Intervention des paroissiens (Hodeige)

En 1595, les paroissiens de Hodeige interviennent également, avec le curé de la paroisse, dans l’élection du marguillier.

Le marguillier de Hodeige

Avant 1595, la marguillerie de Hodeige est à la collation du curé de la paroisse. Celui-ci a le droit de révoquer le marguillier, chaque année, 6 semaines avant la Saint-Jean, temps auquel le marguillier doit remettre aux mains du curé le livre de la marguillerie renfermant les rentes dues à ce sujet.

Le marguillier doit avoir une conduite irréprochable. Il ne doit jamais passer devant l’autel de l’église sans faire une génuflexion d’un genou (quand le Saint-Sacrement n’est pas exposé) et de deux genoux (quand il est exposé). Il doit toujours être propre lorsqu’il assiste aux offices; avoir nettoyé l’église et les autels la veille des solennités et le choeur tous les samedis. Il veille à remettre les ornements et à replier les surplis et aubes après qu’on s’en est servi. Il lui incombe aussi le soin des cloches, d’ouvrir et de fermer les portes de l’église et du cimetière. Il doit savoir parfaitement son chant et chercher les offices. Il doit accompagner le pasteur ou son vicaire dans la visite des malades, tant la nuit que le jour, quand il en est requis. Enfin, il doit porter beaucoup de respect aux ecclésiastiques de la paroisse.

Le presbytère de Hodeige

Entre 1750 et 1782, le curé de Hodeige, l’abbé VILLEGIA Antoine, habite le presbytère de la paroisse. Véritable ferme, comprenant corps de logis, basse-cour, grange, étables, fournil contenant four et chaudière pour la fabrication du sirop, ainsi que des cuves pour brasser la bière ou faire du vinaigre.

Outre ses trois soeurs qui habitent avec lui, un domestique et sa femme résident également au presbytère et s’occupent des travaux agricoles.

La Confrérie Notre-Dame de Montaigu (Hodeige)

En 1880, le curé de Hodeige, l’abbé JACQUINET Jean-Nicolas-Joseph, établit la Confrérie de Notre-Dame de Montaigu dans sa paroisse. Elle comptera des membres, non seulement de la paroisse, mais aussi de plusieurs paroisses voisines.

Mort du curé Delvaux (Hodeige)

Le 17 avril 1871, le curé de Hodeige, l’abbé DELVAUX Jean-Louis, décède à Hodeige, à l’âge de 62 ans. La paroisse lui fera élever un monument funéraire dans le cimetière du village, près du chœur de l’église. Sur cette pierre tombale l’inscription suivante sera gravée:

« A LA MEMOIRE DU Rend Mr JEAN-LOUIS DELVAUX CURE A HODEIGE DEPUIS 1834. Y DECEDE le 17 AVRIL 1871 A L’AGE DE 62 ANS. LA COMMUNE RECONNAISSANTE. »

Le curé contre les bals (Hodeige)

En (?), le curé de Hodeige, l’abbé DELVAUX Jean-Louis, pleure en Chaire de Vérité car un scandale a éclaté lors d’un bal organisé dans la paroisse. Il parviendra à faire interdire les bals et danses, des divertissements dangereux !

L’Association de la Sainte-Famille (Hodeige)

En 1865, le curé de Hodeige, l’abbé DELVAUX Jean-Louis, établit l’Association de la Sainte Famille dans sa paroisse.

Pèlerinage pour le Jubilé du Saint-Sacrement (Waremme – Hodeige – Liège)

Le 19 juin 1846, le canton de Waremme se rend en pèlerinage à l’église Saint-Martin à Liège, dans le cadre du Jubilé du Saint-Sacrement.

101 paroissiens de Hodeige font le chemin de leur village à Liège, à jeun, sous la conduite de leur curé, afin de pouvoir communier à Saint-Martin. 193 autres ont communié à Hodeige pendant la quinzaine jubilaire.

Congrégation de Sainte-Philomène (Hodeige)

Au mois d’août 1839, le Père BERNARD, Rédemptoriste, établit à Hodeige la Congrégation de Sainte-Philomène pour les jeunes filles.

Dévotion à Sainte-Philomène (Hodeige)

En 1839, le curé de Hodeige, l’abbé DELVAUX Jean-Louis, introduit dans sa paroisse la dévotion à Sainte-Philomène.

Ayant appris que la paroisse de Guigoven possède des reliques de la sainte martyre, il s’adresse au curé afin d’obtenir une parcelle de ce trésor. Non seulement, il obtiendra les reliques tant désirées avec leur authentiques, mais encore une belle statue en bois de la sainte, faite par le sculpteur anversois bien connu, DE CUYPER.

En effet, lorsque le curé de Guigoven, l’abbé LAMBRECHTS, grand serviteur de Sainte-Philomène, a commandé pour son église une statue de la sainte, par suite d’un malentendu, le sculpteur en a réalisé deux au lieu d’une. C’est ainsi que Hodeige pourra être gratifiée d’un des deux exemplaires.