Mission rédemptoriste (Hodeige)

Le 6 juillet 1839, les Révérends Pères Rédemptoristes VAN HAFKENSCHEID, GUERSOUILLE et LEMPRIX (LEMPRIT ?) viennent en mission en la paroisse de Hodeige.

Cette mission est un grand succès. On arrive en procession, non seulement des villages voisins, mais de plusieurs lieues à la ronde, au point qu’on doit établir une estrade permanente sur le cimetière, afin de pouvoir donner les sermons en plein air et en faire profiter tout le monde.

Il arrive qu’il y ait de 20 à 25 prêtres en surplis aux cérémonies. Les travaux des champs sont entièrement suspendus à Hodeige. Depuis l’église jusqu’au flot, qui se trouve à l’entrée du village, il y a une suite continue de tables et de tentes dressées par des vendeurs d’objets de piété, d’aliments et de boissons pour les visiteurs.

Ces exercices dureront 13 jours. Rien que dans l’église de Hodeige, il y a 930 fidèles qui se rapproche de la Sainte Table (communion ?), alors que la paroisse ne compte qu’environ 350 communiants ! C’est par milliers que l’on compte les « étrangers » venus entendre les missionnaires (la plupart communient dans leur paroisse respective).

Hodeige, paroisse indépendante

Le 20 décembre 1842, la séparation de l’église de Hodeige de celle de Lamine est définitive. L’église de Hodeige est érigée en paroisse indépendante.

Pas de curé à Hodeige

Entre 1833 et 1834, la paroisse de Hodeige reste sans prêtre attitré. Elle est administrée par le curé de Lamine, l’abbé GRISARD.

Thomas Thielen, curé (Hodeige)

En 1829, l’abbé THIELEN Thomas est nommé curé de Hodeige. Il exercera cette fonction pendant 4 ans.

C’est un homme très pieux, mais timoré. Il est scrupuleux. Ses paroissiens se plaignent de la longueur de ses sermons.

Mathieu-Richard Bormans, coadjuteur (Hodeige)

En 1827, l’abbé BORMANS Mathieu-Richard est nommé coadjuteur du curé de Hodeige, l’abbé ISTA Lambert, très âgé et infirme. Le jour-même de cette nomination, le vieux curé est frappé d’apoplexie et décède. L’abbé BORMANS administrera la paroisse jusqu’à la fin de l’année 1828.

Thomas-André d’Outrepont, curé (Hodeige)

En 1788, l’abbé D’OUTREPONT Thomas-André administre la paroisse de Hodeige, d’abord comme desserviteur, puis comme curé, après le décès de son frère, l’abbé D’OUTREPONT Barthélemi-Joseph, décédé dans l’épidémie de peste qui frappe le village. Il exercera cette fonction jusqu’en 1797.

Pas d’hérétique à Hodeige

En 1712, le curé de Hodeige, l’abbé JAMOTTE Pierre, déclare ne connaître aucun hérétique ou suspect d’hérésie, dans sa paroisse.

Jean de Weert saccage Hodeige

En avril – mai 1636, la paroisse de Hodeige a beaucoup à souffrir des soldats croates de DE WEERT Jean, qui y campent et logent. Ils saccagent l’église et le village. Le curé, l’abbé DE DONCHEIL (DE DONCEEL) Thomas, doit se sauver par crainte d’être fait prisonnier pour la communauté et de subir toutes sortes de mauvais traitement, parce que les habitants sont dans l’impossibilité de payer au terrible capitaine l’entièreté des contributions militaires. DE WEERT Jean, furieux de voir lui échapper le curé, ne recule pas devant l’indignité de faire prisonnière une femme, la sœur utérine du curé, qui habite avec lui.

Les curés de Hodeige

En 1595, l’abbé LE HAUT Jean est le curé de Hodeige. Il ne réside pas dans la paroisse. Il y revient parfois le dimanche pour célébrer les offices. En son absence, il se fait remplacer par l’abbé GILOTTIN Amel, de Momalle, qui dessert la paroisse.