Différend à propos de la châtellenie de Waremme

Le 15 janvier 1235, l’Evêque de Reims, DE LAON G., publie une sentence sur le différend qui oppose l’Evêque de Liège et le Chapitre Saint-Lambert, au sujet de la Châtellenie de Waremme.

Le Duc Henri renonce au château de Waleffe

Le 29 août 1227, HENRI, Duc de Lotharingie, adresse une lettre à l’Archevêque de Cologne et à son chapitre, dans laquelle il promet de ne plus inquiéter l’Evêque de Liège et son église, dans la possession du château de Waleffe et renonce à ses droits sur ce château.

Conditions de cession de la châtellenie de Waremme

Le 2 mars 1230, le Chevalier DEJENEFFE Bauduin 1er écrit à D’EPPES Jean, élu de Liège (Prince-Evêque), qui lui a donné en fief la châtellenie de Waremme avec ses dépendances, pour lui promettre que celui de ses héritiers qui tiendra ces biens de: « accipiet feminam de casa dei et beati Lamberti ».

Vente de la dîme de Waremme

Le 5 octobre 1236, D’EPPES Jean, Evêque de Liège, fait savoir dans un acte que le Chapitre de Saint-Lambert a acheté au Chevalier DE JENEFFE Bauduin 1er, la dîme de Waremme. Celui-ci la tenant en fief de l’Evêque, il s’engage à dédommager ce dernier avec 135 bonniers de terre.

Des terres de Jeneffe pour le Prince-Evêque

En novembre 1236, DE LINTRES Jean, dit « Brinne », rédige un acte par lequel il fait don à D’EPPES Jean, Evêque de Liège, de 45 bonniers de terre hors d’un alleu situé à Jeneffe, que DE JENEFFE Bauduin tient en fief de DE LINTRES Jean.

Jean Delvaux exécuté pour sorcellerie (Liège – Stavelot)

En 1589, le Prince-Evêque de Liège, DE BAVIERE Ernest, fait pendre le moine de Stavelot, DELVAUX Jean, accusé de sorcellerie.

L’Evêque Notger devient Prince (Liège)

En 980, l’Empereur du Saint-Empire Romain Germanique, OTTON II, confère à l’Evêque de Liège, NOTGER, le privilège d’immunité générale, qui l’institué maître de ses terres et de ses possessions. Il pourra rendre la justice, prélever les impôts, lever des troupe. Il est investi du titre officiel de Prince.

Il nommera une assemblée de prêtres pour le seconder en matière religieuse et politique. Ces prêtres seront appelés « chanoines ». L’assemblée portera le nom de « Chapitre ». Certains de ces chanoines seront dotés d’attributions spéciales:

  • le Doyen: qui veillera à l’application du règlement et à l’observation des règles de la vie canonique;
  • l’Ecolâtre: qui supervisera les écoles;
  • le Chantre: qui enseignera la musique;
  • le Cellérier: qui s’occupera de l’économat;
  • le Costre: qui veillera au mobilier de l’église et de la sacristie;
  • l’Archiprêtre: qui remplira la fonction de curé de l’église Saint-Lambert

Les arracheurs de dents doivent passer un examen (Liège)

Le 11 décembre 1684, un édit du Prince-Evêque de Liège, DE BAVIERE Maximilien-Henri, enjoint à ceux qui aspirent à l’exercice de la phlébotomie et à l’état d’arracheur de dents, de subir un examen, en présence de chirurgiens.

On ne peut dire du mal du Prince-Evêque (Liège)

Le 26 février 1685, un édit du Prince-Evêque de Liège, DE BAVIERE Maximilien-Henri, défend à tous les bourgeois et autres, de mal parler de son Altesse, de ses ministres, officiers et magistrats, en se servant de propos injurieux, séditieux ou plein de mépris. Les cabaretiers et autres qui auront entendu de tels discours sans en faire rapport au grand Mayeur ou à ses lieutenants, seront considérés comme complice et châtiés de la même peine que les auteurs desdits propos.

Conflit entre Henri le Guerroyeur et Louis de Looz (Saint-Trond – Waremme – Liège)

En 1203, une dissension violente éclate entre de Duc DE LOUVAIN Henri, dit « Le Guerroyeur », et le Comte DE LOOZ Louis, au sujet de l’avouerie de Saint-Trond.

Le Duc commence à ravager les moissons. Le Comte fait appel à l’assistance du Prince-Evêque de Liège, son suzerain. Ce dernier lève des milices et constitue une grande armée commandée par DE SAINT-JACQUES Renier. Il mande au Comte de venir le rejoindre à Waremme avec ses troupes. Les 2 armées se rencontrent au jour fixé et campent à Waremme 8 jours entiers.

L’intervention du Comte de Namur parviendra à réconcilier les belligérants.