Le village de Momalle

En juin 1986, Momalle est un important village agricole situé au centre de la Hesbaye liégeoise. La campagne vallonnée qui entoure l’agglomération est entièrement cultivée. Le sous-sol crayeux est recouvert d’une épaisse couche de limon d’origine éolienne.

Le territoire de cette ancienne commune, qui a été rattachée à la commune de Remicourt lors de la fusion des communes de 1976, était limité, au Nord par l’autoroute « Liège – Bruxelles », à l’Est par la chaussée « Tongres – Amay » (ancienne chaussée romaine « Tongres- Arlon »), au Sud par la ligne de chemin de fer « Liège – Bruxelles », et à l’Ouest par les anciennes communes de Remicourt, de Lamine et de Hodeige.

Une chaudière pour le Baron (Waremme – Liège)

Le 29 août 1882, le Baron DE SELYS-LONGCHAMPS se fait envoyer à Waremme, par chemin de fer, une chaudière en fonte, 46 tuyaux de fonte, une chaise, des paniers, …, pour un poids total de 3300 kilos, de la société d’horticulteurs « L. JACOB-MAKOY & Cie » de Liège.

Fermeture de la gare le week-end (Waremme)

Le 17 avril 2020, la SNCB décide de fermer la gare de Waremme le week-end, en raison de la raréfaction de sa fréquentation due à la période de confinement imposée pour lutter contre l’épidémie de coronavirus.

Les ouvriers waremmiens

Vers 1895 (?), les ouvriers de la région de Waremme qui travaillent dans les centres industriels et les charbonnages du bassin liégeois, se lèvent à 3h30 ou à 4h du matin, font à pied les 5 ou 7 kilomètres qui les séparent d’une gare. Certains ont la chance d’attendre le convoi dans un vieux wagon qui peut servir d’abri à une vingtaine de personnes (il y a 300 abonnés dans la région). Lorsqu’ils montent dans le train, ils s’efforcent d’y récupérer 1/4 h de sommeil.

Ils portent généralement les vêtements de la veille, qui n’ont pu être ni brossés, ni séchés, de semaines en semaines. Leur casquette devient de plus en plus loqueteuse et luisante. Lors des grands froids, ils portent une écharpe sur leur costume de velours roux ou de coton chiffonné.

Manifestation contre le retour du Roi (Waremme)

En octobre 1945, le mot « abdication » est inscrit en grosses lettres sur la façade droite de la gare de Waremme. Il s’adresse au Roi LEOPOLD III, en raison de son attitude durant la Deuxième Guerre Mondiale et son remariage avec BAELS Liliane.

Les ouvriers ne peuvent se payer le train (Waremme – Liège)

Jusqu’en 1869, il n’est pas possible pour un ouvrier waremmien de faire quotidiennement les trajets de Waremme à Liège, vu le prix du ticket. En effet, le trajet aller-retour coûte 2 francs, soit le salaire de 2 journées de travail sans nourriture. C’est pourquoi il n’utilise que très rarement ce moyen de transport.

Le train « des spectacles » (Waremme – Liège)

A partir de 1957, un train, dit « des spectacles », démarre de Liège à minuit cinq pour rejoindre Waremme.

Le dernier train pour Waremme (Liège)

En 1946, le dernier train pour Waremme quitte Liège à 23h.

Le dernier train pour Waremme (Liège)

En 1945, le dernier train pour Waremme quitte Liège à 21h45.

Course cycliste (Waremme)

En 1948, l’Union du Groupement Patriotique organise un grand prix cycliste à Waremme, sur le circuit « Patte d’Oie – Faimes – Carrefour de Hollogne-sur-Geer – retour vers la Patte d’Oie ».

En lever de rideau de la course pour professionnels, une épreuve pour amateurs démarre de la Place de la Gare.

Les professionnels, quant à eux, partent de la rue Joseph Wauters, devant le café « Obolenski », pour une distance de 120 kilomètres. BALES Gilbert est exceptionnellement autorisé à participer à l’épreuve, bien que toujours « indépendant ». La course est remportée par MIDDELKAMP Théo.