Portrait de Jules Dominique Coen (Waremme)

COEN Jules

 

En 1980, portrait de COENE Jules Dominique

Sénateur. Secrétaire du Sénat. Conseiller provincial. Questeur du Conseil provincial de Liège. Conseiller communal de Waremme.

Membre de l’Association royale des écrivains de Wallonie. Membre de l’association des journalistes périodiques belges et étrangers. Membre de l’Organisation mondiale de la presse périodique.

Très attaché à sa Hesbaye natale, tels que l’ont été STIERNET Hubert et KRAINS Hubert, il s’applique à faire revivre par l’écriture, les mœurs, les personnages, les traditions d’une région riche en souvenirs du passé. Essayiste, romancier, conteur, nouvelliste.

Sociétaire de l’Association des Ecrivains de langue française.

Portrait d’Armand Thoen (Waremme)

Le 13 avril 1966, portrait d’Armand THOEN.

Il est né à Liège en 1890 et est décédé à Waremme le 13 avril 1966.

Premier prix au Conservatoire Royal de Liège, il fut par la suite répétiteur de piano. Chef d’orchestre réputé, il dirigea de nombreuses formations en Belgique, en France, au Maroc et même au Vietnam.

Il fut aussi compositeur et éditeur de musique.

Naissance de Victor Coëme (Waremme)

En 1952, naissance de COEME Victor.

Frère de COEME Guy, il habitera à Waremme. Sa passion sera la pêche, qu’il pratiquera depuis l’âge de 12 ans. Il participera à des concours de pêche dans différents pays. Il fréquentera régulièrement les étangs de Waremme.

Portrait de Joseph Suls (Waremme)

En 1945, portrait de Joseph SULS .

SULS Joseph Camille Simon, plus couramment appelé « José », est né à Waremme le 23 février 1915. Militaire de carrière, il fait la campagne au 2ème Régiment de Chasseurs à pieds. Il est chef pointeur au 4, quand il est blessé à la poitrine et à la bouche, en France, sur le pont d’Ardre, à Calais. Des balles de mitrailleuse d’avion l’ont touché. Ses blessures lui valent de ne pas être emmené comme prisonnier de guerre.

Il entre dans la Résistance le 1er novembre 1943 et y restera jusqu’au 14 octobre 1944. Il fera partie du « Groupe Zoro » du 15 février 1944 au 11 octobre 1944, sous le pseudonyme d’Edmond.

Ses fonctions de contrôleur du Ravitaillement lui permettent de ravitailler en nourriture les réfractaires. Il contribue au sauvetage du pilote américain HART. Sa demeure est un dépôt d’uniformes et d’armes, cachées dans l’ébrasement évidé de la fenêtre. Sa femme, ROCK Hélène, va les chercher au « moulin Raskin » à Omal. Pour les transporter, elle les cache dans le fond d’un landau.

SULS Joseph est tué en Allemagne par accident. Un ami lui présente un revolver. En effet, en plus de ses fonctions de comptable, il est aussi armurier. Il demande qu’on lui laisse finir ses comptes, mais inspecte néanmoins l’arme. Le coup part et l’atteint au ventre.

Portrait de Jean de Sélys-Longchamps (Waremme)

DE SELYS-LONGCHAMPS Jean

Le 16 août 1943, portrait de Jean DE SELYS-LONGCHAMPS.

Le 31 mai 1912, naît Jean, le second fils du Baron DE SELYS-LONGCHAMPS Raymond.

Enfance aisée, mais élève plus intéressé par les mouches … qui volent, elles !

Il transite par plusieurs écoles et collèges. Ses camarades de classe l’apprécient car c’est un « crack » quand il s’agit de raconter des histoires.

Il entre à l’escadron-école du 1er Régiment des Guides en 1933 ; Il est promu sous-lieutenant de cavalerie en 1937.

Il est de haute stature et est d’un caractère fort.

Il est en première ligne lors de l’invasion de la Belgique et se bat à Lanaken, sur la Gette (Petite et Grande), sur la Lys. A la reddition, il veut rejoindre les lignes anglaises. Il arrive à embarquer à La Panne sur un bateau pour l’Angleterre.

Pensant qu’il y a un espoir de reconstitution de l’armée belge en France, il retraverse la Manche, se rend à Marseille, puis à Gibraltar. Il poursuit ses pérégrination, joint le Maroc et se retrouve dans un camp à Montpellier , en France.

Il s’échappe à nouveau, passe les Pyrénées, traverse l’Espagne et retourne en Angleterre.

Il s’engage dans la Royal Air Force. A 28 ans, c’est déjà un peu âgé pour devenir pilote de guerre, mais il « triche » sur son âge. Il est breveté et passe en août 1941 à la « 61 Operational Training Unit ». En septembre, il intègre de Squadron 609, véritable nids de talents belges.

De missions en succès, il acquiert le grade de « Flight Lieutenant » (capitaine d’aviation).

Portrait de Joseph Kinet (Waremme)

En 1941, portrait de Joseph KINET

KINET Joseph n’a qu’une idée : s’engager dans la R.A.F.

Il est né à Lantremange en 1908. Son père, entrepreneur de travaux publics, était le bourgmestre de Lamine. Ses deux premières années d’études terminées, il a comme précepteur l’instituteur PETITJEAN Hector, de Remicourt, qui lui donne des leçons particulières. Ses études secondaires, il les fait à Saint-Roch, puis à Saint-Louis à Waremme.

Cet homme étonnant doit sa vocation à CHARLIER Léon, un enfant de Lamine, un de ceux de l’époque héroïque de l’aviation.

Entré dans la carrière, il est de la 51ème promotion.

Employé au secrétariat général des Finances, il est dénoncé et est arrêté au début de l’année 1941.

Portrait de René Renson (Waremme)

Lieutenant dans l’armée belge en 1940. Au début de la guerre. Il se trouvait au 12ème de Ligne à Kuurne. Pour porter secours à un autre soldat, il traverse une route et est touché. Un shrapnell frappe son casque, son baudrier est coupé, sa capote trouée. Il est fait prisonnier et est emmené dans un stalag en Allemagne.

Il regagne Waremme en septembre 1940. Professeur d’histoire à l’Athénée Royal de Waremme dans le civil.

Discret, très simple, il a le don de convaincre de ses gestes éloquents et de ses yeux noirs, brillants et pétillants d’intelligence. Son souci est d’aider les familles des prisonniers de guerre. Mais bientôt commenceront les premières réunions avec NELIS Gaston, BEAUDUIN André et quelques autres, … (Résistants ?).

Portrait de Françoise del Marmol (Waremme)

DEL MARMOL Françoise, dite « Francinette » ou « Trottinette », est née au château de Longchamps. Elle a les yeux bleus et les cheveux blonds. Cheftaine des louveteaux, elle est devenue une des courageuses « courrières » du groupe de Résistants « Otarie ». Elle va vivre sur les routes, roulant à vélo de jour comme de nuit. Elle transporte des messages entre Huy, Waremme et Hannut. Elle assiste à des parachutages et dirige vers des caches les agents envoyés par Londres. Elle court des risques chaque jour.

Portrait de Jean-Baptiste Weber (Waremme)

Il commande les pompiers de Waremme depuis 1936. Avant cela, il exerçait les fonctions de directeur de la centrale électrique. C’est un petit homme trapu, aux cheveux ébouriffés. Il répond au sobriquet de « Fieu ».