Partage des offrandes (Jeneffe – Limont)

En 1231, le Prince-Evêque de Liège décide que le curé de Limont peut percevoir la moitié des offrandes faites à Jeneffe.

Contrôle des actes du Prince-Evêque (Liège)

A partir de 1122, le chapitre de Saint-Lambert, composé d’une soixantaine de chanoines, contrôle peu à peu les actes du Prince-Evêque de Liège.

Résolution du conflit entre le Seigneur et l’avoué (Hodeige – Liège)

Le 20 septembre 1248, le Prince-Evêque de Liège, DE GUELDRE Henri, publie la sentence par laquelle des arbitres fixent les droits de l’avoué de Hodeige, DE HODEIGE Navekin.

Les arbitres sont:

  • DE SOLIER Lambert, maréchal du Prince-Evêque
  • DE MARNEFFE Aubert
  • DE CENFONTAINES Boniface, chevalier

L’avoué DE HODEIGE Navekin doit percevoir 12 deniers pour chaque location de terre, ainsi que pour le placement de chaque borne séparatrices des terres. Pour chaque connaissance faite à la Cour de Justice de Hodeige, il aura 2 deniers. Lorsqu’un arbre tombera sur le chemin par l’effet de la vieillesse ou d’une tempête, il sera la propriété de l’avoué.

Par contre, il ne pourra plus rien exiger ni rien prendre, sur les biens du Chapitre de Saint-Denis, ni sur ceux des manants de la ville de Hodeige.

L’avoué doit jurer sur l’honneur de tenir l’engagement pris.

La bataille de Dammartin

Le 25 août 1325, dans la plaine de Dammartin, les Waroux sont forts de 350 chevaliers, leurs écuyers et de nombreux fantassins. Ceux-ci sont principalement armés de marteaux en bois dur, à deux têtes (armes redoutables pour désarçonner les cavaliers ennemis).

La lutte est sur le point de s’engager lorsque arrivent des nobles liégeois, dépêchés par le Prince-Evêque de Liège, pour prescrire une nouvelle quarantaine. Mais les adversaires sont déjà trop excités par le combat à venir.

Les chevaliers se font face sur une ligne et ont déjà repéré le rival qu’ils veulent affronter. Le châtelain de Waremme, DE DAMMARTIN DE JEHAING DE JENEFFE Guillaume, et Sire DE HERMALLE Henri commencent à s’injurier copieusement, puis se jettent l’un contre l’autre. Une mêlée générale s’en suit. Le Sire DE HERMALLE Henri est occis par DE JEHAING (DE GEHAING) Arnould. Mais sitôt après, lui et son frère Liber Butor tombent, frappés à mort par les CHANTEMERLE, alliés de Waroux.

Lorsque DE DAMMARTIN DE JEHAING DE JENEFFE Guillaume, le châtelain de Waremme, se rend compte que ses deux frères ont perdu la vie, il pousse son destrier « Moreau de Dave » dans les rangs ennemis pour y faire un horrible carnage. Le plus puissant allié des Waroux, le Seigneur DE LANGDRIS, perd également la vie.

Une septantaine de chevaliers hesbignons perdent la vie dans cette bataille (65 du côté Waroux et 4 du côté Awans !).

Remarque: DE DAMMARTIN DE JEHAING DE JENEFFE Guillaume est le descendant de DE GENEFFE Beauduin 1er, premier châtelain de Waremme)

Les Awans se regroupent

En août 1325, après différents accrochages entre partisans des Awans et des Waroux, malgré les quarantaines prescrites par le Prince-Evêque de Liège, les Awans regroupent leurs forces à Jeneffe. (On cite la présence de 300 chevaliers environ et d’une quantité de fantassins)

Le châtelain de Waremme assiège Berloz

En 1325, malgré la trêve (quarantaine) décrétée par le Prince-Evêque de Liège, dans la lutte qui oppose les Awans et les Waroux, le châtelain de Waremme, DE DAMMARTIN DE JEHAING DE JENEFFE Guillaume, tout à sa rancœur d’avoir été assiégé dans son château, sonne le rassemblement de ses gens et de ses alliés. Les Seigneurs DE MOUHIN, ses cousins, et de nombreux partisans répondent à cet appel.

Ils se rendent au château-fort de Berloz, entouré de palissades et de fossés, occupé par les Waroux. Ils en font le siège, s’en emparent et causent des pertes sévères au Parti adverse.

Des quarantaines sont à nouveau prescrites par le Prince-Evêque de Liège.

Henri de Hermalle, chef des Waroux

En 1325 (?), le Parti des Waroux a à sa tête un homme intelligent et décidé, le Sire DE HERMALLE Henri (qui a antérieurement été grièvement blessé et laissé pour mort dans une embuscade tendue par DE JEHAING Arnould, frère du Châtelain de Waremme DE DAMMARTIN DE JEHAING DE JENEFFE Guillaume).

Il voudra assouvir sa vengeance en assiégeant le château de Waremme, mais sans succès.

Les pertes en vies humaines sont tellement élevées dans le conflit entre Awans er Waroux, de part et d’autre, que le Prince-Evêque de Liège s’empresse de prescrire des « quarantaines ».

Le châtelain de Waremme, neutre

En 1297 (?), DE DAMMARTIN DE GEHAING (DE JENEFFE) Guillaume, châtelain de Waremme, est Sénéchal de la Principauté de Liège, sous le Prince-Evêque DE LA MARCK Adolphe.

Il reste neutre, à ce moment, dans la rivalité qui oppose les Awans aux Waroux, la considérant comme née de jalousies et de rancunes sans fondement.

Les Hutois ravagent la région de Waremme

En 1255, des bandes indisciplinées de Hutois, commandées par D’OUTREMEUSE Jean, en révolte contre le nouveau Prince-Evêque de Liège, DE GUELDRE Henri, se dispersent dans toute la Hesbaye et incendient, notamment, les châteaux de Waleffe et de Waremme. Waremme est pillée.

Révolte de Hutois

Vers 1253 (?), avec l’appui de l’ancien Prince-Evêque de Liège, DE DINANT Henri, le peuple de Huy se révolte contre le nouveau Prince Episcopal, DE GUELDRE Henri.