L’ancienne école moyenne (Waremme)

Le 10 mai 1982, le bourgmestre de Waremme, LEBURTON Edmond, annonce en séance du Conseil Communal que l’Etat consent à céder, à la ville de Waremme, les bâtiments de l’ancienne école moyenne, pour une somme de 10.800.000 francs.

Cette cession est liée à l’acceptation de la ville de laisser à l’athénée royal l’utilisation de la salle de gymnastique, moyennant une redevance de 240.000 francs.

Dans ce bâtiment, une maison de retraite de plus de 60 lits devrait être aménagée, ainsi qu’une bibliothèque et un local pour la Croix-Rouge.

Concert aux « Heures Paisibles » (Waremme)

Le 29 mai 1970, la fanfare de l’Union Waremmienne, donne un concert dans la cour du Home  » Les Heures Paisibles », sous le patronage du Syndicat d’initiative de Waremme.

Une téléviseur pour la Maison de Retraite de Waremme

En avril 1985, la jeune DOUCY Martine, élève aide-sanitaire à l’Institut Provincial d’Enseignement Secondaire de Waremme (IPES), qui effectue un stage à la Maison de Retraite de la Ville, offre aux personnes âgées dont elle s’occupe, le téléviseur couleur qu’elle vient de gagner à un jeu télévisé de RTL.

Portrait de « Mélanie kète di bwès » en 1950 (Waremme)

WAGELMANS Mélanie, dite « Mélanie kète di bwès », naît en 1857 à Corthys, petit village limbourgeois situé entre Waremme et Hannut. D’origine flamande, elle épouse un wallon. Après avoir perdu son mari, elle quitte son village de Crehen et vient s’installer à la rue des Prés à Waremme, le 21 juin 1919.

Durant toute sa vie, elle va conserver les accents de sa langue maternelle, à laquelle elle ajoutera des mots de français et de wallon, pour en faire un langage patoisant tout à fait personnel.

A la rue des Prés, elle habite un ancien baraquement militaire en bois, adossé au talus d’une prairie, non loin des décanteurs de la Sucrerie. Au fil du temps, ce baraquement devient un véritable taudis, d’où s’exhalent des odeurs fétides. Son logement lui sert à la fois de cuisine, de chambre à coucher et de cabinet d’aisance.

Elle survit grâce à une maigre pension de vieillesse, dont elle arrondit le montant d’aumônes de personnes charitables ou de petites sommes de vagabonds de passage qui partagent son lit.

Son sobriquet de « Mélanie kète di bwès » lui est donné par analogie au sexe des hommes, auxquels elle a emprunté la manière de monter à califourchon les chevaux de labour de la Ferme du Moulin, où elle effectue des travaux de temps à autre.

De nature peu exigeante, elle se satisfait d’un rien pour vivre. Elle se nourrit le plus souvent de soupe, que les soeurs des Filles de la Croix lui préparent, de lard, de pain et de lait, dont elle reçoit quotidiennement un cruchon à la Ferme du Moulin. Elle puise l’eau dont elle a besoin dans une mare alimentée par une source.

Un beau jour, les autorités communales de Waremme décident de la placer à l’hospice de Geer.

Elle y meurt, le 28 décembre 1950, à l’âge de 93 ans.

Mort de « Mélanie kète di bwès » (Waremme – Geer)

Le 28 décembre 1950, WAGELMANS Mélanie, dite « Mélanie kète di bwès » décède à l’hospice de Geer, à l’âge de 93 ans.

La maison de retraite « La Clé des Champs de Waremme

En juin 2012, la toute jeune directrice de « La Clé des Champs » est COLLARD Alice, âgée de 26 ans. Infirmière de formation, elle a repris l’affaire familiale. Depuis deux ans, elle dirige la maison de repos créée par ses parents à l’avenue Edmond Leburton.

À l’origine, la  » Clé des Champs  » accueillait une vingtaine de résidents. Ils sont aujourd’hui au nombre de 58.  » Nous avons en permanence une liste d’attente d’une soixantaine de personnes, mais nous sommes coincés parce que l’INAMI ne peut pas nous octroyer davantage de lits « , précise COLLARD Alice.

 » Le délai d’attente est d’au moins un an. La plupart de nos résidents sont de Waremme. Les autres dix pour cent, ce sont des habitants d’ailleurs dont la famille habite dans la région et souhaite rester proche du parent hébergé.  »

Le tarif journalier des chambres se situe entre 39 et 47 euros, dans la moyenne de l’arrondissement. Outre la mise à disposition de la chambre, ce prix comprend notamment les soins, le matériel d’incontinence, l’entretien du linge de lit, les repas et la télédistribution.  » Sont à ajouter les honoraires des médecins, les médicaments, le coiffeur, la pédicure, le linge personnel et les communications téléphoniques « , précise la gestionnaire.

 » À  » La clé des champs  » de Waremme, la moyenne d’âge des résidents est de 85 ans.

Les nouvelles « Heures Paisibles » de Waremme

Le 15 septembre 2002, les nouveaux bâtiments de la maison de repos, le Home « Les Heures Paisibles » sont inaugurés à Waremme.

Le Home, d’une capacité de 108 lits, est équipé d’une salle de restaurant, d’un vestiaire, d’un local de détente, d’un salon de coiffure, de locaux de kinésithérapie et d’ergothérapie.

Le bâtiment a été réalisé sur base des plans de l’architecte HOUGARDY André et le coût des travaux avoisine les 3.600.000 euros.

La Maison de Repos « La Clé des Champs » (Waremme)

En avril 2012, COLLARD Alice dirige la maison de repos « La Clé des Champs » de Waremme.

Des étudiants en coiffure de l’IPES à la Maison de Repos « Les Heures Paisibles » (Waremme)

Le 15 décembre 2011, trente élèves de la troisième année professionnelle « coiffure » de l’IPES DE WAREMME se rendent à la maison de repos « Les Heures Paisibles » pour y coiffer les résidents. Leurs professeurs sont Madame JANSSEN et Monsieur GARCIA Y FERNANDEZ.

La boutique « Senteurs d’Ici et d’Ailleurs » de Waremme

En septembre 2011, DEPUYDT Vanessa ouvre la boutique de cadeaux et d’objets parfumés « Les Senteurs d’Ici et d’Ailleurs », au n° 6 de la rue des Combattants à Waremme, en-dessous de la Maison de Repos « Le Baccara ».