En 1856, la veuve LEMAIRE et ses enfants sont co-propriétaires d’un fournil avec jardin rue du Geer à Waremme.
Archives de catégorie : Four
Amand de Vivario, propriétaire (Waremme)
En 1856, le Baron DE VIVARIO Amand et le fermier LEJEUNE Guillaume sont co-propriétaires d’un fournil rue du Geer à Waremme.
Marie-Joseph Pagna, propriétaire
En 1856, PAGNA Marie-Joseph est propriétaire d’un fournil avec jardin rue du Parc à Waremme.
Bernard Jadoul, journalier (Waremme)
En 1856, JADOUL Bernard est journalier. Il est propriétaire d’une maison et d’un four rue du Parc à Waremme.
Les Jacques, cultivateurs (Waremme)
En 1856, JACQUES Anne-Marie, JACQUES Mathieu et JACQUES Marguerite sont cultivateurs. Ils sont co-propriétaires d’un fournil avec jardin dans ce qui s’appellera plus tard le rue Noé Jacques à Waremme.
Pierre-Antoine Salme, cabaretier (Waremme)
En 1856, SALME Pierre-Antoine est cabaretier. Il est propriétaire d’un fournil rue Neuve (qui s’appellera plus tard rue Emile Hallet) à Waremme.
Michel-Edmond de Sélys-Longchamps, propriétaire (Waremme)
En 1856, DE SELYS-LONGCHAMPS Michel-Edmond est rentier. Il est propriétaire à Waremme:
- du château avec bâtiment et cour, d’une serre, d’un moulin à farine (moulin de Walkin ?), d’une glacière (sorte de caveau recouvert d’une butte, utilisée pour la conservation des légumes), de deux maisons avec bâtiment et cour dans ce qui deviendra la rue de Sélys-Longchamps
- d’une brasserie dans ce qui deviendra la rue de Sélys-Longchamps (à l’angle de la ferme de Petit-Axhe)
- d’un fournil rue du Moulin
- d’une maison avec bâtiment et cour dans ce qui s’appellera la rue Cochoul et plus tard la rue Hubert Krains
- d’une maison avec bâtiment et cour rue du Parc
- d’un fournil avec jardin rue de Froidebise
- d’une maison avec cour rue de la chapelle
Jean-François Boux, médecin (Waremme)
En 1856, BOUX Jean-François est médecin. Il est propriétaire d’un fournil rue du Pont qui deviendra plus tard la rue Hubert Stiernet à Waremme.
La ferme d’Otrange
En 1981, au Nord de l’imposant château d’Otrange du 18ème siècle, principalement de Style Mosan, toujours entouré de douves, et lui faisant face dans un très beau site de prairies boisées traversées par le Geer, se trouve une vaste ferme en U, en brique et calcaire, sur soubassement en moellons, couverte de bâtières de tuiles. Datant du 17ème siècle, la plupart de ses bâtiments ont été remaniés (essentiellement au 19ème siècle).
L’aile Est de cet ensemble comprend le logis, le porche non saillant et des étables qui se prolongent dans l’aile centrale.
L’aile Ouest est réservée à la grange.
L’accès à la cour semi-pavée se fait à l’Est par le porche formé d’un arc en anse de panier, doublé d’un rouleau de brique, sur piédroits chaînés et protégé par des chasse-roues. Ce porche est couvert d’un plafond plat en bois. Il jouxte le logis en L, dont la partie la plus courte déborde de l’alignement de l’ensemble des bâtiments et baigne dans les douves du château. Un beau pignon débordant à épis, portant la date de 1646, forme l’angle de ce logis d’un niveau et demi. Il est divisé en cinq travées et éclairé de larges baies rectangulaires, probablement percées au 19ème siècle.
Les étables, couvertes de plafonds plats en bois, sont percées de portes à linteau droit avec un arc de décharge en brique sur piédroits chaînés, alternant avec des fenêtres du même type. Elles sont surmontées de fenils, s’ouvrant par des baies gerbières cintrées sur piédroits harpés, cantonnées de petites ouvertures à linteau droit. A l’origine, la bâtière de tuiles devait être débordante vers la cour et reposait sur des jambes de force en bois prenant appui sur des consoles de pierre encore visibles.
Un pigeonnier couvert d’une bâtière de tuiles s’élève au-dessus du volume constitué par l’aile centrale du U. Il porte la date de 1830, qui s’applique certainement à diverses transformations effectuées aux percements de cette partie.
La grange en double-large s’ouvre vers la cour par deux portails protégés d’un auvent de tuiles prolongeant la bâtière et reposant sur des jambes de force en bois. Le portail gauche a été transformé; celui de droite est en plein cintre, doublé d’un rouleau de brique sur piédroits harpés. Des percements récents altèrent légèrement l’aspect de cette grange, dont l’intérieur a été réaménagé pour l’élevage des vaches laitières. Deux annexes couvertes de tuiles s’y appuient. La plus vaste était peut-être utilisée comme manège à battre le grain.
Un appentis de tuiles sur piliers de brique est adossé au revers des étables de l’aile droite, servant de remise à matériel.
En dehors du quadrilatère, face au logis, un petit bâtiment, aujourd’hui transformé en garage, aux pignons débordants à épis, abritait probablement le four à pain.
La ferme en carré de Momelette
En 1981, la ferme en carré de Momelette est isolée au Sud du hameau. Cette imposante ferme du 18ème siècle, dont les bâtiments assez symétriques de brique et calcaire, couverts de bâtières de tuiles se rassemblent autour d’une cour carrée, entièrement pavée.
Le volume principal de ce quadrilatère est une longue aile à front de rue, au départ d’un soubassement en calcaire, qui se retrouve pour tous les bâtiments, percée en son centre d’un portail à arc cintré et claveaux passants un sur deux, doublé d’un rouleau de brique. Des écuries encadrent le portail, éclairées par de petites fenêtres récentes; côté cour, elles sont ouvertes par de hautes portes cintrées à clés entre deux oeils-de-boeuf, surmontées d’une baie gerbière.
Deux petits bâtiments de faible hauteur et en retrait, abritant une remise et une laiterie, marquent la transition entre les écuries et les murs de pignon de la grange et du logis.
Ce dernier, d’un niveau et demi, est divisé en cinq travées, qui forment un double corps. Un perron à double volée permet d’accéder à la porte à linteau droit et baie d’imposte, surmontée d’une grosse lucarne harpée et à épis. Des baies à traverses, défendues par des barreaux, éclairent le rez-de-chaussée. La façade arrière, donnant sur un vaste potager, est semblable, le pignon médian y étant percé de deux petites baies rectangulaires.
Des étables basses sous fenils, aux percements à linteau droit, prolongent le corps de logis vers la droite.
La grange en large occupe le côté Sud-Est du quadrilatère; elle a été réduite de moitié. On y accède par un portail surbaissé à claveaux passants un sur deux, doublé d’un rouleau de brique.
A sa gauche, une petite porcherie s’ouvre par des portes jumelles cintrées, à clé et à encadrement écorné.
Le même type de porte, mais plus haute, se présente à droite du portail, permettant de pénétrer dans un pièce (brasserie ?), couverte de six voûtes d’arêtes en brique qui reposent sur deux colonnes polygonales en calcaire.
Enfin, face au portail d’entrée, l’aile Nord-Est abrite des étables couvertes de plafonds plats et de fenils percés de baies rectangulaires (plus récentes).
Le four à pain n’existe plus. Il se trouvait dans une annexe en dehors du quadrilatère.