La rue du Pont (Waremme)

Vers 1900, la rue du Pont à Waremme (le tronçon qui deviendra plus tard la rue Hubert Stiernet) est en rénovation. Des demeures bourgeoises récentes voisinent avec des constructions plus anciennes et plus modestes, faites de briques peintes à la chaux. Autre signe de changement, les nouvelles maisons sont construites selon un alignement régulier, rompant avec l’usage ancestral de bâtir au gré des caprices du sol.

Cette rue, qui part du Geer et qui monte jusqu’à l’Hôtel de Ville, par deux crochets rapprochés, n’était à l’origine qu’un sentier en zigzag, tracé à flancs de colline par le pas des premiers habitants de Waremme, qui regagnaient leur hutte après avoir puisé l’eau à la rivière

Construction de la « Villa Moës » (Waremme)

En 1914, la famille MOES fait construire la « Villa MOES », rue de Huy à Waremme, à proximité des « Usines MOES ». (Plus tard, tout le site sera rasé. Une grande surface commerciale s’y installera, son parking occupant l’ancien emplacement de cette « Villa MOES »).

Le 28 août 1944, le centre de Waremme est bombardé

Bombardement de Waremme en 1944

A quelques jours de la Libération, le 28 août 1944 à 18h30, un bombardement de Waremme est effectué par des chasseurs-bombardiers P38 « Lightning » du 479th Fighter Group de la 8th Air Force.

Le major CARTER de l’US Air Force constate que la gare de Waremme est opérationnelle et décide de la bombarder. Les premières bombes visent la voie de chemin de fer. La première explose près de l’Avenue Emile Vandervelde, faisant voler en éclat les vitres des maisons avoisinantes. Les mitrailleuses entrent également en action. Deux autres bombes font exploser les Etablissements « Hesbaco ». L’engin suivant atteint la rue Joseph Wauters, an face de la pharmacie « GIELEN » et détruit les maisons MATHOT, RENIER, WUIPIEDS, PUTZEYS et GONTHIER.

La maison de PUTZEYS Louis, touchée de plein fouet, s’effondre. L’électricien a la vie sauve, mais son épouse, PERQUI Henriette, qui tient un atelier de couture dans l’habitation, décède, tout comme sa belle-mère et ses deux ouvrières. Les quatre femmes se trouvaient dans la maison au moment du sinistre.

Les vitres et les toits de la Justice de Paix et des écoles communales sont soufflés.

Au total, l’attaque coûte la vie à 14 habitants et endommage gravement une cinquantaine de maisons et bâtiments du centre-ville. Les écoles et la Justice de Paix, bordant la Place de la Gendarmerie (Qui deviendra la Place Albert 1er), gravement endommagés, devront être démolies.

Une bombe frappe le bâtiment des grains « WERY » (Hesbaco) et deux autres tombent près des voies du « fond d’or » ainsi qu’aux environs des établissements « Bauduin ». Des wagons sont atteints. Des maisons s’effondrent au début de l’actuelle rue Gustave Renier. Le café Heine où l’on joue au whist est pulvérisé, ainsi que la banque voisine. La maison COEN est également atteinte. L’instituteur à l’école de Longchamps, originaire de Lantremange, BERGER Léon, âgé de 31 ans, est jeté par le déplacement d’air sur le monument aux morts. Il mourra le lendemain d’une fracture du crâne. MOTTARD Marcel, blessé aux yeux par des éclats de vitres, en restera aveugle.

Lorsque les avions se sont éloignés, des mineurs habitant la ville creusent une galerie dans les décombres de la rue Renier, pour retrouver les cadavres des victimes et les quelques rescapés, dont on entend les appels plaintifs et poignants.

Les 14 victimes civiles de ce bombardement sont :

  • BERGER Léon, instituteur (blessé, il décèdera le lendemain)
  • BIERNA Henri, joueur de football, âgé de 38 ans
  • LAMBERT Charles, dit « Charly, licencié en dentisterie de l’Université de Liège, âgé de 26 ans
  • LARDINOIS Camille
  • LHOEST Elise, épouse CLAES, âgée de 69 ans
  • MARTINAUX Joseph
  • NOBEN Albert, grossiste en fruits, âgé de 46 ans
  • MALAXHE Marie, veuve PERQUI, mère de PERQUI Henriette, âgée de 61 ans
  • PERQUI Henriette, âgée de 39 ans, épouse de PUTZEYS Louis
  • RENIER-FRANCOIS Charlotte, âgée de 75 ans
  • SERVAIS Georgette, apprentie-couturière, âgée de 15 ans
  • SERVAIS Odette, apprentie-couturière, âgée de 17 ans
  • YANS Arthur, tailleur à l’avenue Reine Astrid.

Note: la quatorzième victime est BALTAZAR Eugénie, qui décède dans l’explosion de la bombe qui tombe sur Grand-Axhe.

L’architecte waremmien LOGNARD Fernand rédigera un rapport d’expertise sur la catastrophe. Il écrira: « … la quasi-totalité des biens meublés a été complètement anéantie et dans les décombres, on n’a pu constater la présence des morceaux de divers objets sans même pouvoir en définir la provenance … » Sa réflexion laisse imaginer la violence du souffle de l’explosion !

place albert 1er après le bombardement du 28 mai 1944

place albert 1er après le bombardement du 28 mai 1944

Projets immobiliers en cours à Waremme

En septembre 2006, plusieurs projets immobiliers sont en cours au centre de Waremme.

  • Un immeuble à appartements est en construction rue des Fabriques ; il comprendra 25 appartements et 2 penthouses.
  • Un immeuble sera construit sur l’ancien site de « Dengibeton », entre la rue des Fabriques et la gare ; il devrait comprendre de 50 à 55 appartements.
  • Enfin, un immeuble d’une dizaine d’appartements devrait être construit sur l’ancien site des « Engrais Bauduin », rue de Sélys.

Grand-Axhe, Village Fleuri

En 1982, Grand-Axhe remporte de concours international des villages fleuris de province de Liège et de Picardie.

La France quitte l’OTAN

Le 9 mars 1966, la France décide de quitter l’OTAN, sous la Présidence de DE GAULLE Charles.

Premier immeuble à appartements de Waremme

Fin de l’année 1964, un premier immeuble à appartements fait son apparition à Waremme, au coin des rues Hubert Krains et de Sélys-Longchamps.

Construction du premier « building » de Waremme

En 1963, un premier building est construit à Waremme, à l’emplacement du plus ancien immeuble de la ville, qui se situait à l’angle de la rue Hubert Stiernet et de la rue Visigathe.

Waremme sur « Pied de Paix Renforcé »

En 1938, pendant la période de « Pied de Paix Renforcé », l’armée réquisitionne à Waremme, les bâtiments de la firme de machines agricoles « DOYEN » (au coin de la Place Rongvaux et de l’actuelle rue des Combattants). Un atelier de réparation du charroi automobile s’y installe. Environ 200 hommes, logés chez l’habitant à Waremme, mais aussi dans toute la région, travaillent jour et nuit à transformer des véhicules civils en engins militaires.

L’homme du Mésolithique à Waremme

De – 9000 à – 5500, suite à l’adoucissement du climat, les hommes du Mésolithique abandonnent les grottes pour leur terrasse et construisent leur hutte au sommet des falaises bordant les rivières et sur les sols sableux. Le paysage se couvre de prairies et surtout de forêts. Les animaux que nous connaissons aujourd’hui remplacent complètement les espèces froides de périodes glaciaires. Cette modification de climat change le mode de vie. De chasseurs nomades, les hommes deviennent plus sédentaires et utilisent l’arc. Leur outillage se miniaturise. Les lamelles sont sectionnées pour donner des pointes microlithiques ou des armatures géométriques utilisées comme pointes ou armatures des harpons et des flèches.