Vente de la ferme en carré de Ligney

En 1817, les descendants de la famille « TOMBEUR – DACOS – PERILLEUX » vendent, par licitation, la ferme en carré de Ligney  (à l’endroit qui s’appellera bien plus tard la rue de l’Ecole), à TOMBEUR Cosme, docteur chirurgien.

Elle comprend un beau corps de logis composé de 13 pièces, tant au rez-de-chaussée qu’au premier étage. Il est surmonté de vastes greniers et est construit sur plusieurs caves, dont une recèle un four. Le ferme comprend également deux vastes granges, trois écuries, deux étables à vaches, une bergerie, des étables, des remises, des fenils, un portail surmonté d’un colombier, une brasserie avec sa chaudière en cuivre et ses cuves, ainsi que d’autres bâtiments ruraux.

Ces bâtiments sont construits à neuf et à la moderne, en pierre de taille, briques et bois, couverts de chaume (à l’exception du portail couvert en ardoises).

Ils entourent une grande cour dans laquelle se trouve un puits.

Un jardin potager et une prairie attenante aux bâtiments et contenant avec l’assise de ceux-ci et la cour une superficie de 165 ares et 60 centiares.

Les Récollets, Ordre Mendiant (Waremme)

Aux 17ème et 18ème siècles, les Pères Récollets de Waremme, qui appartiennent à la classe des Ordres Mendiants, ne peuvent posséder au plus que:

  • un local pour les abriter;
  • une bibliothèque pour les instruire;
  • un four;
  • une brasserie;
  • un moulin;
  • un jardin pour les nourrir et leur fournir une certaine somme de travail manuel;
  • une église pour leurs offices;
  • un cimetière pour y reposer.

En dehors de cela, rien ! Aucune terre, aucune rente, avec l’obligation de mendier leur pain quotidien, en se fiant à la Providence.

A Waremme, quand chaque semaine ou chaque mois, ils parcourent les rues, les pieds nus, avec besace au dos, demandant humblement leur pain, jamais cette besace ne revient vide.

Le vicus de Braives

Au 1er siècle PCN, il y a des fours de potiers au vicus gallo-romain de Braives, en bordure de la chaussée romaine. De nombreux petits bâtiments d’habitation, rectangulaires, sont établis à front de chaussée.

Le four banal de Hemricourt

En 1632, il y a un four banal à Hemricourt.

Note: C’est la dernière allusion à celui-ci. La « banalité » du four a, sans doute, disparu dans le courant du 17ème siècle.

Banalités à Remicourt

Jusqu’au début du 17ème siècle, les banalités à Remicourt sont au nombre de trois. Elles portent sur:

  • le moulin
  • la brasserie
  • le four

La Seigneurie de Hemricourt

En juin 1632, la Seigneurie de Hemricourt (Remicourt) consiste en une haute, moyenne et basse justice; une maison-forte (château ?) et ses cour, jardin, prés, terres, rentes et cens; les banalités du moulin, de la brasserie et du four. La superficie est d’environ 100 bonniers. Les rentes s’élèvent à 35 muids d’épeautre, 66 chapons et 238 deniers fortis.