Délai accordé aux habitants de Thys

En février 1590, en raison:

  • du mauvais temps et de la stérilité qui en fut la suite,
  • du passage et des réquisitions de soldats

les habitants de Thys obtiennent du Prince-Evêque de Liège d’être soustraits aux poursuites de leurs créanciers, jusqu’aux prochaines moissons.

Geer rendu à l’abbaye de Flône

Le 4 octobre 1304, le Prince-Evêque de Liège, DE BAR Thibaut, rend la seigneurie de Geer à l’abbaye de Flône. Elle en a été dépossédée par le Comte DE LOOZ Arnould V, quelques années plus tôt.

Aménagement du site de Flône

Vers 1085, les Seigneurs de Geer: DE GEER Rodolphe (Rodulfus), DE GEER Félicien (Folcuinus) et DE GEER Lambert (Lambertus), défrichent les terres qu’ils ont reçues du Prince-Evêque de Liège, au confluant de la Flône et de la Meuse.

Ils y plantent du blé, de la vigne, … Ils établissent plusieurs moulins sur la rivière.

Sur ces terres, ils construiront un hospice (où ils accueilleront les indigents), un Oratoire dédié à Saint-Mathieu et une abbaye qui adoptera la règle des Augustins.

Les seigneurs de Geer se consacrent à la vie religieuse

En 1079, les trois jeunes frères, seigneurs hesbignons, DE GEER Rodolphe (Rodolfus), DE GEER Félicien (Folcuinus) et DE GEER Lambert (Lambertus), déjà maîtres de leurs biens héréditaires, décident de se consacrer entièrement à la vie religieuse.

Ils cèdent leurs biens au Prince-Evêque de Liège:

  • 1/4 de la Seigneurie d’Incourt dans le Brabant (Rodolphe)
  • des biens considérables à Geer (Félicien et Lambert)
  • une grande partie du village de Haneffe
  • des possessions à Trognée
  • des possessions à Perwez

En retour, le Prince-Evêque leur concède un site destiné à l’érection d’un monastère, là où la petite rivière, la Flône, se jette dans la Meuse.

L’Oratoire de Flône

En 1090, le Prince-Evêque de Liège, DE VERDUN Henri, se rend à Flône pour y consacrer l’Oratoire. En présence de DE BOUILLON Godefroid, du Comte DE LOUVAIN, du Comte DE NAMUR et de nombreux seigneurs du Pays de Liège, il octroie une charte au nouveau monastère.

L’Oratoire a été construit sur le territoire des Seigneurs de Geer: DE GEER Rodolphe (Rodolfus ?), DE GEER Félicien (Folcuinus ?) et DE GEER Lambert (Lambertus ?).

Olivier de Beaurieu veut récupérer Villereau

Vers 1648, DE BEAURIEU Olivier reprend possession, par la force, du château de Villereau (Vilrea), donné à bail 18 ans plus tôt à l’abbaye Saint-Laurent, par son frère, DE BEAURIEU Wathieu.

L’année suivante, il en sera expulsé par le Colonel BUNTINX, sur ordre du Prince-Evêque de Liège.

Pigeonniers en Hesbaye

En 1712, un édit du Prince-Evêque de Liège prescrit que pour tenir un pigeonnier en Hesbaye, il faut « posséder un héritage de 5 bonniers à la saison, faisant 15 bonniers de terres labourables » (cette mesure vise à protéger les semis et les récoltes des terres voisines).

(Posséder des pigeons est donc un privilège réservé aux nantis)

Note: 1 bonnier = 87 ares

Récoltes ravagées (Lens-Saint-Remy – Ligney – France)

Le dimanche 8 mai 1672, des cavaliers français passent par milliers sur la Chaussée Romaine. Certains se frayent une route à travers champs. Les 3000 chevaux du Marquis DE LOUVOIS et du Chevalier DE TOURILLES détruisent les futures récoltes à Lens-Saint-Remy et dévastent les terres plantées à Ligney.

Le passage de ces troupes a été autorisé par le Prince-Evêque de Liège, DE BAVIERE Maximilien-Henri.

Prise du château (Hollogne-sur-Geer)

En 1312, en représailles du meurtre du Seigneur de Berloz (du clan des Waroux) par le châtelain de Waremme (du clan des Awans), le mambour de Liège, DE BLANKENHEIM Arnould, s’empare du château de Hollogne-sur-Geer et fait trancher la tête de 3 gentilshommes qu’il y capture.

Le Seigneur de Hollogne-sur-Geer est DE HARDUEMONT Jehan (Jean) est partisan du clan des Awans, alors que le Prince-Evêque de Liège a pris le part des Waroux..

Tuerie à Berloz

En 1312, le châtelain de Waremme s’empare du château de Berloz. Il massacre le Seigneur du lieu et plusieurs habitants du village qui y ont trouvé refuge.

Le mambour de Liège (dignitaire élu qui remplace le Prince-Evêque décédé en attendant l’élection d’un successeur) considère qu’il s’agit d’un crime capital.