conséquent, il lui a été impossible de maintenir l’ordre. De plus, elle a insisté sur le fait que la population a été excitée par les soldats alliés présents. Or, ce même décret de 1795 prévoit que, si les émeutes ont été provoquées par des membres extérieures à la « communauté villageoise », les autorités communales sont dispensées de dédommager les victimes.

Un Cadastre Agricole (Waremme – Belgique)

En août 1941, un cadastre agricole est établi en Belgique. L’administration communale doit établir une fiche individuelle par agriculteur / éleveur, et y porter diverses informations.  Ce travail est confié au secrétaire communale.

Les agriculteurs « réfractaires » s’exposent à des amendes et à des peines de prison.

Alexis Wauters arrêté (Waremme – Allemagne – Pays-Bas)

Fin 1918, WAUTERS Alexis, le plus jeune frère de WAUTERS Joseph et WAUTERS Arthur, est arrêté. La justice lui reproche, ainsi qu’à son complice PAQUOT Léopold, d’avoir abattu d’innombrables arbres et de les avoir vendus aux Allemands, via un intermédiaire hollandais.

WAUTERS Alexis sera condamné à 20 ans de travaux forcés et PAQUOT Léopold à 15 ans.

Gerry Mossoux à Oudenaarde (Waremme)

En décembre 2013, MOSSOUX Gerry est transféré à la prison d’Oudenaarde.