Le 10 mai 1940, peu après 6 heures du matin, le Waremmien COUCHANT Hyacinthe arrive, par le train, en gare de Bierset. Celle-ci vient d’être bombardée par des Stukas de l’aviation allemande.
Archives de catégorie : Gare
Les ouvriers doivent se lever tôt (Waremme – Hesbaye – Liège)
En 1939, le train omnibus de 3h51, à la gare de Waremme, permet aux ouvriers hesbignons, qui travaillent dans le bassin industriel liégeois, de gagner leur lieu de travail avant les « 6 heures réglementaires ». (Le train suivant, de 5h11, arrive en gare des Guillemins à Liège à 6h05 !)
Le Résistants occupent les points stratégiques (Waremme)
Le 7 septembre 1944, vers 14 heures, une petite troupe de Résistants du Groupe « Otarie », commandée par NELIS Gaston, investit Waremme et occupe des points stratégiques:
- LEJEUNE René et SAUWENS André s’installent dans les ruines du coin de la rue Gustave Renier, pour surveiller le carrefour du Centre.
- THOMAS Jean-Baptiste, BOURS Jean, HERCKENS Jules et MISSOTTEN Hubert prennent position dans la pharmacie « GIELEN », de l’autre côté de ce carrefour.
- MOUREAU Edmond et GODBILLE Maurice pénètrent dans l’Hôtel de Ville.
- NELIS Gaston, dit « Joseph », et PAPY Justin s’introduisent dans la gare.
Des instructions pour la reprise de Waremme
Le 6 septembre 1944, REYNTENS Louis ordonne à NELIS Gaston, dit « Joseph », de prendre le contrôle de Waremme, avec un groupe de dix hommes et quatre gendarmes.
- Il devra contrôler les points stratégiques: le carrefour du Centre, la centrale téléphonique, la gare, l’Hôtel de Ville, la gendarmerie.
- Il devra veiller à rétablir les administrations telles qu’elles fonctionnaient le 10 mai 1940.
- Il devra contenir tout désordre, spécialement les violences envers les collaborateurs (pour éviter le renouvellement de « l’Affaire Doyen »). Dans la mesure du possible, ceux-ci seront incarcérés à l’Hôtel de Ville, pour les mettre à l’abri des exactions.
- Il devra prendre les dispositions nécessaires pour éviter le pillage des magasins et des habitations appartenant à ces collaborateurs.
LEBURTON Edmond désigne les hommes mis à la disposition de NELIS Gaston:
- BOURS Jean
- GODBILLE Maurice
- HERCKENS Jules
- LEJEUNE René
- MISSOTTEN Hubert
- MOUREAU Edmond
- PAPY Justin
- SAUWENS André
- THOMAS Jean-Baptiste
Avant l’opération, le groupe va se cacher dans la ferme de DOUCET Jules.
Hubert Marchal, chef-piocheur (Waremme – Celles)
En 1944, MARCHAL Hubert, de Celles, est chef-piocheur à la gare de Waremme.
Victor Mathéi (Waremme)
En 1944, MATHEI Victor est le chef du Service des Colis à la gare de Waremme.
Nestor Meureau, garde-salle (Waremme)
En 1944, MEUREAU Nestor est le garde-salle de la gare de Waremme. C’est lui qui ouvre les portes de la salle d’attente, pour permettre aux voyageurs de sortir sur le quai. Il habite au n° 52 de l’avenue Emile Vandervelde.
Un projet de sabotage avorté (Waremme)
Le 30 août 1944, suite à l’échec du bombardement du 28 août 1944, qui visait à interrompre la circulation des trains entre Bruxelles et Liège, des membres du Font de l’Indépendance (F.I.) décide de couper cette ligne en provoquant le déraillement d’un convoi. Ces Résistants sont DERYDT Alfred et GAUNE François.
Ils portent leur choix sur le « MITROPA » (contraction de « mittel » et de « europa ». C’est un train international qui traverse l’Europe Centrale). Ce convoi transporte presque exclusivement des militaires allemands et des personnes travaillant pour des organisations inféodées à la Wehrmacht.
Ils ont décidés de déboulonner les tire-fonds qui immobilisent les rails, à un endroit situé entre le passage à niveau de la râperie et le petit pont du chemin de fer vicinal qui enjambe la ligne 36. Pour éviter d’être surpris, les deux saboteurs demandent à LOYAERTS Frans de faire le guet. Sa maison est exactement en face de la ligne.
Vers 21h30, après la tombée de la nuit, les deux Résistants passent par la cour de LOYAERTS Frans et s’avancent vers les voies. Ils enlèvent une dizaine de tire-fonds avec une clé à molette, ils démontent des éclisses et essayent de désaligner les rails. Le décalage n’est pas très important, mais ils ne peuvent s’attarder, sous peine de se faire remarquer.
Vers 23h30, le train approche, arrive à l’endroit où les voies ont été sabotées et … passe sans problème.
Les saboteurs ne comprennent pas. Ils doivent maintenant remettre les voies en état, pour ne pas qu’un autre convoi, chargé de civils belges, déraille.
Une sixième explosion (Waremme – Grand-Axhe)
Le 28 août 1944, à 18h19, un aviateur décroche manuellement une bombe qu’il voulait larguer sur la gare de Waremme, mais qui est restée accrochée à l’avion par un crochet récalcitrant. Elle se détache à hauteur de la Ferme « Rigo » et aboutit dans la cour de la Maison « GASPARD », à quelques dizaines de mètres de l’Eglise de Grand-Axhe. La maison se soulève et retombe comme un château de cartes. BALTAZAR Eugénie décède sur le chemin de la clinique.
Une cinquième explosion. Le gare du vicinal est touchée (Waremme)
Le 28 août 1944, à 18h17, une bombe heurte les voies de garage du vicinal (SNCV), à hauteur de l’ancienne usine « Mélapaille ». Après dix secondes, elle explose.
Les rails et le ballast sont projetés dans toutes les directions. Un wagon de « schlam » (fine poussière de charbon amalgamée avec de l’eau) est détruit.