Portrait de Léon Wéry, dit « Papa Wéry » en 1956 (Waremme – Afrique)

WERY Léon nait à Waremme le 26 juillet 1877. Il est le fils aîné d’une famille de quatre garçons. Son père, WERY Charles, fait partie de la direction du Chemin de Fer Vicinal Huy-Waremme.

WERY Léon fait ses études à l’Ecole Moyenne de Waremme. Très studieux, il complètera son instruction par l’étude personnelle et par la lecture, tout au long de sa vie.

Il entre au service des Postes en 1897 et montera rapidement en grade, en se présentant à divers examens. Après un intérim dans la région liégeoise, il revient à Waremme, où il sera nommé percepteur après quelque temps.

En 1900, il épouse la fille d’un de ses anciens professeurs, Monsieur QUOITIN. De leur union naissent huit enfants. Leur fille aînée meurt à l’âge de huit ans. Pour élever sa nombreuse famille, il accomplira des travaux supplémentaires, en dehors de son service à la Poste. Il se lie d’amitié avec WAUTERS Joseph, WAUTERS Gustave et WILMOTTE Jules.

Après avoir réussi l’examen, dit de « Grand Choix », il est promu au grade de percepteur principal. Il doit quitter Waremme, pour prendre la direction du bureau de Tournai.

En février 1925, il s’embarque pour l’Afrique en qualité de Contrôleur des Postes et se voit confié la tâche de parcourir l’immense territoire du Congo, pour se rendre de bureau en bureau. A cette époque, les routes sont rares et en mauvais état. Lorsqu’il n’est peut se déplacer par Chemin de Fer ou par voie navigable, il doit effectuer les trajets par caravane à porteurs, avec ses bagages et les documents administratifs. Il doit ainsi parcourir de longues distances, en veillant à l’approvisionnement en nourriture de la caravane.

En 1928, après un congé bien mérité en Europe, il repart pour l’Afrique avec toute sa famille. Ses deux fils aînés, mariés, emmènent leur épouse. Tous ses enfants aimeront l’Afrique et tous y feront carrière. En 1935, il est nommé Directeur Général des PTT pour le Congo Belge et le Ruanda-Urundi. Les PTT regroupent alors les services des Postes, les chèques postaux et les télécommunications.

En 1939, il assiste à la Conférence de « l’African Postal and Télécommunications » à Capetown, en Afrique du sud. La guerre survient et son personnel est réduit. Il restera en fonction, bien qu’arrivé à l’âge de la retraite, jusqu’à ce que le service soit totalement rétabli, bien après la guerre. En 1947, il est le délégué de la Belgique au Congrès de « ‘Union Postale Universelle », qui se tient à Paris.

Il prend sa retraite à l’âge de 71 ans, après 51 ans au service de la Poste. Il se retire dans une ferme qu’il a créée avec son fils, WERY René. Il lui donnera le nom de « Ferme des Wérixhas », en souvenir d’un quartier de Waremme, sa ville natale. Il revient au pays, chez sa fille, dans la vieille maison QUOITIN, place de la Porte de Liège, et y vit deux années paisibles avant de mourir en 1956. Il est enterré au cimetière de Waremme.

La château « Roberti » perd une aile (Waremme)

Vers 1962, le château « Dumoulin » de Waremme, appelé plus tard château « Roberti » est coupé en deux. Une partie est démolie.

Le magasin « Gro » de Waremme

En 1972, le magasin « Gro » est installé à proximité de la Place de la Porte de Liège à Waremme. A cet endroit s’installera, plus tard, la grande surface « Match-Nord ».

La résidence « Magritte » de Waremme

En 2003, l’ancien bâtiment de la RTT, situé avenue Guillaume Joachim à Waremme, est remplacé par l’immeuble à appartements « Magritte ».

Rénovation de la plaine de jeux de la Champanette (Waremme)

Début octobre 2012, la plaine de jeux pour enfants, située rue du Wahiret, dans le quartier de la Champanette à Waremme, est rénovée.

Plusieurs cérémonies se déroulent à Waremme

Le 28 septembre 1968, plusieurs cérémonies se déroulent à Waremme.

Les ministres BREYNE Gustave, NAMECHE Louis et COOLS André viennent à Waremme, à l’invitation du bourgmestre LEBURTON Edmond et inaugurent:

  • Le nouvel arsenal des pompiers, qui quitte la Place de la Gendarmerie (Qui deviendra la Place Albert 1er), pour s’installer rue Sous-le-Château.
  • La station d’épuration de Waremme.
  • Le quartier d’habitations sociales de la Champanette, avec ses 82 logements et ses larges avenues.
  • Ils posent la première pierre du nouveau quartier d’habitations sociales, rue de Huy
  • Ils visitent la plaine des Sports, qui abritera le futur Centre Sportif et Culturel Edmond Leburton.

Le 28 août 1944, le centre de Waremme est bombardé

Bombardement de Waremme en 1944

A quelques jours de la Libération, le 28 août 1944 à 18h30, un bombardement de Waremme est effectué par des chasseurs-bombardiers P38 « Lightning » du 479th Fighter Group de la 8th Air Force.

Le major CARTER de l’US Air Force constate que la gare de Waremme est opérationnelle et décide de la bombarder. Les premières bombes visent la voie de chemin de fer. La première explose près de l’Avenue Emile Vandervelde, faisant voler en éclat les vitres des maisons avoisinantes. Les mitrailleuses entrent également en action. Deux autres bombes font exploser les Etablissements « Hesbaco ». L’engin suivant atteint la rue Joseph Wauters, an face de la pharmacie « GIELEN » et détruit les maisons MATHOT, RENIER, WUIPIEDS, PUTZEYS et GONTHIER.

La maison de PUTZEYS Louis, touchée de plein fouet, s’effondre. L’électricien a la vie sauve, mais son épouse, PERQUI Henriette, qui tient un atelier de couture dans l’habitation, décède, tout comme sa belle-mère et ses deux ouvrières. Les quatre femmes se trouvaient dans la maison au moment du sinistre.

Les vitres et les toits de la Justice de Paix et des écoles communales sont soufflés.

Au total, l’attaque coûte la vie à 14 habitants et endommage gravement une cinquantaine de maisons et bâtiments du centre-ville. Les écoles et la Justice de Paix, bordant la Place de la Gendarmerie (Qui deviendra la Place Albert 1er), gravement endommagés, devront être démolies.

Une bombe frappe le bâtiment des grains « WERY » (Hesbaco) et deux autres tombent près des voies du « fond d’or » ainsi qu’aux environs des établissements « Bauduin ». Des wagons sont atteints. Des maisons s’effondrent au début de l’actuelle rue Gustave Renier. Le café Heine où l’on joue au whist est pulvérisé, ainsi que la banque voisine. La maison COEN est également atteinte. L’instituteur à l’école de Longchamps, originaire de Lantremange, BERGER Léon, âgé de 31 ans, est jeté par le déplacement d’air sur le monument aux morts. Il mourra le lendemain d’une fracture du crâne. MOTTARD Marcel, blessé aux yeux par des éclats de vitres, en restera aveugle.

Lorsque les avions se sont éloignés, des mineurs habitant la ville creusent une galerie dans les décombres de la rue Renier, pour retrouver les cadavres des victimes et les quelques rescapés, dont on entend les appels plaintifs et poignants.

Les 14 victimes civiles de ce bombardement sont :

  • BERGER Léon, instituteur (blessé, il décèdera le lendemain)
  • BIERNA Henri, joueur de football, âgé de 38 ans
  • LAMBERT Charles, dit « Charly, licencié en dentisterie de l’Université de Liège, âgé de 26 ans
  • LARDINOIS Camille
  • LHOEST Elise, épouse CLAES, âgée de 69 ans
  • MARTINAUX Joseph
  • NOBEN Albert, grossiste en fruits, âgé de 46 ans
  • MALAXHE Marie, veuve PERQUI, mère de PERQUI Henriette, âgée de 61 ans
  • PERQUI Henriette, âgée de 39 ans, épouse de PUTZEYS Louis
  • RENIER-FRANCOIS Charlotte, âgée de 75 ans
  • SERVAIS Georgette, apprentie-couturière, âgée de 15 ans
  • SERVAIS Odette, apprentie-couturière, âgée de 17 ans
  • YANS Arthur, tailleur à l’avenue Reine Astrid.

Note: la quatorzième victime est BALTAZAR Eugénie, qui décède dans l’explosion de la bombe qui tombe sur Grand-Axhe.

L’architecte waremmien LOGNARD Fernand rédigera un rapport d’expertise sur la catastrophe. Il écrira: « … la quasi-totalité des biens meublés a été complètement anéantie et dans les décombres, on n’a pu constater la présence des morceaux de divers objets sans même pouvoir en définir la provenance … » Sa réflexion laisse imaginer la violence du souffle de l’explosion !

place albert 1er après le bombardement du 28 mai 1944

place albert 1er après le bombardement du 28 mai 1944

Coût d’aménagement du Parc du Tram à Waremme

En juin 2012, le coût d’aménagement du Parc du Tram à Waremme s’élève à 75.000 euros (3 entrée, 4 bancs et 2 lignes qui traversent le parc pour rappeler le passage du tram).

Inauguration du « Parc du Tram » (Waremme)

parc du tram à waremme

parc du tram à waremme

Le 16 juin 2012, l’espace vert communal le « Parc du Tram » est officiellement inauguré, à l’angle de la rue du Tram et de l’avenue Emile Vandervelde.

Il est décoré d’une statue de JIVKO. Des jeux pour enfants devraient également y être placés, dans un avenir plus ou moins proche.

Jivko

Jivko

Des dépôts d’immondices interdits à Waremme

Le 2 juin 2012, suite à une dénonciation du groupe «Waremme Ensemble », la police de l’environnement exige que la ville de Waremme élimine deux dépôts interdits sur son territoire, près de la rue Théo Bataille dans le quartier de la Haute Wegge et rue des Petits Gravelots, à côté du Parc à Conteneurs.