Un aviateur belge abattu se dirige vers Waremme

Le 11 mai 1940, alors que l’aviation belge tente de détruire les ponts de Vroenhoven et de Veldwezelt qui n’ont pas sauté, le Gloster Gladiator du capitaine GUISGAND, est mis à mal par des Messerschmitt Me 109 allemands. Il doit se poser en catastrophe dans la campagne de Faîmes, dans le champs de betteraves du fermier VANDERMEIR Georges, sous les yeux de HUMBLET Camille, son fils HUMBLET Hubert et du domestique SEBA Joseph, qui répandent de l’engrais sur le champs d’avoine « HUMBLET ».

Ils le voient sauter de l’appareil, couvert d’huile et blessé au visage. Il prend ensuite calmement la direction de Waremme. Là, il se rend à la gendarmerie, d’où il téléphone à l’état-major de son escadrille, à Beauvechain.

Il se rend ensuite à la pharmacie « GIELEN » où on lui donne des compresses pour ses blessures au visage. Sur les conseils du pharmacien, il va prendre un petit-déjeuner à l’Hôtel « LAVAL », en face de la gare. Il y attend le véhicule de maintenance de son escadrille.

La Belgique est attaquée (Allemagne)

Le 10 mai 1940, à l’aube, les Allemands lancent une offensive générale et envahissent la Belgique, les Pays-Bas et le Luxembourg.

Peu après 5 heures du matin, le garde-barrière de la gare de Waremme est prévenu que la frontière belge a été violée.

Mort de Hubert Krains (Waremme – Bruxelles)

hubert krains

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Le 10 mai 1934, au retour d’une excursion à Liège où il accompagnait des écrivains belges, KRAINS Hubert, natif de Les Waleffes, tombe du train qui le ramène en gare de Bruxelles-Nord et est broyé sous les roues, comme le tragique héros qu’il a laissé à la postérité, protagoniste de Pain noir.

Le retour n’a pu se faire à l’heure prévue et KRAINS Hubert se tracasse pour sa femme malade qui pourrait s’inquiéter du retard. Au moment où le train entre en gare, il ouvre la portière, croyant le convoi sur le point de s’arrêter. Du marche-pied de la voiture, il saute sur le quai, avant l’arrêt complet du train, trébuche et tombe. Il se relève aussitôt, légèrement étourdi par la chute, mais est projeté sur les voies par le marche-pied de la voiture suivante. Il est littéralement coupé en deux sous les roues du lourd convoi.

Il sera inhumé au cimetière de Les Waleffes.

Le Télégraphe de la gare (Waremme)

En août 1914, le service des télégraphes de Waremme occupe l’extrémité de l’aile gauche des bâtiments de la Gare du Chemin de Fer.

Les Allemands occupent Waremme

Le 17 août 1914, dans l’après-midi, le commandant allemand STERNBERG prend possession de la Gare et donne l’ordre à l’administration communale de Waremme de lui remettre toutes les armes se trouvant dans la ville.

Elles seront conservées durant toute la guerre dans les caves de l’Hôtel de Ville.

Le bureau de Poste (Waremme)

En 1912, le bâtiment de la Poste est construit à côté de la gare de Waremme.

Inauguration de la nouvelle gare de Waremme

Le 28 août 1912, les nouveaux bâtiments de la Gare de Waremme, remplaçant ceux construits en 1838, sont inaugurés. Ces bâtiments sont toujours éclairés par des lampes à pétrole, alors que l’électricité inonde déjà les rues de Waremme de lumière.

Démolition de la gare de Waremme

En 1910, la gare de Waremme de 1838 est démolie. On édifie un bâtiment provisoire en bois. Les travaux de construction de la nouvelle gare devraient être achevés en 300 jours, sur des plans de l’architecte bruxellois VERMEULEN Adolphe

Les Etablissements de grains Wéry (Waremme)

En 1909, Monsieur WERY construit un vaste bâtiment de trois étages, de poutrelles et de béton, de structure très moderne, rue de Huy, pour stocker céréales et semences. Le bâtiment  est situé à la sortie de la ville.

L’établissement est adossé au chemin de fer, à deux pas du viaduc, et possède un raccordement direct au réseau ferroviaire. Les « Etablissements WERY » sont nés.