Mort de Nicolas Halleux (Faimes – Celles)

Le 12 novembre 1900, HALLEUX Nicolas décède à Faimes (Celles) à l’âge de 90 ans. Il était veuf de WATHOUR Marie-Thérèse. Il a été:

  • conseiller communal
  • membre du Bureau de Bienfaisance
  • président du Conseil de Fabrique depuis 48 ans

Les revenus des Communs Pauvres (Hodeige)

Vers 1730 (?), les revenus des « Communs Pauvres » s’élèvent à 91 muids, à Hodeige. Ces revenus sont de deux types:

  • Les revenus des Communs Pauvres proprement dits. Ils s’élèvent annuellement à 49 muids et 6 setiers, qui se distribuent aux seuls pauvres. On fait la distribution de ces revenus soit en grains, soit en argent, soit en secours en nature. Les secours en argent varient entre 3 patars et 10 florins. On donne aux malades de la viande, du vin, du pain blanc. On distribue des vêtements et de la houille. L’entretien des aliénés incombe à la caisse des Communs Pauvres, ainsi que la fourniture des drogues aux malades et des cercueils pour les défunts.
  • Les autres revenus, qui s’élèvent à 42 muids, s’appellent les « Revenus des Miches ». Ils sont distribués indistinctement (peut-être par abus !) à tous les habitants. Cette distribution de miches se fait pendant le Carême. Le curé lui-même y participe (pour cela, il reçoit 3 muids), mais par contre, il doit chanter, chaque vendredi de Carême, une grand-messe de requiem pour les défunts pauvres; Sur les revenus des Miches, on paie 4 setiers au marguillier pour les anniversaires de Carême, 6 setiers à l’église et 4 aux sonneurs. Le registre des Miches contribue également au paiement du prêtre qui doit dire la première messe les dimanches et les jours de fête (de 6 à 10 muids). Annuellement, l’instituteur reçoit 8 muids pour son salaire, ainsi que pour le chauffage des enfants en hiver, et le loyer de la maison servant d’école et de grenier. Le registre des Miches rétribue également l’habitant du village, dit « gardien » ou « herbier », qui conduit tous les porcs (élevés par chaque habitant du village) à la pâture sur les bois communaux. Pour cela, il reçoit 2 muids par an. Enfin, le mambour chargé de distribuer les secours et de faire les comptes (ordinairement le curé ou le prêtre prémissaire) reçoit comme salaire 8 muids chaque année.

La commune emprunte (Remicourt)

Le 6 mars 1918, le Conseil Communal de Remicourt souscrit un emprunt de 26.500 francs, au Crédit Communal, pour rembourser les dépenses de première nécessité:

  • le ravitaillement de la population
  • l’aide au Bureau de Bienfaisance
  • l’achat de vêtements
  • la soupe générale et la soupe scolaire
  • l’aide aux nourrissons

Henri Gérard, président (Remicourt)

En 1900, GERARD Henri est le président du Bureau de Bienfaisance de Remicourt. Il est propriétaire.

Paiement de la rente due à la Fabrique d’Eglise (Crisnée)

Le 25 mars 1924, le conseil communal de Crisnée accorde au Bureau de Bienfaisance du village d’inscrire au compte de 1924, la somme de 128,08 francs, votée sur l’excédent du budget de 1924, pour solder la rente de 8 muids 5 setiers d’épeautre dur à la Fabrique d’Eglise.

Nicolas Kerstenne, réélu (Crisnée)

Le 17 avril 1893, KERSTENNE Nicolas est réélu membre du Bureau de Bienfaisance de Crisnée, par trois voix, contre une à HENDRICK François.

L’instituteur Rutten prend sa retraite (Crisnée)

Le 28 mars 1891, RUTTEN Henri-Joseph, 56 ans, instituteur à Crisnée depuis 33 ans, informe l’administration communale qu’il cessera ses activités à partir des vacances de Pâques.

Son successeur, LAHAYE Charles, est autorisé à cumuler les fonctions de receveur du Bureau de Bienfaisance et d’organiste du village, avec celles d’instituteur.

Charles Lahaye, instituteur (Crisnée)

Le 23 avril 1891, LAHAYE Charles, de Crisnée, est nommé instituteur du village, en remplacement de RUTTEN Henri-Joseph, admis à la retraite.

Il est également musicien, compositeur et organiste à l’église du village. Il sera receveur du Bureau de Bienfaisance du village.

La commission d’Assistance Publique (Crisnée)

En 1925, le Bureau de Bienfaisance de Crisnée prend le nom de Commission d’Assistance Publique.