Le 30 juillet 1284, l’Evêque de Liège (?) Jean autorise le clergé de Liège à quitter la ville, à cause des voies de fait des bourgeois.
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Les terres du clergé à Jeneffe
Vers 1780, le clergé possède 258 hectares de terres à Jeneffe (sur une superficie totale de 677 hectares). Il loue ces terres à des paysans, des fermiers, notamment à:
- FABRY
- JAYMAERT
- LESCHANE
- STREEL
- WERY
- …
L’avouerie de Hodeige
La fonction d’avoué n’est pas gratuite. Comme indemnité de ses frais, il perçoit ordinairement une part des amendes infligées par les Plaids Généraux et certaines redevances des habitants.
Mais plusieurs avoués ne se contentent pas de leur rétribution légitime. Ils extorquent des aides ou subsides aux habitants:
- soit chaque année,
- soit à l’occasion du mariage de leurs enfants,
- soit à l’époque où leurs fils sont adoubés chevalier
De plus, ils leur imposent des corvées. Souvent, ils s’emparent des revenus des biens des ecclésiastiques et parfois des biens eux-mêmes.
L’avouerie, avec ses dotations, deviendra un fief héréditaire qui passera de père en fils (et parfois même en fille); comme les autres fiefs, elle pourra faire l’objet de contrats.
Le Chapitre de Saint-Denis possédant la Seigneurie de Hodeige, elle y a constitué une avouerie. Elle aura plus d’une fois à se plaindre des procédés et des usurpations de l’avoué.
Les revenus des Communs Pauvres (Hodeige)
Vers 1730 (?), les revenus des « Communs Pauvres » s’élèvent à 91 muids, à Hodeige. Ces revenus sont de deux types:
- Les revenus des Communs Pauvres proprement dits. Ils s’élèvent annuellement à 49 muids et 6 setiers, qui se distribuent aux seuls pauvres. On fait la distribution de ces revenus soit en grains, soit en argent, soit en secours en nature. Les secours en argent varient entre 3 patars et 10 florins. On donne aux malades de la viande, du vin, du pain blanc. On distribue des vêtements et de la houille. L’entretien des aliénés incombe à la caisse des Communs Pauvres, ainsi que la fourniture des drogues aux malades et des cercueils pour les défunts.
- Les autres revenus, qui s’élèvent à 42 muids, s’appellent les « Revenus des Miches ». Ils sont distribués indistinctement (peut-être par abus !) à tous les habitants. Cette distribution de miches se fait pendant le Carême. Le curé lui-même y participe (pour cela, il reçoit 3 muids), mais par contre, il doit chanter, chaque vendredi de Carême, une grand-messe de requiem pour les défunts pauvres; Sur les revenus des Miches, on paie 4 setiers au marguillier pour les anniversaires de Carême, 6 setiers à l’église et 4 aux sonneurs. Le registre des Miches contribue également au paiement du prêtre qui doit dire la première messe les dimanches et les jours de fête (de 6 à 10 muids). Annuellement, l’instituteur reçoit 8 muids pour son salaire, ainsi que pour le chauffage des enfants en hiver, et le loyer de la maison servant d’école et de grenier. Le registre des Miches rétribue également l’habitant du village, dit « gardien » ou « herbier », qui conduit tous les porcs (élevés par chaque habitant du village) à la pâture sur les bois communaux. Pour cela, il reçoit 2 muids par an. Enfin, le mambour chargé de distribuer les secours et de faire les comptes (ordinairement le curé ou le prêtre prémissaire) reçoit comme salaire 8 muids chaque année.
Mission rédemptoriste (Hodeige)
Le 6 juillet 1839, les Révérends Pères Rédemptoristes VAN HAFKENSCHEID, GUERSOUILLE et LEMPRIX (LEMPRIT ?) viennent en mission en la paroisse de Hodeige.
Cette mission est un grand succès. On arrive en procession, non seulement des villages voisins, mais de plusieurs lieues à la ronde, au point qu’on doit établir une estrade permanente sur le cimetière, afin de pouvoir donner les sermons en plein air et en faire profiter tout le monde.
Il arrive qu’il y ait de 20 à 25 prêtres en surplis aux cérémonies. Les travaux des champs sont entièrement suspendus à Hodeige. Depuis l’église jusqu’au flot, qui se trouve à l’entrée du village, il y a une suite continue de tables et de tentes dressées par des vendeurs d’objets de piété, d’aliments et de boissons pour les visiteurs.
Ces exercices dureront 13 jours. Rien que dans l’église de Hodeige, il y a 930 fidèles qui se rapproche de la Sainte Table (communion ?), alors que la paroisse ne compte qu’environ 350 communiants ! C’est par milliers que l’on compte les « étrangers » venus entendre les missionnaires (la plupart communient dans leur paroisse respective).
Répartition des terres (Crisnée)
Vers 1750, le village de Crisnée s’étend sur 272 hectares. Les terres appartiennent:
- 167 ha: au clergé (63%)
- 92 ha: aux paysans
- 13 ha: à la bourgeoisie
La commune de Thys
Vers 1795, la commune de Thys est essentiellement agricole. Elle couvre une superficie de 490 hectares.
Les terres appartiennent:
- Au clergé (176 ha)
- A la paysannerie (172 ha)
- A la noblesse (86 ha)
- A la bourgeoisie (49 ha)
- A la commune (7 ha)
Naissance de l’avoué (advocatus)
Durant toute la période médiévale, l’Eglise s’efforce d’éviter à ses membres l’ingérence dans les affaires du « Siècle ». En interdisant au clergé de porter les armes et, à fortiori, de verser le sang, les autorités religieuses justifient la naissance d’une nouvelle institution: l’avouerie.
Dans une société féodale où la violence est omniprésente, l’avouerie va défendre les biens ecclésiastiques, que ce soit par la voie judiciaire ou par la force des armes. Cette mission incombera à un laïc, généralement qualifié d’ « Advocatus », traduit en français par avoué.
Les cultures de Momalle
Au 17ème siècle, les terres agricoles de Momalle se répartissent comme suit:
- à la paysannerie: 317 hectares
- au clergé: 243 hectares
- à la bourgeoisie: 45 hectares
- à la noblesse: 43 hectares
Le maître d’école (Waremme – France)
En 1802, une loi française (du 1er Floréal de l’An X) délègue au Conseil Municipal le choix du local et du maître d’école.
Dans la région de Waremme, cette loi va se heurter à la résistance passive des habitants et à l’opposition du clergé.