En 1341, une Dame Agniette (Agnès) vit à Longchamps. Elle possède également des terres sur le territoire de Grand-Axhe, qu’elle cède au profit du curé de cette paroisse.
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Jean de Ciplet vend des terres (Grand-Axhe)
Le 17 décembre 1335, les échevins de Grand-Axhe font savoir que DE CIPLET Jean, fils de feu DE FOOZ Libert, a vendu au chapitre de Sainte-Croix à Liège, une terre sise à « Seves » (Saives). Lambert, le curé (vesty) de Grand-Axhe a apposé son sceau sur la transaction.
Le Chapitre Saint-Lambert possède la dîme de Waremme
Au 12ème siècle (vers 1150 ?), le chapitre de la Cathédrale Saint-Lambert possède la dîme de la paroisse de Waremme avec l’église, c’est-à-dire avec les revenus de la cure et le droit de nommer le curé. (Le chapitre laisse une portion de ces revenus au curé pour subsister).
Cession de la cure de Waremme (Liège)
En 1181, le chapitre de la Cathédrale Saint-Lambert de Liège cède la cure de Waremme au chapitre de Saint-Paul représenté par le doyen DE LEYEN Henry, en échange du domaine de Nandrin.
Depuis cette époque, jusqu’à la Révolution Française, les curés de Waremme seront nommés par le chapitre de cette collégiale.
Conflit entre le curé d’Axhe et l’abbé de Saint-Denis
En 1164, le curé d’Axhe se nomme GAUTHIER. Un conflit l’oppose à l’abbé de Saint-denis, EUDES, quant au montant des revenus qu’il doit lui rétrocéder. Le Prince-Evêque de Liège est sommé de régler ce conflit, par la cour impériale de BARBEROUSSE Frédéric à qui l’abbé de Saint-Denis s’est adressé.
L’église de Waremme cédée à la Collégiale Saint-Martin de Liège
Par une charte de 965, l’évêque Eracle donne à la nouvelle collégiale de Saint-Martin « Woromia cum ecclesia », c’est-à-dire qu’il lui fait donation de tous les biens qu’il possède à Waremme et en particulier du droit de nommer le curé.
Il s’agit de la première mention officielle connue de l’existence de Waremme et de son église primitive.
Création et revenus des églises
Un capitulaire de 818 exige, pour l’érection d’une paroisse, la possession d’un manse (lot de terres) de 12 à 15 bonniers : c’est le patrimoine qu’il faudra rentabiliser, en valoir direct, afin de faire vivre communauté, paroisse et curé. Cette dot peut venir de l’Evêque, d’une abbaye, du Seigneur du lieu ou de la communauté. De ce chef, le donateur détient le droit de patronage de l’église et celui de lever la dîme des fruits de la terre.
En outre, les églises vivront de la dîme et des oblations des fidèles (écot versé à l’occasion des mariages, des décès, …). La viabilité d’une paroisse dépend donc de « fruits », de « rentes » et de « revenus ».