Fastré de Borlo chef de l’armée liégeoise

Vers 1230, DE BORLO Fastré est le maréchal d’armée de l’Evêque JEAN II D’EPPES.

Statuts de la Confrérie Saint-Sébastien des Archers de Waremme

Le 11 juin 1750, les statuts de la Confrérie Saint-Sébastien des Archers de Waremme sont confirmés par une ordonnance du Conseil privé du Prince-Evêque de Liège, DE BAVIERE Jean-Théodore.

Ce règlement de 1750, donne quelques détails sur son organisation.

Tous ceux qui désirent s’enrôler dans la confrérie doivent présenter requête à cet effet et ne sont admis que sur l’avis conforme des membres. Ils prêtent ensuite serment solennel de la foi catholique, apostolique et romaine, et de maintenir les statuts. Comme droit d’entrée, le nouveau confrère doit payer 7 florins brabant et faire brûler trois chandelles d’un patard devant l’image de Saint-Sébastien, patron de la confrérie.

Le jour de la fête de Saint-Sébastien, de la Pentecôte, à la Fête-Dieu, le jour des Rois et celui de la fête paroissiale, tous les membres de la confrérie sont obligés d’entendre la grand’messe et d’aller à l’offrande avec flèches en mains et précédés du roi portant l’oiseau au col ( ?). Ils doivent également assister tous à la procession munis d’un flambeau.

Le jour de la Pentecôte, on s’assemble vers dix heures du matin pour procéder au tirage de l’oiseau. Celui qui réussit à l’abattre est proclamé roi et doit immédiatement faire brûler trois chandelles devant l’image du glorieux Saint-Sébastien. Le lendemain, il est tenu de fournir à ses frais les prix du concours. Le jour où celui-ci a lieu les confrères se rendent à la prairie des archers, deux à deux, munis de leur arc et de leurs flèches. Il est défendu de proférer le nom du diable ou aucun autre propos déshonnête, non plus dans la prairie que sur la chambre sous peine d’une amende de deux liards. Si quelqu’un vient à jurer ou blasphémer, notablement en colère contre un ou plusieurs confrères, l’amende sera arbitraire.

Le jour de la Pentecôte, le roi est tenu de faire faire un cercle pour danser et de donner un pourboire à celui qui recueille l’oiseau tombé de la perche.

La confrérie fait célébrer chaque année une messe, le jour de la Saint-Sébastien et le mercredi après la Pentecôte, pour les âmes des confrères défunts. Tous les membres sont obligés d’assister à ces deux services, sous peine d’être condamnés à faire dire une messe pour les confrères.

A la mort d’un des confrères, ses obsèques sont célébrées aux frais de l’association, et de plus chacun des survivants doit faire dire une messe pour le repos de l’âme du défunt.

On ne peut s’assoir sur la table de la chambre ni sur la pierre de la prairie sous peine d’amende. La chambre des archers, autrement dit le local de la confrérie, est situé dans le grenier de l’hôtel de ville. La prairie où les exercices ont lieu est située le long du Geer (la table de pierre s’y trouvait encore en 1889).

Il est défendu de boire au pot, sinon faute de verre.

Le lundi de la Pentecôte, la confrérie donne à ses frais un banquet auquel tous les membres doivent assister.

Il est interdit aux confrères, à peine de 10 sous d’amende, de se rendre au cabaret après les réunions de l’association.

La cotisation annuelle est d’un florin brabant.

La confrérie possède trois pièces de terre, dont la ville lui  fait donation dans les siècles précédents : une terre de sept verges grandes à Bettincourt, dite prairie de la Vierge-Marie ; le pré des Archers dessous le château de sept verges également (une quarantaine de mètres de long) où le tir s’effectue d’ouest en est ; une prairie traversée par la Mulle, près de la Costalle, entre la longue ruelle et la campagnette, près de Mouhin. Cette dernière sera vendue le 5 avril 1768 au seigneur Comte DE BORCHGRAVE DE BOVELING, moyennant une rente de six muids d’épeautre.

Portrait de Louis de Bourbon (Liège)

DE BOURBON Louis, Prince-Evêque de Liège

Portrait de Louis de Bourbon.

(Né en 1436 – mort à Chênée en 1482). Evêque de Liège de 1456 à 1482. Il est, par sa mère, le petit-fils du Duc de Bourgogne JEAN SANS PEUR et le neveu de PHILIPPE LE BON. Elevé à la cour bourguignonne, il est dans la principauté ecclésiastique, l’instrument de la politique de ses puissants parents. Ses maladresses ont tôt fait de provoquer l’opposition de ses sujets, soutenus par le Roi de France LOUIS XI. Le règne de Louis de Bourbon, au cours duquel les villes de Dinant (1466) et de Liège (1468) sont détruites par CHARLES LE TEMERAIRE, alors que la Principauté de Liège passe sous la domination bourguignonne et perd momentanément son indépendance (1465 – 1477), est un des plus pitoyables de l’histoire liégeoise. Homme faible et frivole, dépassé par les événements qu’il vit : la rivalité entre la France et la Bourgogne. Il est tué par un des affidés de LOUIS XI, DE LA MARCK Guillaume, au cours d’un combat à Chênée, le 30 août 1482.

Portrait de Jean de Bavière (Liège)

DE BAVIERE Jean-Théodore, Prince-Evêque de Liège

Portrait de Jean de Bavière.
Prince de Liège de 1390 à 1418. Fils du Duc DE BAVIERE Albert, frère du Comte DE HAINAUT Guillaume et beau-frère du Duc de Bourgogne JEAN SANS PEUR. Prince autoritaire, DE BAVIERE Jean se brouille rapidement avec ses sujets. En 1406, il quitte la cité. Son départ entraîne sa déposition et l’élection d’un nouveau Prince : DE PERWEZ Thierry. DE BOURGOGNE Jean se porte au secours de son parent et écrase les Liégeois à Othée, en septembre 1408. La Paix des vainqueurs, dite « Sentence de Lille », supprime toutes les institutions communales liégeoises et DE BAVIERE Jean exerçe, dès lors, un pouvoir sans limites. En 1418, il résigne l’évêché de Liège. Il meurt en 1425.

John Cockerill s’installe à Seraing

COCKERILL John

Le 29 janvier 1817, COCKERILL John et son frère achètent au Roi GUILLAUME 1er des pays-Bas, pour la somme de 45.000 francs, un ancien château des Princes-Evêques de Liège, situé à Seraing et y concentrent leurs ateliers de construction de machines.

Retour du Prince-Evêque de Liège

Le 5 mars 1793, les troupes autrichiennes prennent Liège et rétablissent l’ancien régime. Le Prince-Evêque revient dans sa capitale.

François-Antoine-Marie de Méan, Prince-Evêque de Liège

DE MEAN François-Antoine-Marie, Prince-Evêque de Liège

Le 16 août 1792, DE MEAN François-Antoine-Marie est nommé Prince-Evêque de Liège. Il occupera cette fonction jusqu’en 1794.

Mesures pour lutter contre les incendies dans la Principauté de Liège

Le 4 mai 1786, le Prince-Evêque De HOENSBROECK Constantin-François prend des décisions pour lutter contre les risques d’incendies en Principauté de Liège.

De Hoensbroeck, Prince-Evêque de Liège

DE HOENSBROECK César-Constantin-François, Prince-Evêque de Liège

En 1784, DE HOENSBROECK César-Constantin-François, dit « Le Bourreau Roux », est nommé Prince-Evêque de Liège. Il occupera cette fonction jusqu’en 1792.

La nomination des bourgmestres change à Waremme

Le 19 novembre 1781, le conseil privé du Prince-Evêque FRANCOIS-CHARLES émet un édit portant qu’à l’avenir, il sera tiré au sort, à Waremme, parmi ceux qui ont été élus par les chambres des Métiers, sept conseillers qui choisiront les bourgmestres.

A défaut d’un nombre suffisant d’habitants, Longchamps et Mouhin ne sont plus obligatoirement représentés dans le corps magistral de Waremme.