Au moins depuis le 12ème siècle, les statuts archi-diaconaux du diocèse de Hesbaye imposent aux curés des villes et des villages l’obligation de veiller à ce qu’il aie une école près de leur église et à ce que l’instituteur soit un homme capable (la plupart des instituteurs sont alors des clercs qui remplissent en même temps les fonctions de vicaire ou de sacristain). L’instruction y est gratuite (du moins pour les indigents). C’est la Mense des Pauvres qui doit subvenir aux dépenses de l’école.
Archives de catégorie : Curé
Le curé d’Outrepont (Hodeige)
En 1783, l’abbé D’OUTRPONT est curé à Hodeige.
Le curé d’Outrepont, mambour (Hodeige)
En 1783, l’abbé D’OUTREPONT, curé, est mambour des Communs Pauvres à Hodeige.
Pierre-Louis de Roua, curé (Lamine)
En décembre 1762, l’abbé DE ROUA Pierre-Louis est curé de Lamine.
Gérard Printhaye, mambour (Hodeige)
En 1644, l’abbé PRINTHAYE Gérard, curé, est mambour des Communs Pauvres à Hodeige.
Gérard Printhaye, mambour (Hodeige)
En 1643, l’abbé PRINTHAYE Gérard, curé, est mambour des Communs Pauvres à Hodeige.
Les pauvres se plaignent de la distribution des secours (Hodeige)
En 1733, les pauvres de Hodeige adressent une supplique à l’archidiacre du Brabant, précisant que les « Revenus des Miches » des Communs Pauvres de Hodeige sont également distribués aux censiers et aux autres habitants. Ils se plaignent également de ce que les mambours ne leur ont pas rendus leurs comptes. Copie de la supplique sera adressée au curé du village par l’archidiacre, ainsi qu’au mambour, pour y répondre.
Les revenus des Communs Pauvres (Hodeige)
Vers 1730 (?), les revenus des « Communs Pauvres » s’élèvent à 91 muids, à Hodeige. Ces revenus sont de deux types:
- Les revenus des Communs Pauvres proprement dits. Ils s’élèvent annuellement à 49 muids et 6 setiers, qui se distribuent aux seuls pauvres. On fait la distribution de ces revenus soit en grains, soit en argent, soit en secours en nature. Les secours en argent varient entre 3 patars et 10 florins. On donne aux malades de la viande, du vin, du pain blanc. On distribue des vêtements et de la houille. L’entretien des aliénés incombe à la caisse des Communs Pauvres, ainsi que la fourniture des drogues aux malades et des cercueils pour les défunts.
- Les autres revenus, qui s’élèvent à 42 muids, s’appellent les « Revenus des Miches ». Ils sont distribués indistinctement (peut-être par abus !) à tous les habitants. Cette distribution de miches se fait pendant le Carême. Le curé lui-même y participe (pour cela, il reçoit 3 muids), mais par contre, il doit chanter, chaque vendredi de Carême, une grand-messe de requiem pour les défunts pauvres; Sur les revenus des Miches, on paie 4 setiers au marguillier pour les anniversaires de Carême, 6 setiers à l’église et 4 aux sonneurs. Le registre des Miches contribue également au paiement du prêtre qui doit dire la première messe les dimanches et les jours de fête (de 6 à 10 muids). Annuellement, l’instituteur reçoit 8 muids pour son salaire, ainsi que pour le chauffage des enfants en hiver, et le loyer de la maison servant d’école et de grenier. Le registre des Miches rétribue également l’habitant du village, dit « gardien » ou « herbier », qui conduit tous les porcs (élevés par chaque habitant du village) à la pâture sur les bois communaux. Pour cela, il reçoit 2 muids par an. Enfin, le mambour chargé de distribuer les secours et de faire les comptes (ordinairement le curé ou le prêtre prémissaire) reçoit comme salaire 8 muids chaque année.
Intervention des paroissiens (Hodeige)
En 1595, les paroissiens de Hodeige interviennent également, avec le curé de la paroisse, dans l’élection du marguillier.
Le marguillier de Hodeige
Avant 1595, la marguillerie de Hodeige est à la collation du curé de la paroisse. Celui-ci a le droit de révoquer le marguillier, chaque année, 6 semaines avant la Saint-Jean, temps auquel le marguillier doit remettre aux mains du curé le livre de la marguillerie renfermant les rentes dues à ce sujet.
Le marguillier doit avoir une conduite irréprochable. Il ne doit jamais passer devant l’autel de l’église sans faire une génuflexion d’un genou (quand le Saint-Sacrement n’est pas exposé) et de deux genoux (quand il est exposé). Il doit toujours être propre lorsqu’il assiste aux offices; avoir nettoyé l’église et les autels la veille des solennités et le choeur tous les samedis. Il veille à remettre les ornements et à replier les surplis et aubes après qu’on s’en est servi. Il lui incombe aussi le soin des cloches, d’ouvrir et de fermer les portes de l’église et du cimetière. Il doit savoir parfaitement son chant et chercher les offices. Il doit accompagner le pasteur ou son vicaire dans la visite des malades, tant la nuit que le jour, quand il en est requis. Enfin, il doit porter beaucoup de respect aux ecclésiastiques de la paroisse.