L’église de Waremme est visitée par un représentant du Prince-Evêque

Le 18 octobre 1613, l’archidiacre, qui représente le Prince-Evêque de Liège, établit de rapport de la visite qu’il a effectuée à l’église Saint-Pierre de Waremme:

  • L’église paroissiale est dédiée à Saint-Pierre, à la collation (c’est-à-dire qui détient le droit de nommer le titulaire) du chapitre de Saint-Paul à Liège.
  • Les dîmes de Waremme sont dues pour deux tiers au chapitre de Saint-Lambert et pour un tiers au chapitre de Saint-Paul.
  • Les percepteurs pour le chapitre de Saint-Lambert sont: le damoiseau DE LONGCHAMPS Guillaume, le bailly de Waremme FRAIPONT Michel et BAILLIE Sébastien.
  • Les percepteurs pour le chapitre de Saint-Paul sont: la veuve de BOUX Bauduin, le mambour de l’hôpital BODEN Mathieu et BOUX Dieudonné.
  • Le curé est FROIDBISE Guillaume.
  • La Fabrique d’église est payée de 37 muids d’épeautre.
  • Le recteur de l’autel de Sainte-Marie Majeure est LAMPSON Nicolas.
  • Le recteur de l’autel de Sainte-Anne est ANCION Raes.
  • L’autel de Sainte-Anne est desservi par DELPORTE Nicolas.
  • Le recteur de l’autel de Saint-Nicolas est STREGNARD Martin. FROIDBISE Guillaume y célèbre une messe tous les 15 jours.
  • Le recteur de l’autel de Sainte-Catherine et de Saint-Georges est MOTTA Guillaume.
  • Le recteur de l’autel de Sainte-Madeleine est le chanoine de Saint-Paul: DECHAMP N.
  • Le choeur exige des réparations au toit; la fenêtre orientale est en réparation; la nef manque de plafond; les fenêtres et son toit sont en réparation; les bas-côtés manquent de plafond et les murs sont à réparer; le maître-autel manque d’antependium (élément décoratif, souvent en toile de lin, en brocart ou en cuir, destiné à orner le devant de l’autel).
  • Tout ce qui est sacré est trouvé dans un état des plus honteux. On a trouvé des fragments de saintes hosties dans le ciboire.
  • Il y a deux calices d’argent, dont un doit être réparé. Un troisième, dont la coupe d’argent est en cours de réparation. Ordre est donné aux mambours pour qu’ils les fassent réparer le plus rapidement possible.
  • L’autel de Sainte-Marie Majeure manque d’ornements, sauf une chasuble, une nappe, un banc et un chandelier.
  • L’autel de Sainte-Marie Mineure a 2 nappes, une aube donnée par les 3 recteurs, une chasuble légère et un banc en réparation. Le reste manque et la fenêtre de la chapelle est en réparation.
  • L’autel de Sainte-Anne manque de tout, sauf d’un banc et de rideaux.
  • L’autel de Saint-Nicolas manque de tout.
  • Rien de manque à l’autel de Sainte-Catherine et de Saint-Georges.
  • L’autel de Sainte-Madeleine manque de tout.
  • La communauté voudrait que les autels existants dans la nef soient déplacés dans les deux chapelles du choeur.
  • Les fonts baptismaux ont un couvercle sans fermeture.
  • La pointe de la tour a été réparée.
  • La cloche décimale s’ébranle difficilement du fait que les liens sont lâches et que le bâti où elle est fixée n’est plus suffisant.
  • On accuse les mambours de la fabrique, des pauvres et de l’hôpital, d’avoir converti des biens et revenus des dîmes à un usage profane.
  • On impose au curé de se dépouiller de ses haillons dans moins de huit jours et que pour la Fête de la Purification, il veille à porter des habits sacerdotaux décents, sous peine de suspension « a divinis » (interdiction de célébrer la messe).
  • La Fabrique d’Eglise procure le pain, le vin et l’illumination du maître-autel, avec cependant l’assistance des Seigneurs de Saint-Paul.

Inhumation du curé Henri Bacharack (Waremme)

Le 24 octobre 1676, l’abbé BACHARACK Henri décède à Waremme. Il était curé de la ville. Il sera inhumé dans l’église Saint-Pierre de Waremme.

Sa dalle funéraire porte l’inscription suivante:

D.O.M. / HIC IACET Rdvs ADMODUM / HENRICUS BACHARACK / PASTOR DE WAREM QUI / DISCESSIT HAC 24 8bre 1676 / REQUIESCAT IN PACE.

 

Le Duc de Duras rend Waremme exangue

En décembre 1672, CHABOT Laurent, curé de Villers-le-Bouillet rapporte:

« … Monsieur le Duc DE DURAS, qui commandait un corps d’armée de 10 à 12.000 hommes (…) se plaça à Waremme et dispersa ses troupes par la Hesbaye qui ruinèrent et ravagèrent tous les fourrages … »

Le curé, un personnage important (Waremme)

Vers 1570, le curé constitue un pivot et une personne de référence à Waremme. Il fait partie des rares personnes qui savent lire et écrire. Outre ses fonctions religieuses, il est responsable des registres d’Etat-Civil, de l’instruction et de l’assistance publique.

Les Plaids Généraux

Au 16ème siècle, le Plaid général est un tribunal itinérant. En dehors des convocations extraordinaires, il tient ses assises trois fois l’an, dans chaque village ou pour un groupe de villages. Tous les habitants (en tout cas les chefs de famille) sont tenus d’y assister. On n’y traite pas seulement des matières judiciaires, mais on y communique aussi les édits seigneuriaux, on y enregistre les actes notariaux, les contrats. Les Plaids se tiennent généralement en hiver (aux alentours de la Fête des Rois – le 6 janvier), au printemps (le lundi de Pâques ou le dimanche d’après) et en automne (à la Saint-Lambert ou à la Saint-Remy – le 1er octobre).

Les peines prononcées consistent le plus souvent en amendes, dont le montant est partagé entre le Tribunal, le Seigneur et le délateur … Selon les cas, elles s’accompagnent d’une indemnisation de la partie lésée. Au 16ème siècle, le pèlerinage judiciaire a encore la cote auprès des tribunaux de Hesbaye. Selon la gravité du délit, il dirige le coupable vers Saint-Jacques de Compostelle, Rocamadour, Notre-Dame de Vendôme, Saint-Josse en Bar, Aix-la-Chapelle, Notre-Dame de Hal, Notre-Dame de Walcourt, Notre-Dame de Tongres, …, à moins que le coupable ne préfère racheter sa peine selon un tarif équivalent à l’importance du voyage. A la fin du siècle, le pèlerinage judiciaire tombe définitivement en désuétude.

En dehors des Plaids, les décisions importantes de la cour de justice, les édits de police ou les ordonnances du Prince sont lues en Chaire de Vérité par le Curé (trois dimanches de suite pour les plus importants) et placardées sur la porte de l’église ou autre endroit convenu (perron, …).

La commune de Bovenistier

En 1949, le collège des bourgmestre et échevins de Bovenistier est composé de:

  • NICOLAS Joseph, bourgmestre (marchand de bières)
  • FASTRE C., échevin
  • THIRION A., échevin (entrepremeur)

Le receveur communal est LOUIS P., le secrétaire communal est FORET Philippe, l’instituteur de l’école primaire communale est PHILIPPART A., le garde-champêtre est HENROTTE F., le curé de la paroisse est l’abbé VAN DER PLUYM.

Agression de l’abbé Désiré Materne (Waremme)

Le 19 juillet 1909, à 5 heures 30 du matin, l’abbé MATERNE Désiré, curé-doyen de Waremme, est attaqué dans son jardin, par deux individus de nationalité étrangère. Ils lui assènent plusieurs coups de marteau à la tête.

Gravement blessé, le prêtre perd beaucoup de sang, mais a la force d’appeler au secours. Ces cris poussent les agresseurs à prendre la fuite. Ils seront arrêtés peu après par la gendarmerie.

L’abbé MATERNE, quant à lui, se remettra complètement de ses blessures.

Les vicaires desservant les succursales, dépendant de la paroisse Saint-Pierre de Waremme

En 1823 , les vicaires dépendant du doyen de Waremme sont :

  • DE SART E.C. (Bergilez)
  • HOEKENZIELS H.F.J. (Berloz)
  • MAHIEU A.J. (Boelhe)
  • DE LEUZE J.L. (Celle)
  • MISSOUL D. (Darion)
  • CONSTANT F.L.J. (Hollogne-sur-Geer)
  • PILET J.P. (Lamine)
  • TROIGNEE P.N. (Lantremange)
  • WATHOUR P. (Limont)
  • BOULANGER J. (Oleye)
  • MOREAU A.B. (Oreye)
  • ROUCHE J.H. (Bettincourt, Bleret, Bovenistier, Crenwick)
  • HANSOTTE J.J. (Donceel, Geer, Grandaxhe, Grandville)
  • ISTAZ L. (Hodeige)
  • SWEEK R.G. (Lens-sur-Geer, Omal)
  • BORMANS J. (Rosoux)
  • LAURENT H.J. (Remicourt)
  • DU MONT H.T. (Viemme)

Inauguration de la Chapelle « Fleussu » rénovée à Waremme

Le 7 août 2007, la Chapelle « Fleussu » est inaugurée après rénovation par le doyen PETERS. Le montant des travaux de rénovation, pour la toiture, les murs et la maçonnerie, s’élève à 16.917 euros. Une nouvelle statue de Saint-Donat est placée dans l’édifice.