Portrait du Baron Raphaël de Sélys-Longchamps (Waremme)

Portrait du Baron Raphaël DE SELYS-LONGCHAMPS.

Le Baron DE SELYS-LONGCHAMPS Raphaël est le fils aîné du naturaliste réputé et politicien, le Baron DE SELYS-LONGCHAMPS Michel-Edmond.

Il a épousé DE BRIGODE DE KEMLAND Eusébie.

Il a obtenu le domaine de Longchamps à Waremme par un tirage au sort avec son frère, organisé par son père.

Il est nommé conseiller communal de Waremme en 1903. Il le restera jusqu’en 1907.

Il a suivi une carrière militaire et est devenu officier de cavalerie.

Portrait du Baron Michel-Edmond de Sélys-Longchamps (Waremme)

DE SELYS-LONGCHAMPS Michel Edmond

En 1900, portrait du Baron Michel-Edmond DE SELYS-LONGCHAMPS.

Homme politique libéral, né à Paris en 1813 et mort à Liège en 1900.

Passionné depuis sa jeunesse par les sciences naturelles, il devient un de nos meilleurs naturalistes du 19ème siècle, produisant plus de deux cent cinquante publications (sur les insectes, les oiseaux, les mammifères, …).

Mais il connut également une longue carrière politique. Elu conseillé communal de Waremme (de 1841 à 1900), conseiller provincial (1846 – 1848). Il siégea à la Chambre des Représentants en 1848. Il entre au Sénat (1855 – 1900) qu’il présida de 1880 à 1884.

Il était un naturaliste de valeur et un homme politique bien connu. Il était également doté d’une des neuf plus grosses fortunes de Belgique. Par disposition testamentaire, il lègue à la ville de Waremme une somme de 25.000 francs pour effectuer des travaux de salubrité publique et une somme de 2.000 francs pour les bibliothèques populaires, dont il était le fondateur. Il lègue également une rente à l’Académie Royale de Belgique, afin que soient décernés des prix à des mémoires concernant la faune. Par ce geste symbolique, il veut encourager les jeunes désireux de placer leur vie au service de la science.

Il est enterré à Waremme le 15 décembre 1900.

Portrait de René Evrard (Waremme)

Portrait de René EVRARD  

Né à Falisolle en 1897.

Directeur médical de la clinique Joseph Wauters. C’est un chirurgien remarquable. Il est venu s’installer à Waremme et a fait construire une superbe villa, rue de Huy, à une petite centaine de mètres des Ateliers Moës.

C’est un franc-maçon, mais cela ne l’empêche pas de fraterniser à l’occasion avec des gens d’église.

Il a toujours fait preuve d’une grande bienveillance pour les plus démunis et bien des familles ont bénéficié de ses soins sans qu’il leur en coûte le moindre centime.

Si le chirurgien est un homme de cœur, c’est également un bon vivant. Grand amateur de vin, il est aussi capable d’ingurgiter des repas pantagruéliques.

Portrait de Jules Dumoulin (Waremme)

En 1893, portrait de Jules DUMOULIN.

C’est un petit homme très maigre, portant une longue barbe grise. Il est surnommé « li Spè ».

Il pratique le spiritisme et passe pour avoir la faculté de se mettre en relation avec les esprits. On dit qu’il dispose également d’un certain pouvoir d’hypnotisme.

On raconte qu’il a adhéré à ces doctrines dans l’espoir de guérir sa femme que la rumeur publique prétend être à moitié folle et cloîtrée dans la villa.

Portrait de Léon Hardy (Waremme)

Portrait de Léon HARDY. 

Le commissaire de police à Waremme, membre de la Résistance en 1914 – 1918, conseiller technique de la résistance locale pendant la deuxième Guerre Mondiale. C’est le coordinateur du renseignement et du sabotage. Il dispose de moyens de recherche et de contrôle exceptionnels : filature et surveillance de suspects, infiltration dans leurs foyers par des voisins, des membres de la famille de résistants. La majorité de ses « assistants » disposent de téléphones, placés grâce à la complicité d’agents de la RTT résistants.

Né en 1878 au Luxembourg, en fonction depuis le 1er juillet 1909, il met en place tout un réseau d’observateur vigilants à Waremme en en Hesbaye. Démis de ses fonctions, il sera remplacé par Peters et reprendra ses fonctions à la Libération. A la fin de la Guerre, il se cache chez le brasseur RENIER Fernand.

Il collaborera avec LEBURTON Edmond pour intercepter et détourner du courrier adressé à l’occupant par les civils.

Il collecte des données sur le trafic ferroviaire grâce à KINDERMANS Joseph, CHARLIER Eugène et HELLA.

Une des boîtes aux lettres du commissaire est le garage pour vélos KEYEN, rue Emile Hallet, face à son domicile. Pour un courrier, il est facile de se faufiler dans le flot des cyclistes « navetteurs ».

Portrait de Stanislas Fleussu (Waremme)

stanislas françois fleussu

stanislas françois fleussu

En 1858, portrait de Joseph Stanislas François FLEUSSU.

FLEUSSU Joseph, Stanislas, François, né en 1803 à Waremme, décédé en 1858 à Liège. Congressiste (1830-1831, Waremme) Age en 1830 : 27 ans Libéral. Elu par l’arrondissement de Waremme de 1831 à 1833 et par celui de Liège de 1833 à 1835 et de 1839 à 1847.

BIOGRAPHIE (Extrait de Ulysse CAPITAINE, Nécrologe liégeois pour l’année 1858, Liége, F. Renard, 1861, pp. 38-43)

FLEUSSU (Jean-François-Stanislas), officier de l’Ordre de Léopold (1849), décoré de la Croix de Fer, conseiller à la Cour d’appel de Liége, ancien membre du Congrès national, de la Chambre des représentants et du Conseil communal de Liége, membre de la Commission administrative de l’Athénée royal de Liége depuis 1837, ancien président du jury chargé de conférer le grade d’élève universitaire, ancien membre de la Commission directrice du Mont-de-Piété (1850) et du Comité de surveillance de l’Ecole primaire de Liége (1837), né à Waremme le 10 janvier 1798, est décédé à Liége le 2 juin.

Il termina avec distinction ses études à l’Université de Liége, obtint en 1819 le titre de docteur en droit, et prêta bientôt peu après serment devant la Cour d’appel. Bientôt il occupa une place distinguée au barreau.

Membre actif de l’Union, FLEUSSU contribua de tout son pouvoir à la régénération de la Belgique ; aussi, lors de la formation du Congrès, les électeurs du district de Waremme reconnurent les services qu’il avait rendus à la cause nationale, en l’appelant à défendre leurs intérêts au sein de cette assemblée.

Les connaissances profondes du jeune député, son caractère bienveillant, sa grande loyauté, ne tardèrent pas à lui donner une prépondérance marquée. En sa qualité de membre de la section centrale, il prit part à la discussion de la Constitution et de la Loi électorale. On lui doit d’excellents rapports sur le titre V, traitant de la force publique et sur les articles 13 et 14 du titre II relatifs à l’abolition de la mort civile et aux poursuites contre les fonctionnaires publics.

Dans sa séance du 25 novembre 1830, il avait déjà présente, avec ses collègues MM. BATBANSON, FORGEUR et LIEDTS, un projet de Constitution qui fut renvoyé à l’examen des sections. Ce projet différait beaucoup, dans plusieurs points essentiels, du travail proposé par le Comité de Constitution. Plus novateur, ces quatre députés voulaient bien accorder l’hérédité au chef de l’Etat, mais ils demandaient que la Nation fut représentée par une assemblée unique, sous le nom de Congrès national, élu directement par les citoyens. Ils excluaient de cette assemblée tous les fonctionnaires à la nomination du Roi et révocables par lui ; ils ne lui accordaient enfin qu’un acte suspensif, lequel devait cessé si la même loi était reproduite et adoptée à la législature subséquente par la majorité des trois quarts.

FLEUSSU prit part à la discussion de quelques-unes des plus importantes et les plus délicates qui furent soumises à la délibération du Congrès. Nous mentionnerons surtout le discours pour combattre l’institution du Sénat et pour démontrer qu’une chambre unique peut très bien se concilier avec la forme monarchique. Le 25 janvier 1831, il prit aussi avec chaleur la défense de la candidature du duc de Nemours contre celle du duc de Leutchtenberg qu’appuyait surtout monsieur Lebeau. Le débat fut très orageux et on sait que l’opinion défendue par le député de Waremme fut partagée par l’assemblée.

Parmi les votes de FLEUSSU émis au sein du Congrès on remarqua les suivants : pour l’exclusion des Nassau, pour l’indépendance du peuple belge, sauf les relations du Luxembourg avec la Confédération germanique ; pour l’abolition de toute distinction d’ordres ; pour la question de surveillance dans l’enseignement ; contre l’institution des deux chambres ; pour la nomination du sénat par le Roi ; contre la nomination du sénat par les électeurs de la Chambre des représentants ; contre l’inamovibilité des officiers du ministère public près des cours et tribunaux ; contre l’abaissement du cens électoral pour les campagnes ; pour la première loi électorale ; pour la deuxième loi électorale ; contre l’élection du chef de l’Etat préalable aux négociations ; pour le baron Surlet de Chokier en qualité de régent ; pour le duc de Nemours ; contre les décrets qui allouent une indemnité aux membres du Gouvernement provisoire ; contre le projet de décret relatif à l’admission au service belge d’officiers supérieurs étrangers ; contre l’adoption des 18 articles.

Lors de l’élection du prince Léopold, FLEUSSU motiva en ses termes son abstention : « Convaincu que S M.R., le prince de Saxe-Cobourg ne pourra pas se rendre aux vœux des Belges, puisse qu’il a subordonné son acceptation à la condition que toutes les difficultés territoriales seraient préalablement aplanies, je crois inutile de donner mon suffrage. »

Dès que le Congrès eut voté, les 18 articles, les membres de cette assemblée, à la veille de se séparer, voulurent donner à notre concitoyen un témoignage de haute estime. Ils l’appelèrent à faire partie de la députation chargée de se rendre à Londres pour annoncer au prince Léopold l’adhésion de la Belgique aux préliminaires de paix d’où dépendait son acceptation à la couronne.

Les électeurs du district de Waremme choisirent de nouveau FLEUSSU pour les représenter lors de la première formation de la Chambre ; mais, par un de ces revirements d’opinion si fréquents à cette époque, il ne put se faire réélire en mai 1833 et se vit remplacer par DE BURDINNE Eloy dont les convictions étaient acquises au parti catholique.

Le corps électoral de Liége devait se réunir quelques jours après pour le choix de ses mandataires. L’Union acclama le nom de FLEUSSU. Des cinq candidats représentés, il obtint le plus grand nombre de suffrages, et fut désigné pour occuper le siège que la loi accordait alors à l’arrondissement de Liége, alternativement avec Huy. Son mandat cessa ainsi forcément en mai 1835. (Note de bas de page : Le 14 juillet 1836, FLEUSSU fut élu par Liége membre du Conseil de régence ; il conserva ce mandat pendant trois ans et prit une part active aux travaux de cette assemblée. On lui doit notamment la pétition que la ville de Liége adressa aux chambres législatives en faveur de la réforme de la loi électorale.)

Le 11 juin 1839, il fut pour la seconde fois porté à la Chambre des représentants par l’Union, que défendaient alors le Politique et le Courrier de la Meuse. Arrivé à la législature en même temps de MM. DAVID, DE BEHR, LESOINNE et RAIKEM. Il ne tarda pas à se séparer des unionistes pour se ranger parmi les membres les plus dévoués de l’opinion libérale constitutionnelle, à laquelle il avait rendu d’éminents services.

FLEUSSU siégea à la Chambre jusqu’au mois de mai 1847, époque où des devoirs de famille le forcèrent à renoncer à son mandat. Le gouvernement, appréciant les longs et importants services que cet honorable député avait rendu au pays depuis 1830, lui offrirent différentes positions élevées, notamment celle de gouverneur de la province de Namur. Mais FLEUSSU refusa, ne voulant plus s’éloigner de Liége.

A la Chambre comme au Congrès, FLEUSSU résista aux prétentions exagérées, de quelque coté qu’elles vinssent, et sut se concilier les sympathies de ceux même dont il combattait énergiquement les opinions. Il possédait, ainsi qu’on l’a bien dit, un esprit lucide et pénétrant, un cœur droit et ferme ; il joignait à une grande franchise de caractère la plus affectueuse affabilité.

Conseiller à la Cour de Liége depuis le 4 octobre 1832, date de l’organisation de ce corps, FLEUSSU est à juste titre considéré comme l’un des membres les plus éminents de la magistrature belge.

Malgré le temps que réclamaient ces différentes fonctions, il trouva des loisirs à consacrer à l’instruction publique. Aimant les lettres et les cultivant même avec succès, il devint en 1837 membre de la Commission de surveillance de l’école primaire et de la Commission administrative du Collège royal. Lors de la réorganisation des Athénées, le gouvernement le désigna pour faire partie de la Commission chargée de la visite des établissements d’instruction moyenne ; plus tard, il fut encore nommé président du jury chargé de conférer le grade d’élève universitaire dans le ressort de la Cour d’appel de Liége.

Portrait de Jean-Joseph Deprez (Waremme)

Portrait de Jean-Joseph DEPREZ.

Il nait à Oleye le 15 novembre 1850 et sera un des premiers cantonniers de Waremme.

Le cantonnier est un ouvrier communal chargé de l’entretien des routes avec les fossés qui les bordent et recueillent les eaux de ruissellement. Ce n’est pas une mince affaire à un moment où les chemins, et même certaines rues, sont simplement empierrés. On imagine dans quel état se trouvait la voirie après les rudes hivers de l’époque.

Il arrive aussi que, lors de manifestations importantes, le cantonnier assiste le garde-champêtre.

Portrait de Guillaume-Joseph Frerard (Waremme)

Portrait de Guillaume-Joseph FRERARD .

Il se signale par une énergie et un dévouement extraordinaires, dans tous les domaines, s’attirant une profonde reconnaissance de ses concitoyens. Sa parfaite droiture incitera le Roi GUILLAUME des Pays-Bas à solliciter qu’il continue à prodiguer ses bons offices aux intérêts de la ville. Le maintien d’une autorité locale est assez rare lors d’un changement de Régime. Lors de son décès en 1818, LEJEUNE Charles, secondé par FLEUSSU Jean-François-Xavier, prendront la relève.

Portrait de Stanislas Fleussu (Waremme)

FLEUSSU Joseph, Stanislas, François

Portrait de Jean-Stanislas-François FLEUSSU.

Né à Waremme le 21 nivose de l’An VI et décédé à Liège le 1er juin 1858. Il épouse GILLOT Joséphine.

Magistrat belge, membre du Congrès et de la Chambre des Représentants. Il se signale par son talent d’avocat et son patriotisme lorsque les citoyens du district de Waremme le choisissent pour député au Congrès National. Il est un des rédacteurs de la Constitution et remplit les fonctions de rapporteur de la section centrale chargée de se prononcer sur cette même Constitution.

Il fait partie de la députation envoyée à Londres pour annoncer au Prince DE SAXE-COBOURG Léopold son élection comme Roi des Belges.

Le 4 octobre 1832, il est nommé conseiller à la Cour d’Appel de Liège.

Il siège pendant plusieurs années à la Chambre des Représentants, pour l’arrondissement de Waremme de 1831 à 1833, pour celui de Liège de 1839 à 1847, époque à laquelle il donne sa démission par suite d’un deuil de famille.

Décoré de la Croix de Fer pour sa participation à la Révolution de Septembre. Chevalier de l’Ordre de Léopold le 13 mai 1843. Le 10 juin 1849, il reçoit la Rosette d’Officier de l’Ordre National. Jusqu’à sa mort, il remplit les fonctions de conseiller à la Cour d’Appel de Liège.

Portrait de Pierre-Lambert Eloy de Burdinne (1776 – 1865)

ELOY DE BURDINNE Pierre

Portrait de Pierre-Eloy DE BURDINNE (1776 – 1865).

Il nait en 1776. Il sera agronome et promoteur de la culture de la betterave sucrière. Député (1833 – 1848) et sénateur catholique (1848 – 1855) de l’arrondissement de Waremme. Il sera bourgmestre de Burdinne (1836 – 1850).