Entre 959 et 971, le Prince-Evêque de Liège ERACLE fonde le Monastère de Saint-Laurent.
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La seigneurie de Momelette
En 1241, DE DOMMARTIN Alide (?), première abbesse du Val Notre-Dame à Huy, fait don du hameau de Momelette à son monastère, qui le conservera jusqu’à la Révolution française.
Le Bon Wafflar se retire (Momalle – Tirlemont)
Vers 1300, DE MOUMALE Wathy, dit « Le Bon Wafflar », devenu pauvre, malade et esseulé dans son château de Momalle, en cède l’avouerie à son petit-neveu, DE MOUMALE Wathy II, avant de se retirer dans l’ordre religieux des Frères Mineurs à Tirlemont, où il finira sa vie dans la pratique d’une grande dévotion.
La chapelle de l’Ermitage sera-t-elle détruite (Momalle – Liège)
En 1787, l’abbé du Val-Saint-Lambert demande et obtient du Prince-Evêque de Liège, l’autorisation de démolir la chapelle et l’ermitage de Momalle. Mais ils ne seront pas détruits.
Inhumation de Jean-Baptiste de Pierpont (Momalle – Liège)
En 1669, l’abbé DE PIERPONT Jean-Baptiste, abbé du Monastère du Val-Saint-Lambert à Liège, est inhumé dans la chapelle « de l’Ermitage » à Momalle, sous une dalle tumulaire sculptée à ses armoiries.
C’est lui qui a fait construire l’édifice.
Jean-Baptiste de Pierpont, Abbé (Liège)
En 1645, DE PIERPONT Jean-Baptiste est l’abbé du Monastère du Val-Saint-Lambert à Liège.
Achat d’un terrain pour y construire une chapelle (Momalle)
Le 8 juin 1645, DE PIERPONT Jean-Baptiste, l’abbé du Monastère du Val-Saint-Lambert à Liège, acquiert 2 verges de terre à Momalle, au lieu-dit « à l’arbre », pour y faire construire une chapelle en l’honneur de la Vierge, près du lieu où elle serait apparue dans un arbre. Il fera construire cette chapelle avec l’aide de DE HEMRICOURT Arnold.
Les ordres et congrégations religieux sont supprimés (Waremme – Belgique – France)
Le 1er septembre 1796 (15 fructidor de l’An IV), une loi française ordonne la fermeture des maisons ou établissements religieux, couvents, monastères, abbayes et prieurés; supprime tous les ordres et congrégations réguliers des deux sexes, en Belgique, et confisque leurs biens au profit de la République.
Cette loi accorde:
- aux religieux, un bon de 15.000 francs
- aux religieuses, un bon de 10.000 francs
- aux frères laïcs, un bon de 5.000 francs
- aux soeurs converses, un bon de 3.334 francs
Ces bons ne peuvent être employés qu’en acquisition de biens nationaux.
Les religieux doivent sortir de leur couvent dans les 20 jours après la réception de leur bon et quitter en même temps le costume religieux.
A Waremme:
- au couvent des Sépulchrines: 12 religieuses et 2 soeurs accepteront le bon;
- au couvent des Récollets: 11 religieux et 6 frères accepteront le bon.
Le Législateur prévoit une exception à cette suppression pour les maisons religieuses qui ont pour objet l’éducation publique ou le soulagement des malades et qui tiennent réellement des écoles ou des salles de malades.
La direction des domaines nommera des commissaires pour faire l’inventaire des biens et meubles des couvents supprimés et préparer leur vente publique.
Note:
Le bon que le gouvernement présente à chaque religieux fera l’objet d’une vive controverse. Il s’agit de savoir s’il est permis de l’accepter. Les uns soutiennent qu’en l’acceptant, on approuve la loi de suppression et on coopère à son exécution; qu’en rachetant les biens de son couvent avec ce bon, on viole son voeu de pauvreté. Les autres répliquent qu’en acceptant le bon, on accepte simplement une partie de ce qui a été injustement enlevé au couvent et qu’en rachetant au moyen de ce bon les biens de son couvent, on ne fait que racheter son propre bien. La plupart des religieux et religieuses du département de l’Ourte croient que l’acceptation du bon est licite.
L’abbé Poppon récupère Lantremange
Vers 1024, le village de Lantremange est restitué, par l’Empereur HENRI II, à l’abbé POPPON et à l’abbaye de Stavelot-Malmedy. Le village avait été retiré des possessions de l’abbaye en 862.
Lantremange relève désormais du pouvoir temporel, hautain et tréfoncier du monastère de Malmedy, qui y nommera les avoués locaux, jusqu’au 13ème siècle. Les trois derniers avoués appartiendront à la lignée des « HEMRICOURT ».
Missive de jean « de Moege » (Lantremange – Stavelot)
Le 20 février 1606, DE JAYMAERT Jean, dit « de Moege », adresse une lettre aux Prieurs de Stavelot, dans laquelle il leur expose ses droits sur Lantremange.