Fuite de Louis de Geer

En 1595, DE GEER DE GAILLARDMONT Louis – descendant de la famille des Barons DE HAMAL DE BRIALMONT qui a pris le nom de Geer où il possède un manoir – s’enfuit vers la Hollande, avec sa famille, dans une charrette. 

Il est protestant et le Prince-Evêque de Liège, DE BAVIERE Ernest, a déclaré la guerre aux hérétiques.

Le curé est suspendu (Hollogne-sur-Geer)

En 1613, le Seigneur de Hollogne-sur-Geer reçoit des instruction de l’autorité religieuse de Hesbaye. Cette autorité, l’archidiacre, exerce un contrôle régulier sur la paroisse:

  • organisation paroissiale
  • communauté chrétienne
  • l’église
  • la fabrique d’église
  • les fondations
  • les ornements
  • les registres

Elle a constaté des négligences graves du curé de Hollogne-sur-Geer, dans l’administration des sacrements. Il est momentanément suspendu de ses pouvoirs ecclésiastiques. Il est menacé d’excommunication s’il ne s’amende pas.

Le Seigneur de Hollogne-sur-Geer est prié de la bonne exécution de cet ordre.

Le premier enterrement civil (Lamine)

Le 15 janvier 1931, le premier enterrement civil forcé est organisé au cimetière de Lamine. L’Evêché de Liège a refusé l’enterrement religieux, car le défunt ne pratiquait plus depuis plus de 20 ans.

Journées du Patrimoine à Waremme

Les 10 et 11 septembre 2016, les 28èmes Journées du Patrimoine sont organisées à Waremme, sur le thème « 1900, la Belle Epoque ». Des expositions d’objets, de documents et de photos sont proposées en différents lieux de la ville. Des panneaux explicatifs et des guides éclairent les visiteurs sur différents sujets.

A la Bibliothèque Pierre Perret

Accès à l’eau

  • Le Geer et le paysage
  • L’hygiène
  • Les fontaines de Waremme
  • Les pompes publiques

Croyances populaires

  • Soigneurs et guérisseurs
  • Les saints protecteurs
  • Les « porte-bonheur »

 

A l’Eglise Saint-Pierre

Religion catholique

  • La paroisse
  • Les églises
  • Le petit patrimoine religieux
  • Les fêtes religieuses
  • La procession

 

A l’Hôtel de Ville

Physionomie de Waremme

  • Les remparts et le « Nouveau Quartier »
  • L’éclairage public
  • La démographie
  • L’architecture
  • Les Villas

 

A la Justice de Paix

Agriculture et vie quotidienne

  • Les techniques agricoles
  • L’agriculture à Waremme
  • L’organisation du travail
  • Le travail des enfants
  • Les fêtes agricoles
  • La pauvreté
  • La betterave

Industries et commerces

  • L’industrie du sucre
  • L’industrie agricole et la motorisation
  • Les moulins
  • Les industries de la boisson
  • Les petites industries et l’artisanat
  • Le commerce

 

A l’Institut Notre-Dame

Ecoles

  • L’enseignement officiel
  • L’enseignement libre
  • La vie scolaire au quotidien
  • L’éducation des adultes

 

Au Syndicat d’Initiative de Hesbaye

Loisirs

  • Les cafés
  • Les fêtes populaires
  • Les compétitions traditionnelles
  • Les jeux d’enfants
  • Les sports
  • Les arts

 

A la Poste

Moyens de communication

  • Le train
  • Le vicinal
  • La poste
  • Le téléphone
  • Les routes
  • « Comment se déplaçait-on au début du 20ème siècle »

 

Communion des sœurs Thenaers (Waremme)

Le 24 mai 1925, les sœurs THENAERS Jacqueline et THENAERS Eugénie font leur communion solennelle au Pensionnat des Filles de la Croix à Waremme.

L’église de Waremme visitée par un représentant du Prince-Evêque

Le 8 octobre 1650, l’archidiacre qui représente le Prince-Evêque de Liège établit le rapport de la visite qu’il a effectuée à l’église Saint-Pierre de Waremme.

  • L’église est paroissiale et entière (il s’agit d’une classification économique de l’église: les églises entières paient la totalité de la taxe due à l’évêque et à l’archidiacre, les églises médianes en paient la moitié et les quarte-chapelles le quart).
  • L’église est dédiée à Saint-Pierre et est à la collation (le droit de nommer le titulaire, le recteur) du chapitre de Saint-Paul à Liège.
  • La paroisse comprend 650 communiants. Tous communient à Pâques.
  • Les dîmes dont dues pour deux-tiers au chapitre de Saint-Lambert et pour le tiers restant au chapitre de Saint-Paul.
  • Le curé est BOUX Dieudonné, depuis 1639. Il perçoit 30 muids d’épeautre, à savoir 21 muids 2 setiers et 1/4 de setier des messes anniversaires, de même 1 bonnier de terre et deux bonniers de prés chargés de 3 muids et 3 setiers, de même de la fabrique (de la mense) des pauvres et de l’hôpital, où que ce soit 2 muids d’épeautre pour la messe des Vénérables. Dès lors, il se plaint beaucoup de l’insuffisance de son revenu, dans lequel les messes anniversaires ne doivent pas être prises en compte.
  • Le curé n’a pas de maison pastorale, mais habite sa propre maison. Cette maison est petite et caduque.
  • La Fabrique d’église est payée de 44 muids d’épeautre et quelques setiers.
  • Le titulaire de la mambournie, le prémissaire délégué par les bourgmestres et le concile de Waremme, tous délégué par l’archidiacre, sont changés ou renouvelés chaque année.
  • Le recteur de l’autel de Sainte-Marie Majeure est POTESTA Denis, chanoine de Saint-Lambert. Il est tenu à dire 2 messes hebdomadaires, dont une doit être chantée le samedi, comme l’attestent les anciens et parmi eux, PLESSERE Egide, instituteur et chantre. L’autel est desservi par le curé, sans chant. Il est riche de 60 muids d’épeautre.
  • L’autel de Sainte-Marie Mineure est à la collation du chapitre de Saint-Paul. Le recteur est WYPART Théodore, avocat. Une messe y est dite par HALMAEL Renier, prémissaire. Il est riche de 20 muids d’épeautre.
  • L’autel des Douze Pacificateurs est à la collation de Monsieur DE BERLOZ, Monsieur DE CORSWAREM et Monsieur DE WAROUX. Une messe doit être dite par collateur. Les recteurs sont MALPAS N. et BOUISSART N. Elle est desservie par le prémissaire pour MALPAS N. et par MANGOY D. pour BOUISSART N. Le curé et le prémissaire ignorent le montant des bénéfices.
  • L’autel de Sainte-Anne est à la collation de la Confraternité de Sainte-Anne. Il est desservi avec une messe par HALMAEL René. Les bénéfices devraient rapporter 24 muids, mais 7 sont réduits à 7 florins.
  • L’autel de Saint-Nicolas est à la collation du chapitre de Saint-Paul. Le recteur est DECHAMP N., habitant naguère Aquisgrani. On y célèbre une messe tous les 15 jours. Une messe par mois est célébrée par le prémissaire.
  • L’autel de Sainte-Catherine et de Saint-Georges est à la collation du chapitre de Saint-Paul. Le recteur est STEPHANI Jean. On y célèbre une messe tous les 15 jours. Elle est célébrée par le recteur et parfois par le curé. Ses revenus s’élèvent à 4 muids 2 setiers.
  • L’autel de Sainte-Madeleine est à la collation du chapitre de Saint-Paul. Le recteur est DECHAMP N., chanoine de Saint-Paul. On y célèbre une messe hebdomadaire par le prémissaire.
  • La Marguillerie est à la collation du chapitre de Saint-Paul. Elle n’a pas de biens propres, mais elle reçoit des gerbes des fermiers propriétaires et des non-propriétaires. Elle reçoit des dizeaux, deux fois par an du pain et 28 setiers d’épeautre.
  • L’ostensoir est argenté avec un pied de cuivre qui a perdu sa dorure, mais cela convient à la communauté. Le ciboire est en argent. La pyxide a un revêtement de soie. Il y a deux calices d’argent intacts. Les ampoules des Saintes Huiles sont d’argent.
  • Les parures sont en nombre suffisant, bien qu’elles ne soient pas fournies par la dîme.
  • Les livres sont intacts et en suffisance.
  • Le bénéfice de Sainte-Marie Majeure manque d’ornements; la chasuble est usée et déchirée. Les ornements ainsi que la lumière et le vin sont à charge de la Fabrique d’église.
  • Le bénéfice de Sainte-Marie Mineure manque de tout.
  • Le bénéfice des Douze Pacificateurs manque de tout.
  • Le bénéfice de Sainte-Anne manque de tout.
  • Le bénéfice de Saint-Nicolas manque de tout, excepté l’antependium.
  • Le bénéfice de Sainte-Catherine et de Saint-Georges manque de tout, excepté le calice.
  • Le bénéfice de Sainte-Madeleine manque de tout.
  • Il y a des registres de baptême, de mariage et de décès. On enjoint le curé à tenir un registre des confirmations.
  • Les fonts baptismaux sont normaux, avec deux couvercles non fermés, l’un en bois et le second en cuivre; ils sont situés dans un baptistère clos par un grillage verrouillé.
  • Le curé dit qu’il réparera une partie du mur du cimetière à ses frais, parce que les consuls (? conseils ?) ont refusés de payer la réparation alors qu’ils y sont obligés.
  • La mense des pauvres a 200 muids d’épeautre, mais chargés de quelques rentes? Le mambour est BOUX Jean-Bauduin. Le mambour est désigné par les bourgmestres et le conseil de Waremme.
  • La maison de l’hôpital est transférée à la bienveillance des Frères Mineurs, avec l’accord du Prince-Evêque. Elle est riche de 50 muids d’épeautre. On donne par ce moyen, aux pauvres de passage un petit quelque chose de monnaie et là survivent les citoyens âgés et malades. Le mambour est GENEFFE Guillaume. Les mambours sont désignés par les bourgmestres et le conseil des citoyens.
  • On chante les vêpres chaque dimanche et fête. Les enfants sont catéchisés par un Père Récollet qui se charge de cette fonction. Depuis cette année, un prémissaire reçoit 11 muids de la Fabrique d’église, avec la permission de l’Archidiacre. Le prémissaire est HALMAEL René.
  • L’école est tenue par le prémissaire, qui a 11 muids d’épeautre pour l’enseignement des pauvres et autres minervals que paient les riches.

La pratique religieuse dans les horaires des jours de classe au Collège Saint-Louis de Waremme.

En 1933, la pratique religieuse dans les horaires des jours de classe au Collège Saint-Louis de Waremme.

  • 6h05 : prières (méditation pour les internes)
  • 6h30 : messe en communauté pour les internes et pour les externes à partir de la sixième moderne et de la sixième latine
  • 7h45 : messe pour les externes
  • 8h15 : méditation pour les externes
  • 12h00 : Angélus
  • 19h00 : visite au Saint-Sacrement ou salut
  • 20h00 : prières du soir.

Dans l’horaire du dimanche, la pratique religieuse est la suivante :

  • 6h00 : lever, prières et méditation
  • 6h45 : messe en communauté
  • 8h45 : grand-messe
  • 16h15 : complies ou salut.

Comment vit-on à Waremme et dans les villages avoisinants au Moyen-âge ?

Vers 1100, les paysans (vilains, manants, roturiers), qui cultivent les terres du seigneur ou du Chapitre, résidant en ville, ne sont que demi-libres. Outre le loyer ou cens (d’où viendra plus tard le mot « censier ») et la dîme, ils payent la taille (impôt sur les revenus qu’ils vont plus tard continuer à payer au mayeur). En plus, ils payent des taxes, entre autres : sur le sel (impôt appelé gabelle dans certaines régions), qui restera jusqu’au début du XXe siècle l’élément indispensable pour conserver les viandes, de porc, notamment ; sur la mouture du blé : les paysans sont obligés d’aller faire moudre leurs grains dans un moulin à eau appartenant au seigneur ou au chapitre, les moulins à vent sont encore peu connus. (l’idée du moulin à vent sera rapportée d’Orient par les Croisés). Enfin, les paysans doivent au seigneur des corvées pour l’entretien du château, de ses dépendances et du village : murs, haies, bois, routes, fossés, « flots », … Les masuriers sont encore plus mal lotis.

Paysans et masuriers vivent misérablement. Les moyens de transport n’existent pas. La plupart des petites gens naissent et meurent sans avoir vu d’autre horizon que celui de leur village ou du village voisin.

Les routes sont en terre battue et se transforment en bourbier à la moindre averse. Elles suivent les pentes du terrain et aux endroits bas du village s’accumulent dans des mares appelées « flots ». Ces mares, couvertes d’une pellicule verdâtre, sont génératrices de miasmes de toutes sortes, lesquels alimentés par le manque d’hygiène élémentaire engendrent de fréquentes épidémies qui déciment la population. A côté des maladies de l’enfance qui entraînent la mort d’un grand nombre d’enfants, il y a le choléra (miserere), le typhus (dû aux poux), la fièvre typhoïde provoquée par les conditions d’hygiène désastreuses, le charbon (maladie particulière aux régions d’élevage), … La lèpre et la peste, ainsi que la famine, semblent être des cas isolé en Hesbaye. Cet état de chose va se prolonger jusqu’au début du XXe siècle à peu près, jusqu’à l’apparition de la médecine moderne.

Paysans et masuriers habitent des maisons en terre dans lesquelles on descend par quelques marches. La plupart ne comportent que deux pièces : l’une servant de cuisine, l’autre de chambre.

Il n’y a pas de meuble, sinon un coffre qui sert de garde-robe et de table. Les habitants dorment par terre, sur des paillasses, grands-parents, parents et enfants, dans une promiscuité génératrice de maladies et de turpitudes. Il n’y a pas de chaises, mais des escabeaux. Il n’y a pas de poêle de chauffage : ceux qui ont les moyens disposent d’une cheminée à feu ouvert ; les autres cuisent sur un four fait de quatre pierres assemblées. Dans les masures, l’éclairage est nul, en dehors de la chandelle de suif qu’on n’allume qu’en cas de nécessité urgente.

On mange du pain noir, qu’on va faire cuire au four banal (en payant bien sûr). Il s’agit du pain de seigle et d’épeautre. L’épeautre est la céréale la plus cultivée parce qu’elle se contente d’une terre maigre et peu travaillée (le froment qui est la céréale des terres riches, bien engraissées et bien ameublies, n’apparaît semble-t-il qu’au XVIIIe siècle). Les plus pauvres, sur leur lopin de terre, préfèrent le seigle parce que sa paille servait à plusieurs usages : toit de la cabane, paillasse, liens, …

Le pain non bluté est frotté d’un peu de saindoux ou de graisse de lard (récoltée en faisant fondre un morceau de lard dans la cheminée) ou de maquée.

Comme repas chaud, la soupe à base de légumes et de lard (la pomme de terre était inconnue à cette époque).

On boit de l’eau, du petit-lait (le bon lait étant réservé aux malades) et de la cervoise (espèce de mauvaise bière). L’abus de cervoise était générateur de bagarres fréquentes.

Les gens du peuple portent des vêtements de bure. La plupart sont chaussés de sandales en écorce et parfois de sabots.

La médecine et la pharmacie sont inexistantes. Certaines personnes qui ont hérité du secret des plantes, prescrivent des tisanes additionnées de miel et parfois de sucre. Le sucre, importé d’Orient après les Croisades, est un produit rare, utilisé uniquement en pharmacie.

La pratique religieuse est obligatoire, et sans doute nécessaire pour soutenir l’homme à travers ses misères. Les nantis lui serinent à longueur de journée que plus il est malheureux ici-bas, plus il sera heureux dans l’au-delà.

La vie des « petites gens » n’a aucune valeur pour leur maître, sinon au travers du travail qu’elles peuvent accomplir pour lui assurer son bien-être. Ainsi, en temps de guerre, seuls les nobles sont soignés. Les soldats blessés sont laissés livrés à eux-mêmes ; parfois ils sont envoyés mourir derrière une haie où un préposé à cette sinistre besogne les acheve. Mais dès que l’homme est mort, il redevient la propriété de Dieu et devient sacré.

La justice est aux mains du seigneur. Jusqu’au début du 14ème siècle, il a droit de vie et de mort sur tous ses sujets. C’est l’époque des « duels judiciaires » et des « jugements de Dieu ». En cas de délit grave, les plaignants doivent parfois se battre à mort ; le vainqueur est désigné comme l’innocent. Ou, pour faire preuve de son innocence, l’accusé doit prendre en main une barre de fer rougie au feu ou mettre en bouche une cuiller d’huile bouillante. Mais sous l’influence des Métiers de Liège et aussi de l’Eglise, qui s’emploie à réfréner les ardeurs belliqueuses et criminelles des seigneurs, des cours de justice locales vont se constituer.

Cette justice, bien que plus modérée en raison de la présence d’échevins-jurés, est encore barbare dans son déroulement et ses sanctions. On y applique encore la « question » (torture) et la loi du Talion, qui consiste à punir le coupable par l’injure qu’il a faite : si au cours d’une rixe, il a crevé un œil à son adversaire, on lui crève également un œil. La peine de prison (oubliettes) n’existe plus. Pour les petits délits on applique le fouet ou la bastonnade ; pour les délits les plus graves la mort par la corde, le feu ou d’autres procédés plus « raffinés ». Chaque condamné doit, en plus, payer une amende en rapport avec son forfait et faire un pèlerinage d’amendement, parfois très loin (Rocamadour en France, Saint-Jacques de Compostelle en Espagne, Rome en Italie, ou en Terre Sainte). Celui qui ne s’y soumet pas est rejeté, non seulement de l’Eglise, mais aussi de la communauté : il est alors déclaré « aubain », c’est-à-dire banni.

L’instruction n’existe pas. En dehors de gens d’Eglise, la plupart sont illettrés.

Les loisirs sont inconnus : hommes, femmes et enfants travaillent comme des bêtes de l’aube au crépuscule, passant leurs dimanches aux offices et à se reposer.

Mais parfois, les sujets du seigneur sont autorisés à assister aux tournois ou à l’une ou l’autre représentation que viennent donner des baladins (chanteurs, comédiens, saltimbanques, montreurs d’ours, …) qui vont de château en château pour distraire les châtelaines en train d’attendre le seigneur, la plupart du temps absent.

Les professeurs de toutes les écoles doivent être pratiquants (Waremme)

En 1863, quatre membres du personnel de l’Ecole Moyenne de l’Etat de Waremme (qui deviendra l’Athénée Royal) adressent une lettre de protestation pour répondre à « une accusation très grave » formulée contre eux en séance du bureau administratif, à savoir qu’ils n’avaient pas accompli leur devoir pascal et qu’ils n’allaient pas à la messe le dimanche. Dans ce courrier, les intéressés donnent des preuves de leur piété et de leur attachement aux intérêts de la religion.