Une Chaire de Vérité pour l’église (Hodeige)

Vers 1630, le curé de Hodeige, l’abbé DE DONCHEIL (DE DONCEEL) Thomas, fait construire une Chaire de Vérité pour l’église du village. Elle est de style Louis XIII. Elle porte une molette à 6 pans.

L’abbé de Donceel répare l’église (Hodeige)

En 1614, le curé de Hodeige, l’abbé DE DONCHEIL (DE DONCEEL) Thomas, fait réparer la tour du l’église du village.

Découverte d’une statue (Hodeige)

Le 24 mars 1905, en démontant le maître-autel de l’église de Hodeige, on découvre, derrière le massif en pierre, une statuette en chêne mutilée de soldat, qui doit provenir du retable vendu vers 1841. Cette statuette est peinte et dorée, avec une partie gaufrée.

Vente du retable de l’église (Hodeige)

Vers 1841 (?), le retable en bois sculpté de l’église de Hodeige est vendu, probablement à un antiquaire.

Il a été réalisé sous le pastorat du curé DE MOMALLE Guillaume. Il a coûté 55 florins (monnaie d’or). Il provenait de Léau.

Ce retable en chêne sculpté est peint et doré très finement. On peut y voir un grand nombre de personnages, dont plusieurs à cheval. Des pentures en fer forgé révèlent l’existence de volets.

Des statues pour l’église (Hodeige)

Vers 1503 (?), Maître LE PONDEUR Antoine et son fils, LE PONDEUR Martin, fournissent à l’église de Hodeige un Christ en Croix Triomphal avec les deux statues de la Sainte-Vierge et de Saint-Jean. Sur la « trabes », ils doivent peindre, en outre, les figures des 12 apôtres (probablement en buste seulement). Ils s’engagent à faire le tout pour 38 florins.

Statue de Saint-André (Hodeige)

En 1550, une statue de Saint-André, en noyer peint et doré, de style gothique, est installé à droite du chœur de l’église de Hodeige, adossée à un pilier. Elle coûte 25 florins.

Les Apôtres à Hodeige

En 1538, des statues de 10 Apôtres sont placées dans le chœur de l’église de Hodeige, sur la « trabes », à côté de celles de la Sainte-Vierge et de Saint-Jean. Ces statues coûtent 57 florins, plus 70 florins pour leur peinture et celle des treillis.

Une clôture pour l’église (Hodeige)

En 1537, le clôture (treillis) est installée dans le chœur de l’église de Hodeige. Elle est divisée en 3 compartiments, dont celui du milieu qui constitue une porte à 2 battants. La partie inférieure, jusqu’à la hauteur de quelques pieds au-dessus du pavement, se compose, selon l’usage, de panneaux pleins, tandis que la partie supérieure jusqu’à la « trabes » est ajourée. Vu le prix relativement élevé de 74 florins (soit 33 pour la matière première et 41 pour la main-d’œuvre), ce travail doit être très soigné et ornementé.

Un tréfanon pour l’église (Hodeige)

En 1536, un « tréfanon » est installé dans le choeur de l’église de Hodeige. Il coûte la somme de 50 florins (dont 18 pour la matière première et 32 pour la main-d’oeuvre).

Par « tréfanon », il faut entendre non seulement la poutre, appelée « trabes » ou « tref », qui repose sur les 2 piliers du chœur soutenant l’arc triomphal, mais encore le calvaire, composé d’un Christ en Croix (reposant par sa partie inférieure sur la « trabes » et attaché par sa partie supérieure avec un chaîne à l’arc lui-même) et de 2 statues, de la Sainte-Vierge et de Saint-Jean, posées à droite et à gauche de la Croix.

Démolition de l’église (Hodeige)

Vers 1500 (?), l’église romane de Hodeige est démolie en grande partie et fait place à un édifice ogival. Le nouvel autel de la petite nef S. est consacré par DE BROECKEM Libert, frère-mineur et évêque suffragant de Liège.