Le chemin des botteresses (Liège – Waremme – Jodoigne)

Avant 1914, des botteresses liégeoises transportent du charbon, extrait dans les mines du Pays de Liège, vers Jodoigne. Elles ont le dos courbé et fléchissent sous le poids de leur lourde hotte.

Leur trajet régulier par par Waremme, la Haute-Wegge, passant par « Le Pré Cocher », rue de Waremme, le Crucifix, les Trois-Chênes, Boëlhe, Hannut et enfin Jodoigne.

Au retour, elles ramènent des produits frais de la campagne:

  • viande
  • pain
  • beurre
  • fromage
  • fruits
  • légumes

La tradition funéraire du tumulus (Hesbaye)

Au 1er siècle ACN, avant l’arrivée des Romains, la tradition funéraire du Tumulus existe déjà en Hesbaye. C’est un monticule de terre, de forme cônique, élevé au-dessus d’une sépulture, généralement enfouie dans le sol. Cette tradition perdurera sous la civilisation romaine, jusqu’à la moitié du 3ème siècle PCN.

Cette coutume funéraire est réservée aux notables, fonctionnaires et grands propriétaires fonciers. Ces tumuli sont souvent érigés à proximité de « Villas » romaines et des chemins qui les desservent; à proximité des chaussées romaines ou de « diverticulum » (voie romaine secondaire). Ces chaussées servent à véhiculer les produits et les matières premières.

 

Jeneffe en 1801

En 1801, la superficie de Jeneffe est de 53.000 ares et 13 milliares (?). La position est plate et unie. Son sol est assez bon et son climat des plus sain. Aucune rivière, aucun ruisseau ne passe dans la commune. Il n’existe aucun bois dans son étendue et le plus à proximité est éloigné de 2 myriamètres (?). Il y a un endroit appelé « A la Chaussée ». Cet endroit est ainsi appelé parce qu’en son milieu traverse la Chaussée Verte, c’est-à-dire un grand chemin élevé et assez fréquenté par les voyageurs du côté de Namur à Tongres (il s’agit d’une ancienne chaussée romaine). Cet endroit est composé de 2 fermes et 4 autres maisons situées au levant.

La Chapelle Fleussu (Waremme)

Vers 1960 (?), quelques personnes vont encore prier à la Chapelle FLEUSSU, située à l’endroit où le Chemin de Bovenistier débouche dans Waremme.

Le Chemin de Pousset (Remicourt)

En 1953, les entreprises MATAGNE et LOUWETTE enduisent le Chemin de Pousset à Remicourt.

Les prochains travaux à Remicourt

Le 26 mars 1948, les autorités communales de Remicourt dressent leur plan quinquennal de travaux:

  • les égouts (à l’étude depuis 1947)
  • un nouveau cimetière
  • le chemin de Pousset à mosaïquer sur 700 mètres
  • les chemins du « Circuit Village » à mosaïquer sur 1.200 mètres
  • la création de bâtiments pour deux classes
  • une classe existante sera divisée en deux paries, l’une deviendra salle de gymnastique et l’autre cabinet de médecine
  • les trottoirs
  • établissement d’une piscine avec plaine de jeux
  • construction de maisons à bon marché
  • construction d’un chemin direct entre Remicourt et Momalle
  • construction d’un chemin pour prolonger la « Nouvelle Percée » de la gare vers le viaduc du Pont-Bonne
  • la reconstruction de l’église qui, n’étant pas un bien communal, est du ressort de l’Etat

Le village de Momalle

En juin 1986, Momalle est un important village agricole situé au centre de la Hesbaye liégeoise. La campagne vallonnée qui entoure l’agglomération est entièrement cultivée. Le sous-sol crayeux est recouvert d’une épaisse couche de limon d’origine éolienne.

Le territoire de cette ancienne commune, qui a été rattachée à la commune de Remicourt lors de la fusion des communes de 1976, était limité, au Nord par l’autoroute « Liège – Bruxelles », à l’Est par la chaussée « Tongres – Amay » (ancienne chaussée romaine « Tongres- Arlon »), au Sud par la ligne de chemin de fer « Liège – Bruxelles », et à l’Ouest par les anciennes communes de Remicourt, de Lamine et de Hodeige.

Station routière gallo-romaine (Bergilers)

En 1994, des vestiges d’une petite station routière gallo-romaine (?) s’étendent à Bergilers, sur les 2 rives du Geer, le long de l’antique chaussée Romaine Bavay – Cologne.

Les tumulus du Bois des Tombes (Waremme)

En 1994, en empruntant la chaussée Romaine à Waremme, en direction de Omal, on passe, à 1 km 500, devant le « Bois des Tombes ». Dans la partie Sud de ce bois, à 30 mètres de la chaussée, 2 tumulus sont dissimulés aux regards par un épais écran de végétation.

Le tertre Sud (n°1) présente une hauteur de 11m90 et des axes de 50m70 sur 56m. L’autre tertre (n°2) a une hauteur de 11m55 et des axes de 52m60 sur 54m25.

Le tumulus de Noville

En 1994, la Tombe de Noville, qui doit son nom à sa situation aux confins Nord du territoire de Noville, se dresse en bordure de la route « Tongres – Amay » dénommée « Chaussée des Romains » ou « Chaussée Verte », à son croisement avec la ligne de chemin de fer « Bruxelles – Liège ».

Elle est couverte d’arbres. Elle porte à son sommet la stèle funéraire de LESIEUR J.B.M., décédé en 1837. Suite à des enlèvements de terre, le Tumulus présente actuellement un plan quadrangulaire à sa base. Il a une hauteur de 7m50 et des axes de 31m sur 33m.