Les Récollets, Ordre Mendiant (Waremme)

Aux 17ème et 18ème siècles, les Pères Récollets de Waremme, qui appartiennent à la classe des Ordres Mendiants, ne peuvent posséder au plus que:

  • un local pour les abriter;
  • une bibliothèque pour les instruire;
  • un four;
  • une brasserie;
  • un moulin;
  • un jardin pour les nourrir et leur fournir une certaine somme de travail manuel;
  • une église pour leurs offices;
  • un cimetière pour y reposer.

En dehors de cela, rien ! Aucune terre, aucune rente, avec l’obligation de mendier leur pain quotidien, en se fiant à la Providence.

A Waremme, quand chaque semaine ou chaque mois, ils parcourent les rues, les pieds nus, avec besace au dos, demandant humblement leur pain, jamais cette besace ne revient vide.

Charles de Lorraine et les Récollets (Waremme)

Après 1634, le Duc DE LORRAINE Charles partage régulièrement la table des Pères Récollets de Waremme. (C’est d’ailleurs au couvent que l’on réussira à l’arrêter sur ordres du Prince-Evêque de Liège).

Plus tard, il fera achever à ses frais l’église du couvent. En souvenir reconnaissant, les Pères Récollets décideront qu’une messe sera célébrée chaque jour en son honneur.

Construction de l’église des Récollets (Waremme)

En 1654, le corps de l’église du couvent des Récollets de Waremme est construit par ordre et aux dépens du Duc DE LORRAINE Charles qui, pendant plusieurs années, a été un fléau pour le pays.

Le couvent des Récollets (Waremme)

Vers 1654 (?), le couvent des Récollets de Waremme forme un grand carré de bâtisses, avec une cour intérieure. A droite, l’église s’allonge dans la direction du Geer. (Le choeur de cette église est situé à l’emplacement de ce qui sera, bien plus tard, l’arrière-bâtiment de la boulangerie BIGARE).

Ce choeur est magnifique. Il a 6 mètres de largeur et 10 mètres de profondeur. L’église entière a une longueur de 43 mètres.

Une première aile du bâtiment du couvent se trouve le long de la rue. Une aile plus importante, parallèle à l’église, s’allonge vers le Geer. Enfin, une quatrième aile, parallèle au Geer, réunit l’extrémité Ouest de l’église à l’aile la plus importante.

Le corps de logis a été construit grâce à la munificence du Seigneur DE BOCHOLTZ et au concours généreux des autorités locales.

Sur les pourtours de la cour intérieure s’étend un cloître ajouré qui donne un accès abrité à l’ensemble des bâtiments. (Dans ce cloître et dans l’église seront inhumés plusieurs hauts protecteurs et bienfaiteurs des Franciscains)

Une tour pour l’église (Lamine)

Au 11ème siècle, une tour romane en silex est construite à l’église de Lamine.

Construction d’un château (Odeur)

Au 16ème siècle (18ème siècle ?), le château d’Odeur et les bâtiments agricoles qui en dépendent  sont construits. Particularité, il inclut dans ses bâtiments la tour de l’ancienne église du village, qui était probablement à l’origine un ouvrage défensif.

Une sacristie pour l’église (Lens-sur-Geer)

Au 19ème siècle, une sacristie est construite à l’église Saint-Hubert de Lens-sur-Geer.

Transformation de l’église (Lens-sur-Geer)

Au 18e siècle, la tour de l’église Saint-Hubert de Lens-sur-Geer est remaniée et la nef romane est amputée de ses bas-côtés (17ème siècle ?).

Construction de l’église de Lens-sur-Geer

Au 11ème siècle, l’église Saint-Hubert (patron des chasseurs) de Lens-sur-Geer est construite en moellons de silex, grès et calcaire, sur une éminence du village. Sa tour a un aspect « trapu ».

Le mobilier de l’église (Grandville)

En 1878-1880, le sculpteur WÜLMS, de Maesejck (commune limbourgeoise près de Tongres), réalise un mobilier dans un style néo-gothique destiné à l’église Saint-Servais de Grandville.