En 1344 et 1345, DE LOOZ – D’AGIMONT Louis est Mambour de Liège, durant la vacance du siège épiscopal.
Archives de catégorie : Prince-Evêque
Villegia et Brassinne, bourgmestres (Hemricourt)
Le 31 mai 1750, les manants de Hemricourt, assemblés au son de la cloche au cimetière, après avoir eu lecture du mandement et des ordonnances communiqués à la communauté par le Prince-Evêque de Liège, nomment comme bourgmestres VILLEGIA Wathieu (greffier de la Cour de Justice) et BRASSINNE Paschal. Ils sont tous deux censiers propriétaires.
Hubert de Grumsel, Seigneur (Hemricourt)
Le 21 novembre 1653, JAMAR Hubert relève (fait relief) la Seigneurie de Hemricourt et la vend, quatre jours plus tard, au noble Seigneur DE GRUMSEL (DE GRUMSELLE) Hubert, conseiller du Prince-Evêque de Liège. (Cette famille conservera cette Seigneurie jusqu’à la Révolution Française)
Le Prince-Evêque devient suzerain de Hemricourt
En août 1287, un accord est conclu entre le Seigneur DE HEMRICOURT Guillaume et le Prince-Evêque de Liège, Jean. Aux termes de cet accord, le Seigneur de Hemricourt (Remicourt) devient le vassal du Prince-Evêque, moyennant une rente annuelle de 200 muids d’épeautre. Cette inféodation constitue un épisode de la rivalité opposant le Prince-Evêque au Duc DE BRABANT.
Jusque-là, les Seigneurs de Hemricourt n’avaient pas de suzerain ou de supérieur féodal. A partir de ce moment, le Seigneur de Hemricourt renonce à son indépendance, en échange d’une rente annuelle.
Une rente de 200 muids représente une grosse somme. Elle se justifie par le fait que la Principauté de Liège est menacées par les Ducs de Brabant, qui désirent étendre leurs territoires vers l’Est. Cette poussée va entraîner la bataille de Woeringen et l’annexion du Limbourg. Pour résister à cette pression, le Prince-Evêque doit pouvoir compter sur l’appui militaire des Seigneurs se trouvant dans la partie de la Principauté, convoitée par les Brabançons.
La Seigneurie devenant fief, son statut juridique change. Elle ne pourra notamment plus être transmise, par succession, par vente, …, que moyennant des formalités juridiques (relief, transport, …) qui relèvent de la compétence de la Cour féodale du Prince-Evêque.
La « Concordia Amicabilis » (Malmedy – Liège – Lantremange)
Le 12 mars 1300, une convention amiable, appelée « Concordia Amicabilis », est signée entre l’Abbé de Malmedy et le Prince-Evêque de Liège, à propos du village de Lantremange.
Malmedy y abandonne le droit seigneurial de nomination de la Cour de Justice. L’avoué y est devenu héréditaire. Il percevra les amendes. Il sera soumis au Prince-Evêque de Liège et à sa Cour féodale. Progressivement, les avoués de Lantremange vont prendre le titre de « Seigneur de Lantremange ».
Léonard de Streel, conseiller (Liège)
En 1770, le chevalier DE STREEL Léonard est la la tête du Conseil Privé du Prince-Evêque de Liège.
Le problème de Lantremange, réglé ?
Les 7 et 8 mai 1768, le Prince-Abbé de Stavelot-Malmedy et le Prince-Evêque de Liège, D’OUTREMONT Charles, ratifient une convention destinée à mettre fin aux différends qui existent entre les deux Etats.
Cette convention prévoit, notamment, la nomination de commissaires qui doivent régler les désaccords à propos de Lantremange.
Stavelot ne se soumet pas
Le 29 juillet 1611, DE JAYMAERT Jean adresse une supplique au Prince-Evêque de Liège, dans laquelle il proteste contre les officiers stavelotins qui n’appliquent pas les décisions prises en 1607.


