Bénéfice pour Mathias Naveau (Borlez – Liège)

Le 31 mai 1528, le Prince-Evêque de Liège, DE LA MARCK Erard, érige en bénéfice la « Matricularie  » (?) de Borlez et la confère à NAVEAU Mathias (mais à l’avenir, elle sera à la collation de l’abbé de Saint-Laurent à Liège).

La dotation est d’un revenu de 20 muids d’épeautre. Dans cette dotation sont comprises les redevances de habitants de Borlez, Borset et Aynef (?), à savoir:

  • 27 habitants qui n’ont pas de charrue: ils paient chacun une dosine (ce qui fait 2 muids et 2 setiers d’épeautre°
  • 13 habitants qui ont une charrue: ils paient chacun 2 garbes (?) (ce qui fait environ 2 muids d’épeautre).

L’abbesse du Val-Benoit relève des terres (Roloux – Liège)

Le 14 septembre 1699, l’abbesse du Monastère de Val-Benoit à Liège relève la moitié de 7 bonniers, 13 grandes verges de terres sises à Roloux.

L’abbesse relève des terres (Fexhe-le-Haut-Clocher)

Le 10 mai 1701, l’abbesse du couvent du Val-Notre-Dame à Huy, DE LA RIVIERE Ludgarde, relève 26 grandes verges et 9 journaux de terres entre Fexhe-le-Haut-Clocher et Goreux.

La tour de l’église sera réparée (Fexhe-le-Haut-Clocher)

Le 1er avril 1642, il est convenu entre les paroissiens de Fexhe-le-Haut-Clocher et l’abbé de Saint-Laurent à Liège, que celui-ci fera réparer la tour de l’église du village et que les paroissiens y contribueront par la somme de 2.000 florins de Brabant et par le charroi des matériaux.

L’église sera reconstruite (Fexhe-le-Haut-Clocher)

Le 10 juillet 1668, l’abbé de Saint-Laurent à Liège s’engage à rebâtir à ses frais l’église de Fexhe-l’Avoué, dit « le Haut-Clocher », mais la paroissiens de Fexhe, Noville, Voroux, Goreux, Rol(l)oux et Freloux lui payeront la somme de 2.000 florins et feront corvées et charrois.

L’autel de Sainte-Marie et Saint-Jean-Baptiste (Goreux – Fexhe)

Le 29 avril 1467, l’Archidiacre de Brabant décide que la collation de l’autel de Sainte-Marie et Saint-Jean-Baptiste, situé dans la chapelle de Goreux (dépendant de la paroisse de Fexhe) appartient alternativement aux héritiers du fondateur, DE GOREUX Amel, et à l’abbé de Saint-Laurent.

Les biens de l’église vendus (Hesbaye liégeoise – Waremme)

Du 1er Ventôse de l’An V (19 février 1797) au 1er juillet 1808, des biens du clergé et de corporations religieuses, mis sous séquestre par le nouvel Etat Français, sont mis en vente pour remédier à la pénurie d’argent causée par la guerre civile et les guerres à l’extérieur. Un certain nombre d’entre eux sont rachetés par des (anciens) religieux ou par des prête-noms qui agissent en leur nom. Dans la région de Waremme, sont notamment vendus:

  • Une ferme située à Momalle, comprenant 77 bonniers 6 verges grandes de terres et prairies. Elle est adjugée le 16 Ventôse de l’An V, au citoyen WARNOTTE D. D., ancien religieux, et à d’autres (?), pour 3.503 livres 17 sous et 6 deniers.
  • Une ferme située à Geer, comprenant 133 bonniers 15 verges grandes 0,75 verge petite de terres et 5 bonniers 13 verges grandes de prairies. Elle est adjugée le 27 Germinal de l’An V, au citoyen PAQUO, ancien abbé de Flône, pour 154.000 francs.
  • Une ferme située à Hemriquette, sur la commune de Waleffe-Saint-Georges, comprenant 113 bonniers de terres et 7 bonniers de prairies. Elle est adjugée le 2 Floréal de l’An V, au citoyen SONDELET P., ancien frère carme, pour 242.000 francs.
  • Le couvent des Récollets de Waremme, l’église, le jardin et une prairie d’un bonnier 15 verges grandes 13 verges petites. Le tout est adjugé le 2 Floréal de l’An V, au citoyen MATHY G. J., ancien religieux du couvent, pour 12.150 francs.
  • Une ferme située à Roloux, comprenant 31 bonniers 2 verges grandes de terres et 4 bonniers 2 verges grandes de prairies. Elle est adjugée le 12 Prairial de l’An V, à BOGAERTS Jean-Michel, ancien frère chartreux, et d’autres (?), pour 84.000 francs.

L’abbé Paquo rachète une ferme (Geer – Flône)

Le 27 Germinal de l’An V (le 16 avril 1797), le citoyen PAQUO, ancien abbé de Flône, rachète une ferme située à Geer, comprenant 133 bonniers 15 verges grandes 0,75 verge petite de terres et 5 bonniers 13 verges grandes de prairies, pour 154.000 francs.

Oleye voudrait s’affranchir de l’abbaye Saint-Denis

Vers 1157, D’OLEYE Robert, dit « Le Petit », et ses frères D’OLEYE Lambert et D’OLEYE Gontran, sont dénoncés à l’abbaye Saint-Denis de Paris, pour leur velléités d’affranchir le village de celle-ci.