La ferme du Val Saint-Lambert (Momalle)

Vers 1796, l’Abbaye du Val Saint-Lambert de Liège possède une ferme et 77 bonniers de terres à Momalle (Pissoule).

La ferme du Val Saint-Lambert (Momalle)

En 1502, l’Abbaye du Val Saint-Lambert de Liège possède une ferme et 60 bonniers de terres à Momalle (Pissoule).

Des biens du Val Saint-Lambert (Momalle)

En 1211, l’Abbaye du Val Saint-Lambert à Liège possède des biens fonciers à Momalle.

La seigneurie de Momelette

En 1241, l’abbaye du Val-Saint-Lambert de Liège acquiert la seigneurie de Momelette. Elle la conservera jusqu’à la Révolution Française.

La chapelle de l’Ermitage sera-t-elle détruite (Momalle – Liège)

En 1787, l’abbé du Val-Saint-Lambert demande et obtient du Prince-Evêque de Liège, l’autorisation de démolir la chapelle et l’ermitage de Momalle. Mais ils ne seront pas détruits.

Inhumation de Jean-Baptiste de Pierpont (Momalle – Liège)

En 1669, l’abbé DE PIERPONT Jean-Baptiste, abbé du Monastère du Val-Saint-Lambert à Liège, est inhumé dans la chapelle « de l’Ermitage » à Momalle, sous une dalle tumulaire sculptée à ses armoiries. 

C’est lui qui a fait construire l’édifice.

Construction de la chapelle Notre-Dame à l’Arbre (Momalle)

En 1645, l’abbaye du Val Saint-Lambert à Liège, fait construire la chapelle « Notre-Dame à l’Arbre », près du lieu où elle est apparue sur un arbre à Momalle, et près de la demeure du chapelain. (le curé de Hodeige, l’abbé PRINTHAYE Gérard, en signera l’acte d’érection en 1648)

Les ordres et congrégations religieux sont supprimés (Waremme – Belgique – France)

Le 1er septembre 1796 (15 fructidor de l’An IV), une loi française ordonne la fermeture des maisons ou établissements religieux, couvents, monastères, abbayes et prieurés; supprime tous les ordres et congrégations réguliers des deux sexes, en Belgique, et confisque leurs biens au profit de la République.

Cette loi accorde:

  • aux religieux, un bon de 15.000 francs
  • aux religieuses, un bon de 10.000 francs
  • aux frères laïcs, un bon de 5.000 francs
  • aux soeurs converses, un bon de 3.334 francs

Ces bons ne peuvent être employés qu’en acquisition de biens nationaux.

Les religieux doivent sortir de leur couvent dans les 20 jours après la réception de leur bon et quitter en même temps le costume religieux.

A Waremme:

  • au couvent des Sépulchrines: 12 religieuses et 2 soeurs accepteront le bon;
  • au couvent des Récollets: 11 religieux et 6 frères accepteront le bon.

Le Législateur prévoit une exception à cette suppression pour les maisons religieuses qui ont pour objet l’éducation publique ou le soulagement des malades et qui tiennent réellement des écoles ou des salles de malades.

La direction des domaines nommera des commissaires pour faire l’inventaire des biens et meubles des couvents supprimés et préparer leur vente publique.

 

Note:

Le bon que le gouvernement présente à chaque religieux fera l’objet d’une vive controverse. Il s’agit de savoir s’il est permis de l’accepter. Les uns soutiennent qu’en l’acceptant, on approuve la loi de suppression et on coopère à son exécution; qu’en rachetant les biens de son couvent avec ce bon, on viole son voeu de pauvreté. Les autres répliquent qu’en acceptant le bon, on accepte simplement une partie de ce qui a été injustement enlevé au couvent et qu’en rachetant au moyen de ce bon les biens de son couvent, on ne fait que racheter son propre bien. La plupart des religieux et religieuses du département de l’Ourte croient que l’acceptation du bon est licite.

Les dîmes de Waremme

En juillet 1261, le prévôt DE CONDE Jean, les archidiacres et les autres membres du Chapitre de la Cathédrale de Liège, reçoivent de l’abbaye du Val-Saint-Lambert, pour le posséder à perpétuité, le droit de percevoir les dîmes à Waremme, moyennant une rente de 74 muids d’épeautre.