Les pauvres se plaignent de la distribution des secours (Hodeige)

En 1733, les pauvres de Hodeige adressent une supplique à l’archidiacre du Brabant, précisant que les « Revenus des Miches » des Communs Pauvres de Hodeige sont également distribués aux censiers et aux autres habitants. Ils se plaignent également de ce que les mambours ne leur ont pas rendus leurs comptes. Copie de la supplique sera adressée au curé du village par l’archidiacre, ainsi qu’au mambour, pour y répondre.

Les revenus des Communs Pauvres (Hodeige)

Vers 1730 (?), les revenus des « Communs Pauvres » s’élèvent à 91 muids, à Hodeige. Ces revenus sont de deux types:

  • Les revenus des Communs Pauvres proprement dits. Ils s’élèvent annuellement à 49 muids et 6 setiers, qui se distribuent aux seuls pauvres. On fait la distribution de ces revenus soit en grains, soit en argent, soit en secours en nature. Les secours en argent varient entre 3 patars et 10 florins. On donne aux malades de la viande, du vin, du pain blanc. On distribue des vêtements et de la houille. L’entretien des aliénés incombe à la caisse des Communs Pauvres, ainsi que la fourniture des drogues aux malades et des cercueils pour les défunts.
  • Les autres revenus, qui s’élèvent à 42 muids, s’appellent les « Revenus des Miches ». Ils sont distribués indistinctement (peut-être par abus !) à tous les habitants. Cette distribution de miches se fait pendant le Carême. Le curé lui-même y participe (pour cela, il reçoit 3 muids), mais par contre, il doit chanter, chaque vendredi de Carême, une grand-messe de requiem pour les défunts pauvres; Sur les revenus des Miches, on paie 4 setiers au marguillier pour les anniversaires de Carême, 6 setiers à l’église et 4 aux sonneurs. Le registre des Miches contribue également au paiement du prêtre qui doit dire la première messe les dimanches et les jours de fête (de 6 à 10 muids). Annuellement, l’instituteur reçoit 8 muids pour son salaire, ainsi que pour le chauffage des enfants en hiver, et le loyer de la maison servant d’école et de grenier. Le registre des Miches rétribue également l’habitant du village, dit « gardien » ou « herbier », qui conduit tous les porcs (élevés par chaque habitant du village) à la pâture sur les bois communaux. Pour cela, il reçoit 2 muids par an. Enfin, le mambour chargé de distribuer les secours et de faire les comptes (ordinairement le curé ou le prêtre prémissaire) reçoit comme salaire 8 muids chaque année.

La Mense des Pauvres

Au Moyen-Age, à côté de la charité monastique existe une charité paroissiale. Chaque paroisse a le devoir de secourir les indigents de sa communauté. Ce devoir est rempli par la « Table des Pauvres » ou « Table du Saint-Esprit ». L’administration de ce « bureau de bienfaisance » paroissial partage dans l’Histoire le sort de la Fabrique d’Eglise, à laquelle il est annexé. Le clergé paroissial en surveille les opérations et les laïcs de la paroisse (ordinairement les magistrats municipaux) font partie du Conseil en qualité de mambours.

Testament de Thomas de Donceel (Hodeige)

Le 6 juillet 1636, le curé de Hodeige, l’abbé DE DONCHEIL (DE DONCEEL) Thomas, rédige un testament par lequel il choisit sa sépulture dans l’église de Hodeige. Il y fonde un anniversaire et lègue à la Mense des Pauvres une rente annuelle de 4 muids d’épeautre.

Il fait quelques legs, à :

  • SIMONIS Jean, un cousin de Liège
  • SIMONIS Gilles, avocat, un cousin de Liège
  • sa nièce, Marguerite, épouse de COMAN Jean de Hodeige
  • sa belle-sœur, Marguerite, veuve de DE DONCEEL Bauduin

Quant à tous ses autres biens meubles et immeubles, il en institue ses héritiers universels, DE BRABANT Antoine, son beau-frère, et DE DONCEEL Marguerite, sa soeur.

L’association « Terre » (Oreye – Remicourt)

En (?), Monsieur FOLLON est délégué-animateur de l’association « Terre » à Oreye. Il recrute une équipe de bénévoles pour constituer un centre de collecte à Remicourt:

  • HALLEUX André
  • HERCKENS Jef
  • MARTINOW Charles
  • MOES Urbain
  • PETITJEAN Paul
  • PILET Charles
  • PIROTTE Joseph
  • RIHON André

Cette association récolte du papier, du métal, des vêtements et des objets divers, pour les vendre au profit des nécessiteux.

Mort du docteur Rigo (Remicourt – Lamine – Limont)

Le 28 mars 1902, le docteur RIGO Dieudonné décède à (?). Il a été médecin des pauvres de Remicourt, de Lamine et de Limont.

Dieudonné Rigo, médecin des pauvres (Remicourt)

Le 21 septembre 1886, le docteur RIGO Dieudonné est désigné médecin des pauvres de Remicourt. Ses honoraires sont fixés à 200 francs par an.

Collecte de fonds à Remicourt

Le 24 janvier 1915, une cérémonie est organisée en l’église de Remicourt, avec un collecte en faveur des familles nécessiteuses éprouvées par le chômage. Les 550 francs recueillis seront transformés en bons de charbon (250 ou 300 kilos) et distribués à 55 familles.

Aide aux sans-travail nécessiteux (Waremme – Belgique)

En 1915, le Waremmien WAUTERS Joseph devient membre de l’oeuvre « Aide et Protection aux Sans-travail Nécessiteux ».

Les Récollets aident les nécessiteux (Waremme)

Aux 17ème et 18ème siècles, les Pères Récollets de Waremme prêtent assistance aux pauvres, aux malades et même aux pestiférés.