Gilles Monfort, condamné à mort (Jeneffe)

En mars 1753, MONFORT Gilles est condamné à mort par la cour de justice de Jeneffe.

Joseph Hauteclair condamné à mort (Fontaine – Jeneffe)

Le 8 mai 1779, HAUTECLAIR Joseph, dit « Le Pêcheur », s’introduit dans la demeure du sieur VIGOUREUX à (Fize ?) Fontaine, et y dérobe quelques vêtements et objets. Il sera condamné par la cour de justice de Jeneffe à être pendu et étranglé à une potence, jusqu’à ce que mort s’en suive.

Peine pour une attaque armée (Jeneffe)

En 1715, quiconque attaque autrui avec une arme est condamné par la cour de justice de Jeneffe à avoir la main droite coupée

Misère à Jeneffe

En 1709, l’hiver est très rude dans la région de Jeneffe. Les récoltes sont compromises. La population connait la misère et recourt aux vols et autres chapardages, risquant la mort prononcée par la cour de justice du village.

L’avouerie de Hodeige

La fonction d’avoué n’est pas gratuite. Comme indemnité de ses frais, il perçoit ordinairement une part des amendes infligées par les Plaids Généraux et certaines redevances des habitants.

Mais plusieurs avoués ne se contentent pas de leur rétribution légitime. Ils extorquent des aides ou subsides aux habitants:

  • soit chaque année,
  • soit à l’occasion du mariage de leurs enfants,
  • soit à l’époque où leurs fils sont adoubés chevalier

De plus, ils leur imposent des corvées. Souvent, ils s’emparent des revenus des biens des ecclésiastiques et parfois des biens eux-mêmes.

L’avouerie, avec ses dotations, deviendra un fief héréditaire qui passera de père en fils (et parfois même en fille); comme les autres fiefs, elle pourra faire l’objet de contrats.

Le Chapitre de Saint-Denis possédant la Seigneurie de Hodeige, elle y a constitué une avouerie. Elle aura plus d’une fois à se plaindre des procédés et des usurpations de l’avoué.

Meurtre de Jean de Doncherff (Hodeige – Grandville)

Le 17 mars 1568, DE DONCHERFF (DE DONCEEL ?) Jean, fils de DE DONCHERFF (DE DONCEEL ?) Pacquéa, est victime d’un meurtre dans la taverne de DE SORBION Bauduin à Hodeige.

Sur enquête faite par la Cour de Justice de Hodeige, en recharge des échevins de Liège, sont appréhendés:

  • LE BLAVIER Tassin, de Grandville, inculpé de son propre aveu et déclaré par plusieurs témoins avoir perpétré le crime;
  • DE SORBION Bauduin, comme complice
  • LE BLAVIER Fastré, s’il n’était homme d’église, aurait également dû être appréhendé

(On ignore l’issue du procès)

Delle Rualle condamné à mort (Hodeige)

Le 15 avril 1565, la Cour de Justice de Hodeige condamne à mort DELLE RUALLE P. pour avoir occasionné la mort de DE MOMALLE Paquéa, en lui portant des coups de couteau. L’exécution par décapitation est pratiquée le jour même. Le corps du décapité sera livré à ses amis qui l’enseveliront au cimetière du village.

Condamnation des agresseurs (Hodeige – Liège)

Le 22 janvier 1476, une amende est infligée par la Cour de Justice de Hodeige, par recharge des échevins de Liège, aux coupables de l’agression du mayeur de Liège, LE PREUDHOMME Collart, originaire de Hodeige, par certains habitants du village:

  • 3 florins d’or du Rhin pour les complices de ceux qui ont porté les coups;
  • 3 florins d’or pour tous les habitants du village qui se trouvaient sur la place publique au moment des faits;
  • l’obligation pour tous les autres habitants, qui n’ont pas assisté aux faits mais qui n’ont pas fait diligence contre les coupables et qui se sont donc rendus coupables de négligence, de venir à Liège pour faire amende honorable au Chapitre de Saint-Denis

La Cour de Justice de Hodeige

En (?), le village de Hodeige possède une Cour de Justice dont le mayeur et les 7 échevins sont nommés par le Chapitre Saint-Denis, Seigneur foncier de l’endroit.

La justice s’y rend au nom du Chapitre, qui perçoit une certaine part des amendes. La Cour de Justice intervient et préside aux Plaids Généraux.

Dans le principe, c’est devant elle:

  • qu’on règle les affaires communales;
  • qu’on juge les coups et blessures
  • qu’on juge les coups sans blessure
  • qu’on juge les contraventions légères
  • qu’on répare les torts et les injustices

Les coupables de ces infractions sont condamnés à des amendes.

Elle n’est compétente que pour les infractions dont la peine ne dépasse pas 5 florins d’or. Dans les autres cas, elle doit prendre recharge aux échevins de Liège, qui lui indiquent la sentence à prononcer.