Olivier de Beaurieu veut récupérer Villereau

Vers 1648, DE BEAURIEU Olivier reprend possession, par la force, du château de Villereau (Vilrea), donné à bail 18 ans plus tôt à l’abbaye Saint-Laurent, par son frère, DE BEAURIEU Wathieu.

L’année suivante, il en sera expulsé par le Colonel BUNTINX, sur ordre du Prince-Evêque de Liège.

Wathier de Beaurieu donne ses biens en location

Le 8 août 1626, DE BEAURIEU Wathier (Wathieu ?) donne, à bail perpétuel à l’abbaye Saint-Laurent de Liège:

  • Sa seigneurie et terres de Villereau (Vilrea), avec haute, basse et moyenne juridictions, biens seigneuriaux et féodaux, patrimoniaux, lui parvenus par succession de père et mère; biens qu’il détenait en fief de DE BERLO Jean, Seigneur de Hermalle.
  • Sa ferme à Boëlhe.

En contrepartie, l’abbaye Saint-Laurent lui sera redevable:

  • D’un fermage héréditaire de 7 muids d’épeautre par bonnier de jardin et pré (il y en a 22 bonniers).
  • D’un fermage de 3 muids 5 setiers d’épeautre pour chaque bonnier de terre arable (il y en a 92 bonniers).
  • L’abbaye paiera, en outre, les charges qui grèvent les biens.
  • L’abbaye donnera en cadeau à KERCKOFF Catherine, son épouse, une chaîne en or de 1.000 florins.

Des religieuses se cachent (Lens-Saint-Servais)

Jusqu’en 1796, des religieuses de l’abbaye de Lens-Saint-Remy se cachent à Lens-Saint-Servais et à Abolens.

L’avouerie de Geer

En 1235, l’abbé de Flône fait l’acquisition de l’avouerie de Geer (Jerra). Jusque-là, elle appartenait en alleu à LE VILLAIN Arnould et ses enfants. A partir de ce moment, il n’y aura plus d’avoué à Geer.

La Seigneurie de Geer

En 1140, le Prince-Evêque ALBERON II confirme, par une charte, la possession de la Seigneurie de Geer (Jaira) par l’abbaye de Flône.

Echange de terres (Omal – Liège – Villers)

En 1293, la Cathédrale Saint-Lambert de Liège acquiert des biens à Omal, par un échange avec l’abbaye de Villers en Brabant.

Le moulin d’Oreye

Vers 1050, l’abbaye de Saint-Trond possède un moulin banal à Oreye. Les fermiers du village doivent lui payer une redevance pour y faire moudre leurs grains.

Un château à Oreye

En mars 1261, le chevalier DE MONFERANT Adan, Seigneur d’Oreye, et son épouse D’OREYE Elisabeth prennent en location, à perpétuité, 6 bonniers de terres , près de Tis (Thys ?), auprès de l’abbé de Saint-Trond, contre une rente annuelle de 26 muids d’épeautre. Ils ne pourront vendre ce bien sans le consentement de l’abbaye (Leurs successeurs payeront cette rente jusqu’à la Révolution française et l’abolition du régime féodal).

Sur ces terres, ils construiront un château féodal. Cet édifice comprendra une cour haute et une cour basse, flanquées de 4 tours carrées situées à chacune des extrémités. Une maison seigneuriale et un quartier des serviteurs et domestiques y seront adjoints. Des écuries et des étables complèteront l’ensemble. Une seule entrée permettra l’accès à ce château. Elle sera surmontée d’un donjon, précédé par un pont-levis. Des étangs, alimentés par le Geer, entoureront cet ensemble.

Godefroid de Bocholt achète les terres de l’abbaye (Oreye)

En 1620, le Seigneur d’Oreye, DE BOCHOLT Godefroid, achète les propriétés dont l’abbaye de Saint-Trond dispose encore à Oreye.